mardi 28 février 2017

Elijah de Noël BOUDOU







Noël BOUDOU

Elijah














4ème de couverture : 
ELIJAH. C'est le prénom de mon petit frère. Celui que je lui ai choisi quand on me l'a mis dans les bras. Il est né alors que la violence était devenue une routine à la maison. Mon ivrogne de père terrorisait tout le monde et nous frappait tous les jours, ma mère et moi, sans que personne ne l'en empêche. Jusqu'à ce fameux soir... Quand j'ai eu dix-huit ans. J'ai attendu qu'il soit ivre à nouveau et je l'ai égorgé de sang-froid dans la cave. Hélas, ma mère venait de mourir sous ses coups en me laissant un petit frère pas comme les autres : ELIJAH . Aujourd'hui, il a dix ans et il est handicapé. Je m'occupe de lui depuis sa naissance, je sais mieux que quiconque ce dont il a besoin. Il est mon unique raison de vivre. Ensemble on est plus forts que tout, rien ne peut nous séparer. Mais un jour ILS sont venus chez moi pour le kidnapper. Qui sont ces hommes ? Pourquoi cet enlèvement ? C'est depuis ce moment-là que j'ai perdu toute raison. Je suis devenu un monstre. Comme eux. La traque pour retrouver ELIJAH , qui ne survivra pas longtemps sans moi, a commencé...




Tenir le livre d'un pote entre les mains, ça n'a pas de prix. Je vous rassure je suis malgré tout capable d'être objective, mais je sais à l'avance que ça arrache tout.
Je m'explique, j'ai été je pense, la première à relire le manuscrit, d'ailleurs quand je l'ai lu je ne m'attendais pas à faire face à un tel talent, je ne m'attendais pas à me faire cartonner de la sorte.

Gabriel subit les coups de son père, qui sont d'une violence quotidienne insoutenable, jusqu'au jour où il décide que tout ça c'est terminé, son père ne battra plus personne.
Pendant ce temps, sa mère est à l’hôpital, enceinte et en miettes, fracassée par les coups de son mari alcoolique.
Gabriel le tue sauvagement et sans scrupules.
Peu après, le couperet tombe, sa mère n'a pas survécu et le bébé est handicapé.
Désormais, le jeune homme va tout donner pour ce petit Elijah, qui restera dépendant toute sa vie.
  
Dans ce roman noir, très noir, il n'y a pas de flics ou alors de simples passages éclairs, pas d'enquête non plus et avouons-le ça change des lectures habituelles.

J'ai été touchée par cette vision du handicap, je la trouve magnifique.
Encore de nos jours, les gens sont nombreux à manquer de finesse, voire d'intelligence face à la différence.
Comme si ce n'était pas assez difficile à vivre et à gérer, il faut encore subir le regard des autres.
Cet amour inconditionnel est d'une beauté rare, mon cœur de maman a été arraché.

J'espère sincèrement qu'"Elijah" fera réfléchir, les divers points soulevés ont une vraie importance pour moi, notamment les violences faîtes aux femmes et aux enfants.
Sans oublier cette intolérance et les moqueries face au handicap.
Dites-vous bien que le tout savamment mixé donne un excellent roman noir, en plus de peut-être faire passer des messages importants et d'actualités.
Dans tous les cas, j'y ai été très sensible et réceptive, c'est une histoire qui me parle et m'a fait réagir.

J'aime la limpidité qui s'associe à l'écriture de Noël Boudou, je me souviens que lors de ma première lecture, j'avais été stupéfaite de constater cette aisance dans l'écriture des scènes chaudes.
Combien ne sont pas à l'aise avec ça, il vaut mieux éviter le ridicule avec des comparaisons idiotes.

L'auteur ne s’embarrasse pas du superflu, il cause cash et c'est violent il faut le dire, voilà pourquoi c'est aussi scotchant que réussi.
Il y est fait passer de la rage et de la peur, celles qui vous rendent capable du pire.
Dans le sang qui coule, Noël Boudou a instillé un amour fraternel magnifique.
J'insiste sur cet amour, car il est la base de tout et fait passer à merveille la perversion qui transite autour.
Au milieu du mal à l'état pur il y a l'amour, je m'y suis accrochée comme à une bouée chahutée par les flots, c'était comme un besoin vital.

