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dimanche 3 décembre 2017

On la trouvait plutôt jolie de Michel BUSSI

 




Michel BUSSI

On la trouvait plutôt jolie





4ème de couverture : 
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
Un suspense renversant et bouleversant.
« – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l'a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent
dans cette affaire. »





Toujours curieuse de découvrir le nouveau roman de Michel Bussi, je me suis lancée dans cette lecture avec plaisir.

François s'apprête à tromper sa femme, encore, et surtout avec une jeune qui pourrait être sa fille.
Le rendez-vous dans la chambre d'hôtel s'annonce croustillant, jusqu'au moment où François sent des menottes se refermer sur ses poignets, aussitôt suivi d'un liquide chaud qui s'en échappe...

Dès le début de ma lecture, j'ai compris que ça allait le faire entre nous, le rythme est très soutenu à ce moment-là.
Quand tout est en place, l'auteur commence à maltraiter personnages et lecteurs, c'est très plaisant comme impression.

Leily est ce qu'on appelle une mère courage, elle vit dans une cité et y élève seule ses trois enfants.
Entassés dans un deux-pièces, elle tente tant bien que mal de subvenir aux besoins de tous en faisant des ménages dans un hôtel.
Cette femme est touchante et aussi troublante, je me suis sentie envoûtée avec l'envie de percer son secret, mais surtout de la serrer dans mes bras.
Le lecteur sent qu'elle ne lui dit pas tout...

La venue des migrants en Europe est un sujet tellement dur, ce qu'ils endurent pendant la traversée est juste inhumain malgré l'argent versé aux passeurs.
On dit bien que l'argent pourrit tout, même avec un fond de misère ou d'amour, l'argent prime sur l'humanité, sur la vie.
C'est à pleurer tellement c'est cruel, sans parler de la condition des femmes et des enfants, violés, abusés, tellement vulnérables.

Ce que je retiens, c'est qu'on ne peut pas juger une personne rien qu'en la regardant, les blessures bien que dévastatrices ne sont pas visibles à l’œil nu.
Il se cache parfois des faits insoupçonnables...





Michel Bussi est professeur de géographie et directeur du laboratoire de modélisation et traitements graphiques en géographie de l'Université de Rouen.
Comme chercheur universitaire, il publie depuis une vingtaine d’années des articles et ouvrages scientifiques.
Son premier roman, "Code Lupin", s'est vendu à plus de 7 000 exemplaires et a ensuite été publié en feuilleton, pendant 30 jours lors de l'été 2010 par le quotidien "Paris Normandie". 
Son deuxième roman, "Omaha crimes", a obtenu le prix Sang d'encre de la ville de Vienne en 2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave-Mirbeau de la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre, devant les meilleurs auteurs de polar de l'année.
Il publie en 2008 son troisième roman, "Mourir sur Seine", qui s'est vendu en quelques semaines à plusieurs milliers d'exemplaires et a obtenu en 2008 le prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie (prix Reine Mathilde). 
Il a publié en 2009 un nouveau roman, "Sang famille", destiné à la fois aux adultes et aux adolescents. 
En 2010, il participe au recueil de nouvelles "Les Couleurs de l'instant" publié dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, avec une longue nouvelle, "T'en souviens-tu mon Anaïs?", qui se déroule à Veules-les-Roses et traite de la "légende" d'Anaïs Aubert.
Son roman "Nymphéas noirs" remporte notamment le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, le prix du polar méditerranéen (festival de Villeneuve-lez-Avignon), le prix Michel Lebrun de la 25e heure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d'Encre de la ville de Vienne ("gouttes de Sang d'encre"), le Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands, devenant ainsi le roman policier français le plus primé en 2011.
Salué par Gérald Collard comme le polar de l'année, "Un avion sans elle" est récompensé par le prix Maison de la presse 2012, le prix du roman populaire 2012 et le prix du meilleur polar francophone 2012 (Montigny-les-Cormeilles). 
En mars 2013, sort "Ne lâche pas ma main". Ce roman est finaliste 2012 du prix Relay des voyageurs (roman du mois de Mai), finaliste du grand prix de littérature policière, a reçu le prix du roman insulaire 2013.
En janvier 2016, il est selon le classement GFK-Le Figaro, troisième écrivain français en nombre de livres vendus, derrière Guillaume Musso. 



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