mardi 27 juin 2017

Concours : Les 3 ans du Shoot

Et voilà c'est terminé, je ne vais pas faire durer le plaisir donc je félicite nos deux gagnantes. 

Céline Moulin 
et
Marjorie Barret

Avec Nicolas, nous vous souhaitons une excellente lecture !!!!




Il est temps de fêter les 3 ans de mon blog et j'ai le plaisir de m'associer à Nicolas LEBEL pour vous faire gagner son dernier né : De cauchemar et de feu.

2 livres sont à gagner !!
Je suis justement en plein dedans et je peux déjà dire qu'il est très bon.




Je ne vous demanderais que trois petites choses :
- Un like pour la page facebook de la maison d'édition : Marabout Editions
- Un like pour la page facebook de l'auteur : Nicolas LEBEL
- Et de suivre le blog (ça se passe en bas à droite du blog)

Un mot gentil à l'adresse mail ci-dessous validera votre participation : loley4683@gmail.com

Ma petite associée (désignée main innocente) procédera à un tirage au sort dès la fin du concours.

Bonne chance à tous !!!

lundi 26 juin 2017

Justice soit-elle de Marie VINDY





Marie VINDY

Justice soit-elle













4ème de couverture : 
Deux affaires non résolues. Deux jeunes femmes sauvagement assassinées : Charline et Manon. Les enquêteurs piétinent et doivent faire face au désespoir des familles. La piste d’un tueur en série est privilégiée, mais elle est trop facile. Et tout le monde – flics, médias, voisins – y va de sa théorie fumeuse, sans se soucier de son attitude déplacée vis-à-vis des parents. Filles faciles qui ont bien cherché ce qui leur est arrivé, elles n’ont eu que ce qu’elles méritaient…
Au milieu de ce déchaînement de violence qui confond victimes et coupables, l’avocate des familles se bat pour faire éclater la vérité.
Inspiré de faits réels, Justice soit-elle est un cri de colère d’une auteure engagée contre les violences faites aux femmes et le machisme ambiant.



Je n'ai même pas commencé le roman que je frissonne sur l'hommage rendu au tout début du livre, c'est un hommage aux femmes et aux enfants violentés.
Quand on sait que "Justice soit-elle" est inspiré de personnages réels c'est glaçant.

Laurine et son cousin décident de prendre leurs vélos pour une expédition nocturne, pendant que leurs pères font des rondes afin de traquer les malfrats qui dépècent les vaches de la propriété en plein champ.
Les enfants tombent nez à nez avec un corps abandonné dans la forêt. Il s'agit d'une adolescente qui n'est pas rentrée chez elle cette nuit-là et ne rentrera plus jamais ...

Le livre en lui-même fait un sacré effet avec son jeu de couleur sur la couverture, puis sur la 4éme de couverture mais j'ai encore plus aimé le format et la police de caractère qui détonne.
J'ai envie de dire vive le changement et l'originalité.

Les mots sont parfois durs, parfois beaux, ils respirent tout le respect que l'auteure a pour les femmes et que nous devrions toutes et tous avoir pour elles, pour nous.
Le roman est construit autour de plusieurs jeunes filles tuées plus ou moins récemment, je précise qu'il ne s'agit pas d'un documentaire même si en effet, il est monté d'une manière différente d'un thriller.
J'ai vu appel à l'aide, une dénonciation de la pauvreté et de la faiblesse de la justice française.
Dans notre bon pays, le viol n'est pas considéré comme un crime puisqu'il n'est pas puni comme tel, très souvent les peines sont réduites à quelques mois.
Saloperie de justice... je m'égare, mais ça n'engage que moi avec mon avis, ça reste une triste réalité.

L'auteure a choisi d'alterner son récit par personnage, ça donne de la clarté et une fragmentation agréable.
Il est démontré comment des monstres peuvent détruire des vies, laissant la famille survivante en miettes, elle survit mais l'intérieur est mort comme l'enfant, la mère ou encore la fille perdue.
La gangrène est assurée, peut-être que certaines personnes relèvent l'exploit de cicatriser, mais j'ai du mal à y croire, l'être aimé à pris perpète lui et ne revient pas, contrairement à l'assassin qui ne prend que quelques années de prison, s'il est attrapé.

Marie Vindy a brillamment abordé diverses violences, parce qu'il y a aussi celles qui s'arrêtent souvent avant le meurtre et je trouve que quelque part c'est magnifique de les dénoncer de cette façon.
Dénoncer c'est faire réagir, parce qu'il n'y a pas que la violence physique, le personnage de Déborah est superbe de courage et représente tellement bien ce dont je parle.
Parce qu'il ne faut pas accepter l'inacceptable.
Si je suis touchée? Ça va au-delà, ce sont mes tripes qui sont touchées au fond de moi.