La fin va d'ailleurs vous surprendre et vous émouvoir au possible, elle possède une force herculéenne.
Je vous donnerais un conseil, un seul, ne vous moquez jamais d'Elijah, votre dernière heure pourrait sonner plus tôt que prévu...



Pour le commander en papier ou numérique : c'est ici
Vous pouvez aussi demander à votre libraire habituel.









lundi 27 février 2017

Par amour de Valérie TONG CUONG













Valérie TONG CUONG

Par amour



















4ème de couverture : 
« Tout comme mes grands-parents, ma mère parlait peu de la guerre. Ou bien seulement avec d’autres Havrais. Je devinais pourtant qu’ils avaient vécu l’enfer. Un jour, j’ai saisi les raisons de ce silence. La ville n’avait pas seulement été occupée par les Allemands. Nos propres alliés, les Anglais, l’avaient bombardée sans relâche, puis détruite, assassinant nombre de ses habitants. Ce n’était pas une chose à dire. 
Alors, j’ai voulu comprendre. Il a fallu retrouver des témoins du drame. Exhumer des archives. Ce que j’ai découvert m’a éclairée sur ce qu’est le courage, l’abnégation, et sur l’amour, qui était demeuré leur seul carburant. »

Voici donc l’histoire de deux familles havraises emportées dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. D’un côté, Joffre et Emélie, concierges d’école durs au mal, patriotes, et leurs enfants ; de l’autre, le clan de Muguette, dont l’insouciance sera ternie par la misère et la maladie.
Du Havre à l’Algérie où certains enfants seront évacués, des chemins de l’exode au sanatorium d’Oissel, ce roman choral met en scène des personnages dont les vies secrètes s’entremêlent à la grande Histoire, et nous rappelle qu’on ne sait jamais quelles forces guident les hommes dans l’adversité.




Pas de langue de bois, quand j'aime je le dis haut et fort, Valérie Tong Cuong est une très belle personne, mais aussi une auteure extrêmement douée.
Je garde en tête une unique rencontre lors d'un salon du livre à Limoges, rien ne pourra effacer la jolie sensation de ce moment.

Emélie et Muguette sont sœurs, elles prennent la décision de tout quitter, réunissant quelques affaires avec les enfants, ils fuient les Allemands qui se rapprochent dangereusement.
Les années de guerre vont se succéder, ces deux familles vont connaître la faim, la maladie et le désespoir.
Des décisions devront être prises devant cette guerre qui semble ne jamais vouloir s'arrêter...

J'ai ressenti une ambiance particulière au parfum de guerre, une ambiance rétro qui est appréciable.
Malgré l'horreur des années 30/40, j'ai toujours plaisir à plonger dans des récits de cette époque. 
J'aime sentir ce net décalage avec nos vies modernes, j'aime me souvenir des anecdotes de mes mamies parce qu'il se pourrait que bientôt plus personne n'en parle avec la précision du vécu.

Vivre l'histoire à travers les yeux de plusieurs personnages est un choix d'écriture que j'affectionne.
Je le vois comme un exercice de style que l'auteure réalise parfaitement, il est clair que dans le cas contraire les émotions ne passeraient pas.

J'ai ressenti l'épreuve que de trop nombreuses personnes ont traversés, chassées par la guerre, forcées à l'exil.
Je me suis imprégnée de la vie difficile des deux sœurs, de leurs enfants, les livres lus... 

Le lecteur va assister à ce que les membres de ces deux familles seront capables de faire par amour, en ces temps de restrictions en tout genre.
Mon cœur a été arraché sous les mots affligeants et les constats cruels.
J'ai même eu l'impression d'être un membre à part entière de ces familles, assistant à leur quotidien.

On peut se rendre compte que la liste des ouvrages parcourus pour les recherches est impressionnante.
Quel travail, c'est d'ailleurs sûrement ce qui rend le roman si saisissant.

