jeudi 28 mars 2019

Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma, Crimes dans les Marolles de Nadine MONFILS



Nadine MONFILS

Les nouvelles enquêtes de Nestor Burma
Crimes dans les Marolles











4ème de couverture : 
" C'était au temps où Bruxelles brusselait...non peut-être ! " 
Nestor Burma à Bruxelles...
Un fait-divers vieux de onze ans. 
Burma ne peux résister à y mettre son nez, à fouiller... 
Nadine Monfils nous offre une balade bucolique et sombre dans le vrai Bruxelles.






Mais quel beau bouquin, ce n'est pas si courant le fuchsia sur une couverture, ça pète, j'adore.
De toute façon, on peut toujours compter sur Nadine Monfils pour mettre de la couleur dans nos lectures.
Cette nouvelle série chez French Pulp est intrigante, nous connaissons tous le renommé Nestor Burma, ma curiosité est montée au niveau maximum.

Nestor est accosté par une jeune femme, au Festival du film fantastique de Bruxelles, qui lui demande de l'aide.
Un proche est incarcéré pour le meurtre, extrêmement violent, de toute sa famille.
Seulement, il ne se souvient de rien et la jeune femme est persuadée de son innocence.
L'enquêteur ne tarde pas à se mettre au travail.

D'abord, se faire une première idée sur cette famille, mais nous savons tous que personne n'est ni tout blanc, ni tout noir.
L'écheveau va être difficile à démêler.

Ce polar fait ressortir tout le charme de l'humour belge, cet humour parallèle et déjanté.
C'est attachant et ça donne envie de découvrir ce pays.

Simple, efficace et sympa, je valide.




Nadine Monfils est écrivaine et réalisatrice belge, vivant à Montmartre.
Nadine Monfils a été successivement enseignante, attachée de presse d'une maison d'édition, comédienne de théâtre et critique littéraire pour le Père Ubu, l'équivalent belge du Canard enchaîné. 
Mais c’est avant tout comme auteur que Nadine Monfils s’est fait connaître avec la publication d’un recueil de contes, de poésie, de romans, de nouvelles et de plusieurs pièces de théâtre.
Son premier long métrage en tant que réalisatrice, "Madame Edouard", est l’adaptation d’une de ses nouvelles, publiées en 1999, dans lequel elle met en scène le commissaire Léon, héros de sa série policière, incarné par Michel Blanc. 
Elle a entre autres créé le personnage du commissaire Léon, le flic qui tricote et Mémé Cornemuse, la mamie déjantée. Et fut aussi l'un des auteurs de Richard Blade "Voyageur de l'Infini" sous le pseudonyme masculin de Jeffrey Lord (no 174 la malédiction des ombres).
Elle a publié chez Belfond "Babylone dream", qui a reçu le prix polar 2007 au salon Polar et Co de Cognac, "Nickel blues", prix des lycéens de Bourgogne 2008, "Téquila frappée" (2009), "Coco givrée", prix de la ville de Limoges 2010, "Les vacances d'un sérial killer", grand succès de librairie en 2011, "La petite fêlée aux allumettes" "La vieille qui voulait tuer le bon Dieu", "Mémé goes to hollywood", "Maboul Kitchen" et "Le rêve d'un fou".
Elle a reçu en 2012, pour l'ensemble de son oeuvre, le prix spécial du Salon international du livre de poche de Saint-Maur, décerné par Gérard Collard. 

jeudi 21 mars 2019

Vindicta de Cédric SIRE





Cédric SIRE

Vindicta















4ème de couverture :
UN BRAQUAGE SOUS HAUTE TENSION

" On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. "



Leur plan est sans risque. Le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d'origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s'imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes. 



UN FLIC EN CHUTE LIBRE
Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d'imaginer que la planque qu'on lui a assignée fera de lui le témoin clé d'un cyclone meurtrier, dans le sillage d'un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver.

