Janis OTSIEMI
Le festin de l'aube
4ème de couverture :
En pleine nuit et sous une pluie tropicale, une femme surgie de nulle part vient se jeter sous les roues de la voiture du lieutenant Boukinda. Bouleversé par ce tragique accident, il veut savoir d'où sort cette inconnue, d'autant que son décès semble suspect... Au même moment, à quelques kilomètres de là, plusieurs individus pénètrent dans un camp militaire et s'emparent de nombreuses armes et d'un stock d'explosifs. Plus tard, c'est dans une ville en ébullition, gangrénée par la drogue, la violence et la pauvreté, qu'un braquage sanglant transforme le quartier en zone de guerre... Les forces de sécurité, en alerte maximum, sont à la recherche de truands visiblement déterminés. Et c'est tout à fait par hasard que ces deux affaires, apparemment sans aucun rapport, vont se télescoper et révéler un terrible complot...
Sur fond de haine, de repli identitaire et de crise électorale, flics et gendarmes vont alors devoir s'épauler pour tenter de déjouer cette conspiration...
Je pars rarement dans les pays africains lors de mes lectures, c'est dommage, en même temps il doit être difficile pour un auteur d'écrire sur un pays qu'il ne connait pas.
Bref, je rentre de vacances et l'idée de refaire mes valises, mêmes imaginaires, est séduisante et c'est au Gabon que nous partons, pays de naissance de Janis Otsiemi.
Boukinda et jacqueline rentrent au milieu de la nuit, du mariage d'une cousine et ont un accident.
Alors qu'ils pensaient avoir percuté un animal, ils vont vite se rendre compte qu'il s'agit d'une femme en partie dénudée.
Le médecin va rendre des conclusions surprenantes sur ce qu'a subi la jeune femme.
On rentre immédiatement dans la course, Boukinda est flic et avec son collègue, ils vont tout faire pour avancer l'enquête de la mystérieuse accidentée.
J'ai apprécié ma lecture et c'est avec la même force que j'ai appris ce qui était arrivé à la jeune femme.
Je me suis sentie triste même si elle n'est pas réelle, triste pour toutes ces femmes qui tombent sous les sévices de leur bourreau.
L'auteur a choisi de croiser deux dossiers et j'ai remonté tranquillement le cours de l'enquête avec le duo de policiers.
Vous verrez l'utilisation des verbes est peu commune, dialecte africain ou vocabulaire de Janis Otsiemi, je ne saurais infirmer l'un ou l'autre même si on peut avoir sa petite idée.
Dans ce roman un portable grelotte dans une poche ou encore on éjacule une réponse.
C'est une découverte sympa que j'avais envie de faire depuis un moment.
Janis Otsiemi est né à Franceville dans la province du Haut-Ogooué en 1976 au Gabon.
Ancien élève du Collège Public d'Akébé (Collège Georges Mabignat aujourd'hui), il intègre en 1998 la Fondation Raponda Raponda Walker comme Membre permanent. Après un bref passage au Gouvernorat de l'Estuaire, il est actuellement Secrétaire Général Adjoint de l'Union des Écrivains Gabonais (UDEG) et Directeur de la Collection « Polar d’Afrique » aux Éditions du Polar.
Romancier, poète et essayiste, Janis Otsiémi a publié un roman "Tous les chemins mènent à l'Autre" ( Prix du jeune écrivain gabonais) aux Éditions Raponda Walker (Libreville 2002) et aux Éditions Ndzé (Paris, 2002).
Il a été lauréat du Prix du centenaire de la naissance du président Léon Mba pour son recueil de poèmes "Chants d'exil."
Ancien élève du Collège Public d'Akébé (Collège Georges Mabignat aujourd'hui), il intègre en 1998 la Fondation Raponda Raponda Walker comme Membre permanent. Après un bref passage au Gouvernorat de l'Estuaire, il est actuellement Secrétaire Général Adjoint de l'Union des Écrivains Gabonais (UDEG) et Directeur de la Collection « Polar d’Afrique » aux Éditions du Polar.
Romancier, poète et essayiste, Janis Otsiémi a publié un roman "Tous les chemins mènent à l'Autre" ( Prix du jeune écrivain gabonais) aux Éditions Raponda Walker (Libreville 2002) et aux Éditions Ndzé (Paris, 2002).
Il a été lauréat du Prix du centenaire de la naissance du président Léon Mba pour son recueil de poèmes "Chants d'exil."
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