Lors d'une discussion sur un groupe de lecture, une amie a dit : "lire Valérie Tong Cuong ça remonte le moral". 
Alors je ne saurais confirmer ou pas parce qu'il y a de la tristesse et de la douleur dans ses romans, mais ce dont je suis certaine, c'est que c'est beau à chaque fois.
Il en ressort une vraie leçon de vie, ils font partie de ces livres qui, une fois refermés font réfléchir sur l'existence et je considère ça comme une performance.
J'ai d'ailleurs achevé ma lecture sur des frissons dans tout le corps.
Et vous, que seriez-vous prêt à faire par amour?



Valérie Tong Cuong est née en banlieue parisienne. Après une adolescence chaotique, elle étudie la littérature et les sciences politiques. Elle travaille huit ans dans la communication puis lâche tout pour se consacrer à l’écriture (romans, nouvelles, scénarios).
Elle a publié une dizaine de romans dont: 
"Big" (1997, Nil Editions, 1999 J’ai Lu), récompensé au festival du Premier roman de Chambéry, "Gabriel" (Nil Editions 1999, J’ai Lu 2001), "Où je suis" (Grasset, 2001, J’ai Lu 2003), "Ferdinand et les Iconoclastes" (Grasset, 2003, J’ai Lu 2006), "Noir dehors" (Grasset, 2006, Le livre de Poche 2006), "Providence" (Stock, 2008, J’ai Lu 2010, Prix Version Femina-Virgin Megastore du Roman 2008), "L’Ardoise magique" (Stock 2010, J'ai Lu 2013, Prix Dynamique au Fémin’Ain 2010), "La Battle" (Les Editions du Moteur, 2011), "L'atelier des miracles" (JC Lattès, 2013, Prix de l'Optimisme, Prix Nice Baie des Anges, Prix Ronsard des lycéens de Vendôme) et "Pardonnable, impardonnable" (Éditions JC Lattès).
Elle est traduite dans 18 langues.
En tant que scénariste, elle a travaillé sur différents sujets télévision (sitcom, téléfilm) ou cinéma.
Elle a également chanté et écrit pour Quark, un groupe de pop-rock indépendant dont le quatrième album, ECHO, est sorti en 2011.
Mariée, elle est mère de trois enfants. 



vendredi 24 février 2017

Ne prononcez jamais leurs noms de Jacques SAUSSEY










Jacques SAUSSEY

Ne prononcez jamais leurs noms


















4ème de couverture :
« Le train roulait de plus en plus vite. Il passa sur un aiguillage qui le fit tanguer comme un navire pris dans les vagues d’un chenal agité par le vent. Les yeux écarquillés de Karine s’abaissèrent vers le plancher. Sous le siège 66, la poignée du sac avait basculé en pleine lumière. Elle s’accroupit et le tira vers elle, et ce fut soudain comme si elle avait pu voir au travers du tissu. Comme si cette forme oblongue qui le déformait lui avait murmuré quelques mots funestes à l’oreille. Elle eut juste le temps de prendre une profonde respiration pour pousser un hurlement. Et puis le monde s’éteignit dans un grand éclair blanc. »
Ne prononcez jamais leurs noms est la sixième enquête du Capitaine Daniel Magne et du Lieutenant Lisa Heslin. Certainement la plus dangereuse...





Comme toujours, je suis en osmose avec Gérard Collard, si vous vous posez la question, je fais référence à son commentaire sur la couverture.
Il y a des auteurs bourrés de talent qui font un sacré effet, même avant de commencer à lire leurs romans.
Je savais que je prendrais mon pied, c'est toujours le cas avec Jacques Saussey.

Le capitaine Daniel Magne se trouvait dans un bar quand l'explosion a eu lieu.
Souhaitant comprendre ce qu'il se passe et surtout porter secours, il croise un homme sur les quais de la gare, qui a un comportement anormal et part à sa poursuite.
Daniel va disparaître, blessé et en grande difficulté...

Quelle jubilation de retrouver cette écriture sûre et  de s'y abandonner entièrement.
Les phrases sont riches et puissantes, cet auteur, c'est une leçon de littérature à lui tout seul.

Ce roman traite en partie de la destruction psychologique progressive chez l'enfant.
Avec des humiliations et des coups répétés quotidiennement, il est facile de détruire un jeune esprit à l'équilibre fragile.
Il arrive parfois que la victime se transforme en monstre, quand la coupe est pleine, quand la soupape explose et qu'il n'est plus possible de subir une seule humiliation de plus.
Cette partie-là est extrêmement réussie, elle rend la lecture addictive, il y a du travail derrière et ça se ressent.