UNE TRAQUE HALETANTE SECOUÉE DE FAUSSES PISTES
Pur instrument de torture et de mort, il n'a pas de nom, pas de visage, l'habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci
pour lui : c'est personnel. 
Dans ce thriller crépusculaire, Cédric Sire joue comme jamais avec les nerfs du lecteur jusqu'à l'effroyable twist final et confirme son entrée tonitruante parmi les maîtres du thriller français.







Je lis plus de 100 livres par an, mais il n'y en a qu'un que j'attends avec l'impatience d'une petite fille devant ses cadeaux de Noël.
Voilà 8 ans que Cédric Sire est mon auteur préféré et il a su se démarquer pour tout un tas de raisons.
Tout d'abord, j'ai été saisie par une originalité sur le plan littéraire et une écriture magnifique.
Des thrillers complètement fous, qui vous plaquent au mur et vous laissent totalement sur le carreau.
Ensuite, il y a eu la rencontre, puis des tonnes de rencontres, et là j'ai découvert un auteur attentif à chaque personne, un auteur d'une gentillesse et d'une sensibilité incroyables.
Allez le rencontrer vous ne pourrez que valider.

Audrey et Damien vivent leur dernière nuit ensemble avant le casse d'une bijouterie, qui est prévu pour le lendemain.
Une dernière nuit d'innocence avant de basculer de l'autre côté...
Il s'agit d'un plan d'une simplicité à pleurer, pourtant tout ne va pas se passer comme prévu.

Ce thriller est un ascenseur émotionnel, mes organes se sont crus sur un grand huit.
Il faut le lire pour comprendre et rentrer dans le cauchemar.
Comment est-ce que ça a pu partir en vrille à ce point ?
Il ressort tout un questionnement autour de la vie, de la mort,  mais aussi du hasard, de la fatalité, tous ces termes qui se rejoignent autour du destin.
Et surtout avec une cruauté sans limites.

Un danger rôde autour des personnages, il est prégnant, possessif et à deux doigts de vous faire ressentir une peur panique, celle qui vous bloque la respiration sur plusieurs lignes.
Un danger qui tache de rouge quand il tient sa cible et qui fait céder les os, froidement, sans une once de remord. 
L'auteur est un as pour décrire la douleur, toutes les douleurs, qu'elles soient physiques ou mentales, vous allez la ressentir comme jamais.
Préparez-vous à souffrir vous aussi.

J'ai retrouvé avec un grand plaisir le style de l'auteur, avec sa signature littéraire, qui a pour but de vous faire frémir.
Ces quelques passages durs, sont distillés ça et là, en nombre suffisant, ni trop, ni pas assez.
La recette parfaite pour que vous adhériez à ce nouveau thriller, qui est impossible à poser.

Je précise que "Vindicta", comme le précédent roman, ne contient pas de fantastique.
Presque 600 pages de pur bonheur, je ne doute pas qu'il sera pour vous aussi, un terrible coup de foudre.
Le maître du noir français a encore frappé et croyez-moi, il a frappé très fort.








Né en 1974, le Toulousain Cédric Sire occupe depuis plusieurs années une place de choix sur la scène du thriller français. Il est l’auteur de neuf romans et de deux recueils de nouvelles, aux frontières du mystère et du frisson.
Il a reçu le prix Masterton pour son roman L’enfant des cimetières et le prestigieux prix Polar du festival de Cognac pour son thriller De fièvre et de sang.
Ses livres sont traduits en plusieurs langues. Certains d'entre eux sont en cours d'adaptation télévisuelle.
Son dernier roman en date, Du feu de l'enfer, est disponible en grand format aux éditions Presses de la Cité et au format poche chez Pocket. Il remporte un grand succès critique comme public.
Son prochain roman paraîtra en mars 2019.