L'enquête est vraiment plaisante à voir avancer, c'est un roman plus que complet et j'ai pu saisir toutes les lumières rouges qui clignotent.
La mission est réussie Madame Vindy et je love grave !!!!!!



Marie Vindy, diplômée des Beaux-Arts, est chroniqueuse judiciaire pour Le Bien public à Dijon. Elle est aussi l’auteure de plusieurs polars : Une femme seule (Fayard, 2012), Cavales et Chiennes (La Manufacture de Livres, 2014 et 2015). Une voix féminine et originale qui s’est déjà taillée une solide réputation dans un monde du noir encore dominé par les hommes.



lundi 19 juin 2017

Bienvenue à Cotton's Warwick de Michaël MENTION






Michaël MENTION

Bienvenue à Cotton's Warwick








4ème de couverture :
Australie, Territoire du Nord. Dans l'Outback, on ne vit plus depuis longtemps, on survit. Seize hommes et une femme, totalement isolés, passent leurs journées entre ennui, alcool et chasse. Routine mortifère sous l'autorité de Quinn, Ranger véreux. 
Tandis que sévit une canicule sans précédent, des morts suspectes ébranlent le village, réveillant les rancœurs et les frustrations. Sueur, folie et sang. Vous n'oublierez jamais Cotton's Warwick.





J'ai lu quelques pages et je me suis dit wow on ne va pas se marrer avec la bande de dégénérés qui sévit à Cotton's Warwick.

Une poignée d'hommes et seulement une femme vivent quasiment en autarcie, sur les terres australiennes. 
Shaun et Tyler, les jumeaux aux cerveaux atrophiés, retrouvent Pat, un des leurs, en haut d'un poteau plus mort que vif.
Ils s'empressent de rapporter le corps aux autres habitants du village, tous s'en remettent à Quinn, le ranger pourri jusqu'à la moelle.
Plusieurs morts vont suivre et Cotton's Warkick pourrait voir son équilibre bien huilé, basculer...

Ça, c'est de l'ambiance, elle est pesante et malsaine, c'est du bon travail on peut le dire.
Parfaite pour finir en apothéose sur une telle idée de récit.
Les personnages sont tous plus inquiétants les uns que les autres, quand à votre tour vous mettrez les pieds dans ce petit coin d'enfer, faites-vous discret et repartez sans faire de bruit.
Les morts suspectes se cumulant je ne voudrais pas que vous soyez le prochain sur la liste.

C'est noir, c'est brut et j'ai adoré ça, chers lecteurs vous serez confrontés au chaos digne d'un film d'horreur.
Ici il n'y a pas de place pour la tendresse, il va falloir mettre de côté tout état d'âme.

Pour une première lecture avec Michaël Mention, on peut dire que ça dépote, je ne peux que valider.
Les prises de risque s'enchaînent, j'avoue avoir préféré la première partie du roman, mais je reste sur un très bon ressenti.
Le public ciblé est un public averti, adepte du noir et des thrillers mais c'est maîtrisé et réfléchi.
A un moment donné, la mise en page spéciale m'a assommée devant l'horreur de la situation, c'est original et ça fait son effet c'est sur.

Je crois qu'après une telle lecture, je ne regarderais plus jamais les hommes de la même façon, il faut dire que ceux de Cotton's Warwick sont gratinés.



Né en 1979 à Marseille, Michaël Mention est romancier et scénariste. Il publie son premier roman en 2008 et devient une étiole montante du polar avec Sale temps pour le pays (Grand Prix du roman noir français au Festival de Beaune en 2013) ainsi que Et Justice pour tous (Prix Transfuge du meilleur espoir polar en 2015), tous deux publiés chez Rivages. Il est aussi l'auteur d'un récit documentaire, Fils de Sam, et deJeudi noir (chez Ombres noires), un roman sur le match de football France-Allemagne de 1982. 

jeudi 15 juin 2017

Trafics de Benoît SEVERAC





Benoît SEVERAC 

Trafics












4ème de couverture :
Toulouse, quartiers nord, écrasés par la fournaise de l'été, les trafics, l'ennui, le désespoir. Sergine Hollard est de garde dans sa clinique vétérinaire quand la jeune Samia vient la chercher en pleine nuit. Il y a un chien dans une cave de la cité, il est malade, il va mourir. Sergine doit le sauver, Sergine ne doit rien dire. Et contre toutes les règles de prudence, parce que Samia la touche, la vétérinaire accepte. De soigner un chien rempli de drogue appartenant à un caïd du quartier de la ville où la criminalité est la plus élevée, un quartier pris en étau entre rêves d'argent facile et rêves de djihad. Des rêves qui risquent de transformer la vie de Sergine en cauchemar... 