J'ai beaucoup aimé retrouver Daniel et Lisa, on peut dire qu'ils m'auront donné plus d'un cheveu blanc, leurs péripéties sont explosives, c'est le cas de le dire.
La situation du capitaine Magne est extrêmement périlleuse, j'ai souffert pour lui, j'ai eu peur pour lui...
Je me suis demandée si l'auteur nous aurait fait l'affront de laisser mourir son personnage récurent, parce que c'est le genre d'événement qui peut arriver.
Vous n'en saurez rien à travers mon avis, c'est à vous de le vérifier en lisant le roman.

J'ai beaucoup aimé les affrontements entre le poseur de bombes et Daniel Magne.
Quand l'un tente de tout ce qu'il peut pour rester en vie et que l'autre n'a aucun sens humain et a pour but de faire le plus possible de morts.

D'année en année, Jacques Saussey monte le niveau, je me demande comment sera le prochain, c'est vraiment très fort.




Merci pour le clin d’œil ❤



Jacques Saussey est un écrivain et un auteur de romans policiers.
Il a commencé à écrire ses premières nouvelles à 27 ans, en 1988. Deux nouvelles ont été primées dans des concours ("Quelques petites taches de sang" en 2002 aux Noires de Pau, et "Alfred Jarry est mort" en 2007) et une éditée en BD ("Le joyau du Pacifique", en 2007). 
"La Mante Sauvage" est son premier polar. Son deuxième thriller "De Sinistre Mémoire" est paru en 2010 aux Éditions des Nouveaux Auteurs.
Actuellement il travaille comme cadre technique dans une grosse société.
Il a pratiqué le tir à l'arc de compétition pendant dix ans, de 1985 à 1995, avec à la clef un titre national individuel en 95 et un par équipe en 92.
Il vit dans l’Yonne.

le blog de l'auteur:
http://jacques-saussey.over-blog.com/






lundi 20 février 2017

Charade de Laurent LOISON









Laurent LOISON

Charade























4ème de couverture :
Il laisse derrière lui des cadavres de jeunes femmes atrocement torturées et de mystérieux messages. Ce cruel et terrifiant tueur en série est pourtant traqué par le meilleur flic du 36, le commissaire Florent Bargamont, et une brillante criminologue, Emmanuelle de Quezac. Un rythme effréné qui vous laissera le souffle court !




Je vois passer des avis très enthousiastes sur ce thriller, sur internet, depuis un bon moment.
Ma curiosité est aiguisée à l'extrême, l'influence des copains est la plus forte, je me suis lancée à mon tour.

Quand Louise voit un tueur pénétrer chez elle, elle comprend immédiatement qu'elle vit ses dernières heures.
Florent et Emmanuelle, vont courir après le tueur, essayer de stopper ses meurtres plus sadiques les uns que les autres.
Ils vont vite comprendre qu'ils n'ont pas affaire à un amateur, ce dernier va être plus que difficile à appréhender.

Bien souvent, on rencontre des romans où l'accent est presque exclusivement porté sur le meurtrier, dans Charade, on découvre tout autant l'enquêteur que le tueur.
L'immersion au 36 est intéressante, on assiste à une guerre des gangs, ah non pardon, à une guerre de flics, les affrontements et la course à la réussite pimentent le jeu.

Le personnage du flic chargé de l'enquête est complexe, sa personnalité est détestable, il est presque impossible de travailler avec lui.
Cet homme est froid et asocial, paradoxalement, je suis certaine qu'il plait aux lecteurs.
D'ailleurs quand on commence à connaître l'homme, on ne peut qu'être touché, la vie s'est chargée de le massacrer.

Je m'attendais à des scènes de meurtres très violentes, elles le sont, je ne le démens pas, mais je retiens une certaine maîtrise.
Ce n'est pas gore, il est simplement énoncé ce qui a été fait à la victime, nous sommes loin d'assister à des pages et des pages de scènes insoutenables de torture.
Je dois vieillir parce que j'ai beaucoup apprécié cette touche délicate au milieu des viscères. 
Le drame avec les tueurs en série c'est qu'il faut de nombreuses victimes pour leur mettre la main dessus, certes, c'est d'autant plus croustillant pour le lecteur.