mardi 19 mars 2019

Le programme D-X de David KHARA






David KHARA

Le programme D-X














4ème de couverture :
L’ancien agent du Mossad Eytan Morg, reclus au large de l’Irlande depuis quatre ans, doit sortir de sa retraite quand l’homme à la tête du Consortium, une organisation criminelle qui préside en secret aux destinées de l’humanité, exige de lui parler avant de mourir.
Aux États-Unis, le jeune flic Andy Irvine est confronté à un meurtre barbare : une infirmière est retrouvée pendue dans un entrepôt, le corps calciné. Mais ce meurtre n’est peut-être pas isolé… Tueur en série fétichiste? Opération du Consortium? Seul Eytan pourra le découvrir, mais le temps lui est compté.








La trilogie Bleiberg fait partie des puissances mondiales du thriller, j'ai été scotchée par ces romans.
Voir arriver une suite donne le sourire.

Eytan Morg s'est isolé en Irlande depuis ses précédentes déconvenues.
Il est informé qu'un homme, qui fait partie de l'organisation criminelle qu'il combat, veut lui parler depuis son lit d’hôpital.

Notre force de la nature revient en forme, entre les combats à mains nues et le tir sur cibles vivantes, le lecteur à intérêt à s'accrocher.
A la base, il y a deux histoires distinctes avec Eytan et le Consortium et Andy et ses collègues flics pour les meurtres d'infirmières.
Très vite, une rencontre aura lieu et elle sera mémorable, l'action présente est d'une telle intensité, qu'inconsciemment, le rythme cardiaque pulse plus fort.

L'enquête avance, d'ailleurs, les faits sont intrigants et inquiétants, mais, nous prenons le temps avec le personnage principal, de retaper sa santé particulière.
Sans oublier de mettre les anciens collègues à la pêche aux informations.

Comme toujours, c'est réussi, les aventures d'Eytan sont flippantes et palpitantes, il y a de quoi en redemander immédiatement.






Amoureux de la Bretagne, David S. Khara est installé à Rennes depuis le milieu des années 1980.
Après un passage dans le journalisme à l'Agence France-Presse, il devient concepteur-rédacteur publicitaire, puis dirigeant d'une société spécialisée dans la communication sur les nouveaux médias de 1993 à 2009.
Écrivant pour son plaisir depuis toujours, il se lance véritablement dans l'aventure en 2009 et sort en mars 2010 un thriller fantastique aux Éditions Rivière blanche : "Les Vestiges de l'aube".
Sa première nouvelle a été publiée en décembre 2010 dans une anthologie intitulée "De Capes et d'esprits" (Éditions Rivière blanche).
Passionné de littérature classique, il se réclame de la vague des romans d'aventure populaires. Dans "Le Projet Bleiberg", paru en octobre 2010 aux Éditions Critic (France) et en août 2011 aux Éditions Libre Expression, il nous entraîne dans les arcanes secrets de la Seconde Guerre mondiale. Une adaptation cinématographique est prévue. 
La suite du "Projet Bleiberg," "Le Projet Shiro," sort en novembre 2011, et le troisième tome, "Le Projet Morgenstern", début 2013.
Par ailleurs, les Éditions Michel Lafon publient une autre série de cet auteur et ont décidé d'en faire le nouveau prodige du polar français en imprimant "Les Vestiges de l'aube" à 30 000 exemplaires.
David a depuis peu commencé à réaliser un de ses rêves, à savoir l'écriture de scénarios pour le cinéma, en devenant scénariste-conseil pour Alain Berberian. 






lundi 18 mars 2019

Mon ombre assassine d'Estelle THARREAU





Estelle THARREAU

Mon ombre assassine















4ème de couverture :
En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d'une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d'une femme manipulatrice et cynique.
Celle d'une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.






J'ai lu plusieurs romans de l'auteure et je dois avouer être passée des ressentis différents, de mitigés à exaltés.

Nadège Solignac se trouve dans une situation délicate, un père de famille est retrouvé mort dans sa piscine, suite à une tentative de viol à l'encontre de la jeune femme.