Le roman se déroule à Toulouse, même si je ne connais pas les lieux à la perfection, j'habite non loin de la ville rose, ça fait donc un drôle d'effet d'être en terrain connu et ça rend le tout d'autant plus réel pour moi. 

Sergine se retrouve en pleine nuit dans la clinique vétérinaire où elle travaille, son compagnon vient de la plaquer et elle a besoin de se calmer.
Samia, une adolescente de la cité voisine, lui demande de l'aide, car un chien est en train de mourir et il faut aller le chercher de toute urgence.
Une fois le chien stabilisé, Sergine se rend bien compte que l'occlusion intestinale est plus que suspecte, le molosse est bourré de capsules de drogue...

L'auteur a su rester neutre dans sa façon de décrire les cités.
Entre misère sociale et dégradation du bassin de vie, on se rend bien compte de ce qu'il pourrait s'y passer.
C'est fait avec intelligence et j'en profite pour dire que j'ai trouvé "Trafics" parfaitement bien écrit.
La joute entre les différents services de flic est plaisante à suivre.

La partie qui va se jouer sera serrée, les enjeux sont importants, ça peut rendre les personnes concernées nerveuses, voire dangereuses.  

Sergine est le genre de femme que je croise rarement dans les romans, elle pratique le rugby, elle est plutôt bien plantée, grande et costaude.
Je le relève parce qu’il est il agréable de ne pas croiser le format filiforme, tout droit sorti du diktat de la société.

Si le roman est de taille plutôt petite, j'ai largement eu de quoi être rassasiée.
Est-ce dû à un effet de style ? Il est rappelé que les événements se sont déroulés en seulement quelques jours et j'ai pourtant eu l'impression de passer énormément de temps avec les personnages.
Ma lecture, quant à elle, a été assez rapide, ce que je veux dire c'est que l'auteur dispose du temps à sa guise et j'ai été marquée ici plus qu'ailleurs.
Pour résumer ma pensée, c'est carrément bien construit et ça se sent.

La condition de la femme ou pas encore femme, me fait trembler de rage, dont notamment le mariage de toutes les jeunes filles, pilotées par des croyances ou des traditions moyenâgeuses.
Oh oui j'ai été touchée, j'ai arrêté de respirer un moment avec une forte envie de poursuivre ma lecture.   

Plus que jamais d'actualité, "Trafics" nous fait affronter les trafics de drogue et les candidats au djihad, foncez !!





Benoît Séverac est auteur de romans noirs. Il est professeur d’Anglais à l’École Vétérinaire de Toulouse.
Musicien dans la fanfare jazz-latino-rock La Pêche Ô Boucan de Péchabou, membre de Toulouse Polars du Sud, il est passionné de littérature.
Il s'est d'abord fait connaître par ses nouvelles, il est lauréat des concours du Lecteur du Val (2002) et d'Encre de Garonne (2004).
En 2007, vint également la publication de son premier roman "Les Chevelues", éd. Tme (Grand Prix Littéraire de la ville de Toulouse en 2008, Prix de la ville de St-Lys, Prix Calibre 47 du salon Polar’encontre en 2009). 
'Les chevelues' a été traduit aux USA.
Il a publié aux éditions Syros, Silence, L’Homme-qui-dessine, Little sister et participé à l’anthologie de nouvelles Hammett Détective.
En 2011, "Silence" obtient de nombreux prix: Prix 2012 du Polar Jeunesse de Montigny-lès-Cormeilles (95), Prix 2012 de littérature jeunesse de Balma (31), Prix 2012 du salon de littérature jeunesse de Mirande (32), Prix 2013 de la ville de Loudéac et de la Cidéral (22)...
Il vit aujourd'hui à Toulouse.
Pour en savoir plus sur l'auteur www.benoitseverac.com 












lundi 12 juin 2017

La poule qui n'aimait pas les œufs de Séverine De La Croix et Anthony Signol


Séverine DE LA CROIX
et
Antony SIGNOL

Illustrations : Pauline ROLAND

La poule qui n'aimait pas les œufs 









4ème de couverture : 
Cunégonde est une poule qui n'aime pas pondre. Et pour une poule, ne pas aimer pondre, c'est vraiment INCROYABLE ! Et très compliqué aussi car Cunégonde pond un œuf tous les jours ! Mais comment s'en débarrasser ? C'est décidé, Cunégonde va entamer un périple qui pourrait bien la transporter loin de son poulailler ! 