L'étude criminologique est agréable à suivre, j'aime beaucoup assister à cette découpe progressive, cette impression d'avancer pas à pas à sa rencontre.
Il y a de la douleur, il y a des épreuves, il y a de la séduction ou encore de la jubilation.
La palette des émotions et des actions est complète. 
La dernière partie est celle que j'ai préférée, j'ai pu avoir la solution de la charade, mais aussi valider la folie humaine.

Lors d'une scène bien particulière que je ne vous raconterais pas, j'ai eu la peur de ma vie et la sensation est belle, très belle.
Je ne regrette ni l'arrêt cardiaque, ni les cheveux dressés sur la tête, je suis plutôt fan du genre.

Si vous êtes friands de découvertes, je vous conseille vivement de suivre les parutions des Editions Nouvelles Plumes, leur principe est de publier un premier roman.
Celui de Laurent Loison est un très bon premier thriller, il est évident qu'il va falloir suivre de très près la sortie du prochain roman.




Entrepreneur depuis 25 ans, Laurent Loison a exercé des métiers très divers.
Société de traduction. Fournisseur d'accès internet. Importateur en horlogerie. Gérant d'une boite de nuit, d'une société de services à la personne, agent immobilier sont autant de couleurs sur cette palette.
"Charade" (2015) est son premier roman.



mercredi 15 février 2017

Dompteur d'anges de Claire FAVAN



Claire FAVAN

Dompteur d'anges

Sortie le 16 février 2017




4ème de couverture : 
On ne choisit pas sa famille.
Encore moins celle de son ravisseur...

Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là même censés assurer l'ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu'il est reconnu innocent et libéré, ce n'est plus le même homme. Il n'a désormais plus qu'une seule idée en tête : se venger de cette société qu'il hait par-dessus tout.
Pour frapper ses bourreaux au coeur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu'à ce qu'une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature...






Claire, Claire, Claire, quelle immense auteure de thriller, à chaque sortie c'est la même excitation, je l'aime sans condition depuis le début.
La 4ème de couverture est tellement alléchante qu'elle résonne comme une promesse, personnellement je n'en ai pas besoin, je sais que je vais m'éclater.

Max est un jeune garçon simple et gentil, sans grande ambition, il effectue de menus travaux en tous genres pour le voisinage.
Jugé coupable pour un crime qu'il n'a pas commis, il se retrouve enfermé avec les pires prédateurs sexuels de l'Etat.
Il va subir des sévices quotidiens abominables et lorsqu'il en sort, l'envie de se venger de cette société qui l'a condamné à tort le ronge.
Ils vont devoir payer, tous ....

Vous allez découvrir ce que le mot cruauté peut cacher, vous allez l'explorer sous toutes ses formes.
Sur le coup, je me suis que la vengeance du personnage principal était extrêmement dure, mais en avançait ma lecture, elle s'est révélée passionnante.
Il faut parfois savoir taper fort...

Nous sommes face à un bouillon de vengeance, de douleur et de sacrifice exploité comme jamais.
Claire Favan a fait preuve d'un génie entremêlé d'originalité, je n'ai jamais rien lu de tel, voilà une auteure qui sait se renouveler.
Je suis totalement sous le charme.

L'idée de cette histoire est entièrement innovatrice et je n'ose même pas parler de la manière dont elle a été tournée, c'est magistral.
Je pense que l'auteure va se démarquer avec cet énorme point fort.

La grande dame du thriller français vient de monter une marche supplémentaire vers la perfection.
Son roman à tout, attention chef d'oeuvre !