Un retour en arrière retrace l'enfance douloureuse de Nadège.
Lâchement abandonnée par son père, elle va devoir se construire, sans amour, sans paroles, sans rien, avec une mère qui n'en est pas vraiment une.
Le lecteur assiste alors, à la construction lente et difficile d'un petit esprit maltraité, qui devra calculer et feinter pour s'en sortir seul, tant bien que mal.

Les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants apparaissent dans ce roman et sans que ce soit le sujet majeur, j'apprécie la parenthèse.
Nous sommes en 2019 et plus que jamais, nous en parlons ouvertement.

Une question sur un des personnages se pose, sociopathe, psychopathe, victime ?
Voilà un thriller qui fait froid dans le dos, waw j'adore.

La maîtrise de "Mon ombre assassine" est belle, le tout dégouline d'une aura extrêmement malsaine, pour mon plus grand bonheur.
Estelle Tharreau vient de sortir son meilleur écrit, je ressens un entrain enthousiaste à la rédaction de mon avis et il est vivement positif.






Passionnée de littérature depuis l'adolescence, Estelle Tharreau parcourt les genres, les époques et les pays au fil des auteurs qu'elle rencontre. De cet amour de la littérature est née l'envie d'écrire. Ayant travaillé dans le secteur public et privé, elle vit actuellement en Franche-Comté où elle partage son temps entre sa famille et l'écriture.


jeudi 14 mars 2019

Aurore... ou la gueule du loup de Marie VINDY et Aurore BOUDET





Marie VINDY
et
Aurore BOUDET

Aurore... ou la gueule du loup















4ème de couverture : 
Une histoire vraie - l'inceste dénoncé par la victime - avec courage et pudeur.
Aurore a une trentaine d'années, pendant plus de vingt ans, elle a gardé un terrible secret. Mais maintenant qu'elle est maman, elle ne peut plus se taire, elle ne peut pas laisser en liberté celui qui a abusé d'elle lorsqu'elle n'avait pas dix ans... l'histoire d'un combat, d'une femme qui s'est confiée à une auteure confirmée afin de livrer un roman-témoignage poignant.

Aurore a une trentaine d'années, pendant plus de vingt ans, elle a gardé un terrible secret. Mais maintenant qu'elle est maman, elle ne peut plus se taire, elle ne peut pas laisser en liberté celui qui a abusé d'elle lorsqu'elle n'avait pas dix ans... l'histoire d'un combat, d'une femme qui s'est confiée à une auteure confirmée afin de livrer un roman-témoignage poignant.?




Je dois vous prévenir, cette chronique n'est pas un avis comme les autres, Aurore, c'est ma meilleure amie.
Voilà des années qu'elle souhaitait parler, raconter son histoire pour expulser tout ce noir en elle.
Un matin je me suis levée en me disant, mais sérieux, je passe mon temps à échanger avec des auteurs et des éditeurs, son histoire va sortir ce n'est pas possible autrement.
Après plusieurs ratés, il ne restait plus qu'une solution, une seule personne capable de faire de cette histoire un beau livre malgré tout, un roman-témoignage qui serait utile, une personne engagée dans les violences faites aux femmes et aux enfants.
Et cette auteure a dit OUI.
Auteure, chroniqueuse judiciaire, présidente d'une association qui vient en aide aux femmes et enfants violentés, bref the référence sur le sujet.

L'analyse de Marie Vindy est incroyable dans sa clairvoyance, notamment sur la personnalité d'Aurore, elle s'est construite tant bien que mal sur ce qu'il lui est arrivé.
Moi qui la connais bien, c'est réellement bluffant.
D'ailleurs, j'ai un souvenir très puissant, celui de son analyse psychiatrique lors du procès, c'était très très dur d'entendre le pourquoi de ses faiblesses.
Quoi ? On me dit dans l'oreillette que ce n'est pas la victime qui est jugée pendant le procès, hum ouais ... sans commentaires.

Je termine ma lecture avec les larmes aux yeux, je sais que je pourrais le relire cent fois, je serai bouleversée de la même façon à chaque fois.
Je vais donc m'adresser à toi cher lecteur, 99% du roman est basé sur la psychologie, la procédure, le ressenti et le quotidien d'une victime.
Aurore veut aider les autres victimes à travers ce roman, elle veut dénoncer, elle veut ouvrir les yeux des gens, c'est une lecture forte et surprenante au final.
Personnellement, je l'ai presque lu d'une traite, sans pouvoir le poser, les petits yeux du lendemain matin sont à peine regrettables et  de toute façon ça ne se commande pas.

Certains lecteurs disent qu'ils ne souhaitent pas lire ce sujet difficile, je leur réponds qu'au contraire, c'est une nécessité.
Tout simplement parce que ça suffit, trop d'enfants ont été mis au silence forcé, quand trop d'adultes ont détourné la tête parce que c'est gênant et tabou.
Aujourd'hui, alors que la parole des femmes se libère, il faut sauter dans la flaque à pieds joints, de toutes ses forces, pour éclabousser les coupables.
Ce sont eux qui doivent baisser la tête et non les victimes.
Aurore s'est relevée seule et est allée jusqu'au bout.
Ne faut-il pas continuer à lire des romans sur la guerre, malgré les tortures, la barbarie et un génocide atroce?

Marie, je voulais te remercier d'avoir mené ce beau projet, tu as été douce avec Aurore, tu l'as prise en considération et ce n'est pas si courant, tu t'es adaptée à elle, à son rythme, à sa douleur...
Tu as rendu tout ça possible et Aurore a pu sortir un morceau de sa douleur. 
Merci à la maison d'édition French Pulp d'y avoir cru et de porter "Aurore ... ou la gueule du loup". 

Aurore, ça y est, il est là, et je te souhaite d'être apaisée autant que possible, même si je sais qu'on a beau recoudre, les sutures ne tiennent pas sur ta blessure.
Oui tu te sous-estimes et bien laisse-moi te dire que tu débordes de courage, ce que tu as fait est incroyable.
J'espère que beaucoup de victimes oseront porter plainte et que tu auras gagné contre cette ordure.
Aurore, tu m'écoutes et me fais confiance depuis presque 20 ans, j'éprouve un grand respect pour toi, tu es la plus forte crois-moi.







Marie Vindy a suivi une formation artistique aux Beaux Arts de Besançon, puis de Nantes. 
Artiste plasticienne et professeur d’arts plastiques en collège pendant quelques années, elle délaisse assez vite ces activités pour se consacrer à la littérature noire.
Son premier roman, Mektoub, publié en 2004, inaugure ses sujets de prédilection : l’univers du crime et de l’investigation. 
Marie Vindy a travaillé sur une série de romans policiers pour les éditions Fayard noir, dont le personnage principal est un gendarme. 









mercredi 13 mars 2019

Gros Nounours raconte Cendrillon de LAYDU & VANGOUT



LAYDU
&
VANGOUT

Bonne nuit les petits
Gros nounours raconte Cendrillon








4ème de couverture :
« Connaissez-vous la merveilleuse histoire de Cendrillon, la jeune fille aux souliers de verre ? », demande Gros Nounours à ses amis Primprenelle et Nicolas. « Raconte ! » se réjouissent les enfants. Dans cette revisite de Cendrillon, Nounours et le Marchand de Sable aide Cendrillon à fuir le bal sur le nuage le plus célèbre de la télévision...