Mère de famille parisienne, Claire Favan travaille dans la finance et écrit sur son temps de loisir. 
Son premier roman, "Le Tueur intime" (Les Nouveaux Auteurs, 2010), a remporté le Prix VSD du Polar 2010 ainsi que le Prix Sang pour Sang Polar en 2011. "Le Tueur de l’ombre" (2012), son second roman, clôture le diptyque sur le tueur en série Will Edwards.
Elle participe aux "Les aventures du Concierge Masqué" (2013) puis aux recueils de nouvelles des auteurs du noir: "Santé!" (2013) puis à "Irradié" (2014).
Son troisième livre, "Apnée Noire" est paru aux Éditions du Toucan en janvier 2014. En 2016, Claire Favan revient avec un thriller d’une noirceur absolue: "Serre-moi fort". 


jeudi 9 février 2017

Aurore de sang d'Alexis AUBENQUE








Alexis AUBENQUE

Aurore de sang 




















4ème de couverture :
Même en Alaska, vous ne pourrez échapper aux démons du passé. 
En cette fin d'été, les aurores boréales du siècle ont commencé à apparaître dans le ciel de White Forest. À deux jours du pic lumineux, et alors qu'il s'apprête à réintégrer la police, Nimrod Russell voit revenir dans sa vie Judith Gibbons, une ex-petite amie. Le mari et le fils de cette dernière ont disparu sans laisser de traces...
Dans le même temps, le corps d'un homme est retrouvé à moitié dévoré par les bêtes en pleine forêt, non loin du chalet d'un milliardaire philanthrope. La lieutenante Tracy Bradshaw est chargée de l'enquête avec Nimrod. Elle va bientôt réaliser que l'enfer n'est pas qu'un mythe biblique...






Après mon coup de foudre pour "Tout le monde te haïra", continuer la série est étourdissant.
Même sans être médium, je savais que j'allais être comblée, Alexis Aubenque a un style que j'affectionne énormément.

Nimrod, forcé de démissionner de la police il y a quelques années, se voit réintégrer dans l'équipe de White Forest.
Une semaine avant sa prise de poste, son ex Judith réapparait et lui demande de retrouver son fils, enlevé par son propre père suite à leur divorce.

Je me répète, mais les personnages créés par l'auteur sont sa force, on prend plaisir à les retrouver et il n'a pas son pareil pour nous faire rentrer dans leur univers.
Je ne sais pas comment il fait ça et comment il le rend possible, c'est à chaque fois le même plaisir.
Le duo de flics Nimrod/Tracy est particulièrement enthousiasmant, ils possèdent un art d'interprétation et font le show.

On peut dire qu'il y a du mouvement dans ce roman, ça bouge et ça tire à balles réelles.
Je suis restée scotchée par le scénario.

Ce genre de saga familiale moderne a été revisité avec grandeur.
Il y a des romans avec des personnages récurrents qui peuvent tout à fait se lire dans le désordre, les histoires ou enquêtes étant différentes, mais dans le cas présent je vous conseille vivement de commencer par le premier tome.
Il serait dommage de passer à côté de la série, car de fil en aiguille tout se met en place, tout s'explique, sous les yeux écarquillés du lecteur.

Alexis confirme encore et toujours son talent d'auteur, il est tellement facile de plonger dans ses récits et de ne relever le nez qu'une fois terminés.
L’amorce du tome trois est incroyable, il y a de quoi trépigner de folie en l'attendant, le final éclate avec la même beauté et la même luminosité qu'une aurore boréale.




Alexis Aubenque est un auteur français de thriller et de science-fiction.
Né le 23 décembre 1970, originaire de Montpellier. Alexis Aubenque, après une maîtrise en sciences économiques, décide de changer radicalement de cap, et se tourne vers l’écriture.
Il a inauguré en 2002 un cycle romanesque de science-fiction avec "La chute des mondes", space opera se déroulant au XXVIIe siècle dans une fédération galactique regroupant 250 mondes habités. 
En 2006, il débute un cycle reprenant les thèmes majeurs de La chute des mondes intitulé "L'Empire des étoiles", à savoir la réapparition d'un société féodale dans un univers futuriste où l'humanité a depuis longtemps quitté la Terre pour s'installer sur de nouvelles planètes.
Depuis 2008, il a arrêté la science-fiction pour se lancer dans le domaine du thriller avec sa série "River Falls".
En 2009, ce changement est récompensé par le prestigieux "prix Polar" du Salon Polar & CO de Cognac pour le second tome de la série River Falls.
Il enchaîne à partir de 2011 avec la série "Nuits Noires à Seattle", qui met toujours en scène le shérif Logan mais de manière secondaire, et met en avant ses lieutenants Angelina Rivera et Dean Nelson déjà présents dans la première série.
En 2015, Tout le monde te haïra marque son grand retour au thriller pur et dur. Son univers a souvent été comparé à celui d’Harlan Coben pour son sens du suspens, la nervosité de son écriture et la force de ses personnages. 