Louisa, 9 ans :
Ce n'est pas la même histoire que celle que je connais, la classique que tout le monde connait.
Elle est différente, ça fait que personne la connait  et que c'est super. 💛

Mon moment préféré c'est tout à la fin et vu que c'est tout à la fin, je peux pas raconter.
J'aime bien gros nounours, parce qu'il raconte des histoires aux enfants. 👫

Le hibou Hou-Hou est joli.
Le carrosse était en forme de nuage, ça apporte que ça change et du coup c'est mieux. ☁
Je trouve que c'est pas bien et méchant de la part de la tante de Cendrillon, elle la laisse toute seule tout faire dans la maison.
J'ai beaucoup aimé ce livre. 💚💛💜





dimanche 10 mars 2019

Vices - épisode 4 - Kuyashii de Gipsy PALADINI





Gipsy PALADINI 

Vices - épisode 4 - Kuyashii



4ème de couverture : 
« N’avez-vous pas envie de courses-poursuites, de coups de pied dans les burnes, de pétage de rotules et de balles dans la tête ? La barrière entre l’humain et la bête sauvage est mince ; certains prétendent qu’elle est dans la tête. Ce sont les lois et la moralité qui l’ont imposée. Imaginez si vous réalisiez qu’elle n’existe pas."

Une boîte de Tic-Tac. Un gamin qui tripe en plein cours. Des dessins d’ombres sans tête. Un individu surnommé Candyman. Des écailles de crocodile.
Pas facile d’assembler les pièces du puzzle quand son équipe est en phase d’éclatement : Zolan ne se remet pas de la réaction de Marie, Bia part en vrille, le commandant est tourmenté par un garçon affreusement mutilé. Vin le sent : quelque chose ne tourne pas rond à la BJV.
Les masques se fissurent.
Les démons se réveillent.
Le temps semble venu à certaines vérités d’être révélées.







Je trouve le principe de cette série formidable, les sorties sont rapprochées, du coup, on se souvient précisément où nous en étions restés.
Le petit rappel des personnages, sur qui est qui, reste utile et m'a permis de replonger en une seconde.

Zolan se rend dans une école où un des élèves a un comportement bizarre, quand ce dernier pète un plomb et qu'une mousse blanche apparaît sur ses lèvres...
Marie est une petite fliquette sympa que l'on a envie de protéger, suite au drame qu'elle a subie et j'ai eu terriblement peur pour elle.
Sa rivale est prête à aller très loin pour récupérer Zolan, c'est glaçant.

Je vous l'ai déjà dit, l'écriture de Gipsy Paladini est belle et noire, couplée à des métaphores et comparaisons presque poétiques par moment.
Le sujet principal traite de la drogue et c'est plutôt rare de le voir creuser jusqu'au bout, pour montrer à quel point c'est moche.
Ça détruit, ça déshumanise, ça altère tout et précisément dans "Kuyashii" c'est fort, quel beau travail de recherche.

J'ai ri, j'ai été émue, j'ai eu peur, bref le compte est bon, je suis passée par diverses émotions, le dosage parfait.
Mon cœur a palpité plus que de raison, d'un passage de nos chers flics dans une cité.
Certaines petites bêtes qui la peuplent sont dangereuses, encore une fois, nous sommes dans un ressenti surpuissant.

Comme d’habitude, l'auteure nous massacre littéralement, comme si ce que vivent les personnages ne suffisait pas, elle en remet une jolie couche par dessus.
Il s'agit de la loi de l'offre et la demande et je suis rassasiée de bonheur.
Serait-ce sa marque de fabrique ?
Je pense que désormais la réponse est claire, alors on se donne rendez-vous au prochain épisode, parce que rester comme ça n'est pas possible.
Viteeeee.