mercredi 1 février 2017

Nounours doudou de Monique ARCHEN et Laurence SCHLUTH





Monique ARCHEN
Et
Illustrations :Laurence SCHLUTH

Nounours Doudou






Résumé : 
La véritable histoire d'un Ourson et Doudou préféré, le jouet que l'on traîne partout, dont on ne peut se passer, souvent perdu, et toujours retrouvé...
Pour petits et grands, ayant posé un jour le Doudou de leur enfance...
Une histoire à lire et à raconter.
Spécificité : Aménagement visuel pour les enfants Dys (Dyslexique, Dysphasique) avec une police de caractère grossie, les ponts syllabiques, les lettres muettes.... peut convenir également aux enfants avec des difficultés de lecture dans le découpage des mots.....



Louisa, 6 ans et demi :
C'est l'histoire d'une petite fille qui a été très gâtée à sa naissance, comme moi, elle a eu un beau doudou.

Son doudou s'appelait "doudou préféré" avant, parce que maintenant c'est "la loque" il est tout moche, il a été trop mordu.
Moi j'ai 7 ans bientôt et j'ai toujours le mien, il est vieux, mais je vais le garder 98 ans.
Parce que si j'ai 105 ans on n'en sait rien, mon doudou il sera jamais mort, il n'est pas humain.
Je dormirai toujours avec.

J'ai aimé toutes les illustrations, mon passage préféré c'est quand la petite fille et le doudou sont sur leurs pots.
Mais aussi quand ils étaient à Venise parce que l'histoire a été bien racontée.
J'irai quand je serai grande avec mon amoureux doudou, le mien s'appelle Yon-Yon.
Même si le doudou est vieux et moche, on s'en fiche on l'aime quand même.

J'ai beaucoup aimé le livre, je lui mets 1000/1000.



Yon-Yon




Monique Archen passe son enfance en Meurthe et Moselle puis, de par son mariage, elle s'établit en Moselle. Après des études universitaires à Metz, elle oriente son choix vers l'enseignement en collège. Elle enseigne en secondaire, comme professeur de technologie, pendant trente huit ans. Lorsque les collèges de la Vallée de la Fensch sont classés en Zone d'Education Prioritaire, elle est volontaire pour s'occuper des élèves en difficulté et gérer les équipes pédagogiques qui travaillent dans ce sens. En partenariat avec ses collègues des collèges environnants, sous couvert de l'Inspecteur d'Académie Nancy-Metz, elle œuvre pour un programme interactif qui se terminera par un livre : "Histoires de solidarité." Elle donne encore, pendant douze ans, des cours au Greta de Florange pour l'alphabétisation et la mise à niveau des employés de Sollac, d'Unimétal et de Lorfonte.
Son temps partagé entre l'animation d'un club de Scrabble, le chant choral, profane et liturgique, elle met en place une association pour la restauration à l'identique des Orgues de l'église, et elle écrit un livret pour l'inauguration. Elle fait partie de l'association Ad Fontes, tournée vers le Patrimoine.

L'écriture de romans, pour son plaisir, vient après sa vie familiale et associative. Elle aide en 2010 à l'écriture et à la mise en forme de l'ouvrage de Serge Gasparrini : "Le Souffle de la Paix sur Hayange", pour l'Association du Souvenir Français. En 2011, elle travaille à une monographie de Fontoy, en coopération avec l'association Ad Fontes. 
Source : http://monique-archen.com/index.html



Laurence Schluth est illustratrice et graphiste, carnettiste.

Illustratrice rêveuse et bricoleuse, Laurence aime aussi jardiner dans son potager qui abrite toutes sortes de potirons et de radis. Elle cuisine avec enthousiasme et tient un blog de recettes illustrées. La lecture est une autre de ses passions, elle s’intéresse particulièrement à tout ce qui concerne les animaux.

Son animal préféré : l’hermine. Lorsqu’il lui reste un peu de temps après tout ça, elle se promène dans les bois ou fait de la danse avec son chien. 

Source : http://www.lecrayonaroulettes.fr/portraits/laurence-schluth