Gipsy Paladini commence dès seize ans à découvrir le monde et voyage de l’Autriche à l’Italie en passant par la Turquie ou encore l’ex-Yougoslavie. 
Enfin, elle se rend à San Francisco où elle séjourne pendant plusieurs mois dans une auberge de jeunesse miteuse, au milieu de dealers et de toxicomanes. 
Elle s’installe ensuite à Los Angeles où elle restera deux ans, avant de se marier et de continuer de voyager entre la France et le Brésil avec son mari, un membre des forces de l’ordre brésiliennes. 
Elle est depuis revenue habiter à Paris, avec époux et enfant.
Polyglotte (elle parle 6 langues dont 4 couramment), Gipsy Paladini a publié son premier roman, le remarqué "Sang pour sang", en 2010 aux éditions Transit.

jeudi 7 mars 2019

Manhattan chaos de Michaël MENTION




Michaël MENTION

Manhattan chaos
















4ème de couverture : 
New York, 13 juillet 1977. L'été de tous les extrêmes : alors que la ville est en faillite, une canicule sans précédent sévit et le tueur Fils de Sam rôde dans les rues. Tandis que le soleil se couche sur Manhattan, une coupure de courant survient. Huit millions d'habitants sont plongés dans l'obscurité : c'est le black-out et la panique s'empare de la ville. Cloîtré chez lui, rongé par la drogue, le célèbre musicien Miles Davis a mis un terme à sa carrière et s'enlise dans la dépression. En manque d'héroïne, il se résout à sortir en quête d'un dealer lorsque des émeutes se déclenchent. Débute une nuit de terreur, où il va se heurter aux pillards et aux fantômes de Manhattan. Traqué d'un siècle à l'autre, la star déchue fera tout pour survivre, alors qu'un mal mystérieux le ronge de l'intérieur.





Michael Mention a le pouvoir de changer de peau, à chaque nouvelle publication.
Pour moi, c'est un véritable plus, d'ailleurs je vous conseille vivement de lire également son précédent roman "Power".

Miles Davis est en fin de course, camé jusqu'à l'os, incapable de jouer de son instrument ou de composer un nouvel album, malgré sa superbe carrière.
Cet homme vit totalement reclus chez lui, jusqu'au jour où une grosse coupure d'électricité le force à sortir pour trouver une dose.
Dehors, les gens deviennent fous, pillages, agressions... c'est le chaos.

Ce roman noir est assez angoissant, personne ne voudrait se trouver confronté à une telle situation.
New York, cette ville que l'on imagine belle, où la violence explose dans la réalité, alors si l'on se permet d'en rajouter une couche, c'est la totale.

Ça alors, si je m'attendais à trouver ce que j'ai lu dans Manhattan chaos, c'est surprenant et la surprise est bonne.
Je vais très peu m'étaler, mais le personnage principal a tellement tiré sur l'élastique qu'il vient de lui péter à la figure.
Il va tomber sur un drôle de bonhomme qui va lui lancer un défi.

La rédemption sera longue et compliquée, Miles va être propulsé dans des situations catastrophiques.
Attendez de voir ses réactions, sa façon de gérer, on peut dire que les caprices de star ne sont plus d'actualité, il va falloir trouver mieux.

Le racisme va se retrouver au cœur du roman à plusieurs reprises, sans toutefois écraser le sujet principal.

Serait-ce un cauchemar sans fin, la lumière au bout du tunnel peut-être?
J'ai beaucoup apprécié ce petit voyage rafraîchissant dans la chaleur ambiante de la grosse pomme, bravo.








Michaël Mention est romancier et scénariste. 
Adolescent, il dessine des bandes dessinées et intègre, en 1999, un atelier d’écriture à l’Université du Mirail à Toulouse. Par la suite, il glisse des chroniques aux nouvelles jusqu’à l’écriture en 2008 de son premier roman, "Le Rhume du pingouin". 
Il devient une étiole montante du polar avec "Sale temps pour le pays" (Grand Prix du roman noir français au Festival de Beaune en 2013) ainsi que "Et Justice pour tous" (Prix Transfuge du meilleur espoir polar en 2015), tous deux publiés chez Rivages. 
Il est aussi l'auteur d'un récit documentaire, "Fils de Sam" (2014), et de "Jeudi noir" (Ombres noires, 2014), un roman sur le match de football France-Allemagne de 1982.