Louisa, 7 ans :
Il y a Cunégonde qui est une poule qui en a marre de pondre des œufs.
Cette poule je l'ai trouvée un peu bizarre, elle est rose, elle a la trace du nid sur les fesses quand elle va au poulailler un peu trop longtemps et qu'elle attend deux heures pour que son œuf sorte.
Je la trouve belle, mais moins belle que Gertrude, la vieille poule.

Tout le long du livre j'ai rigolé, Cunégonde, elle fait que des bêtises.
Ma scène préférée c'est quand elle court pour avoir de la nourriture et que son œuf il sort et s'explose par le mur.

Le chien s'appelle Raoul comme mon pépé de Bégoux, ça fait bizarre, mais c'est drôle.
J'adore la 2ème et 3ème de couverture, Cunégonde a une tête trop mécontente.

Tout le livre j'ai adoré et j'ai lu Le chat qui n'aimait pas les poils et La maîtresse qui n'aimait pas ses élèves.
Tous les trois étaient bien et j'espère qu'il y en aura d'autres avec des chiens, des humains, des scientifiques, des insectes et des phasmes, sur les dents et la fête des mères et des pères.
Des trucs aussi intéressants que les trois que j'ai lus et aussi rigolos.





Anthony Signol (scénariste) : Sapeur-pompier professionnel, auto-entrepreneur, écrivain et fervent écologiste, Anthony Signol vit perdu au milieu de la forêt, sans voisin. Quand il ne fait pas rire les enfants, il fait frissonner les adultes avec deux thrillers parus aux éditions Les Ardents Editeurs : « L'Aube des fous » et « Miserabilis ».







Séverine de la Croix (scénariste) vit au milieu de la forêt avec sa chienne Léna, son chat Sushi et son ours en peluche Mofé. Ecrivain scénariste, son dernier roman, "les mensonges ne meurent jamais", est paru aux éditions Michel Lafon. Elle est également l'auteure de la bande-dessinée "Maia a les nénés qui poussent" parue aux éditions Delcourt. Elle habite à Proissans (24200).






Pauline Roland (dessinatrice) : Au bout du crayon de Pauline Roland naissent des rencontres inattendues qui appellent au rêve. Un univers empli d'humour et de couleurs qu'elle façonne avec bonheur pour les petits et les grands. Pauline signe avec ces deux albums une nouvelle collaboration avec les éditions Jungle, après Le Journal intime de Dieu (2015) et Mon Voisin est un gros naze (2016). Elle a aussi illustré « L'Arbre aux Surprises » de Nathalie Straseele (éditions La Plume de l'Argilète), ainsi que la bande-dessinée "Maia a les nénés qui poussent" aux éditions Delcourt (2016). Elle réalise également des films d'animation.

mardi 6 juin 2017

BRONX la petite morgue de Laurent GUILLAUME

 



Laurent GUILLAUME

BRONX la petite morgue






4ème de couverture : 
Mike Dolan sort de prison et se retrouve dans le New-York des années sombres. La grosse pomme à pourri, la ville est devenue un taudis à ciel ouvert où les cadavres se ramassent à la pelle. Entre flics véreux, truands pervers et femmes fatales, il va avoir fort à faire pour retrouver les assassins de son frère. Sa solution ? Faire exploser la ville. Mais survivra-t-il au raz de marée qu'il va provoquer ? Ex-flic de la BAC et des stups, Laurent Guillaume décrit les bas-fonds de notre société dans des polars sombres et tourmentés. Après un séjour de plusieurs années en Afrique en tant que coopérant, il consacre désormais toute son énergie à malmener ses personnages à travers des romans noirs et des scénarios pour la télévision. "Borderline", un téléfilm qu'il a coécrit avec Olivier Marchal a reçu le prix du meilleur téléfilm au festival de la fiction TV de La Rochelle en 2015. Il est également cocréateur et scénariste de la série d'Europa Corp "Section zéro" diffusée sur Canal plus début 2016. 
   




J'adore ce que fait Laurent Guillaume sur le plan littéraire et encore une fois, j'ai été éblouie par la beauté de l'écriture et par cette histoire forte.  

Mike Dolan sort de prison après huit ans de confinement pour meurtre.
Il va se rendre compte que la vie a bien changé dans le Bronx et dans un sens sacrément négatif.
Bien que victime de nombreuses gamelles, il va se relever pour découvrir comment et où son frère a disparu...

J'ai suivi Mike dans le dédale des rues de New York, sans réfléchir une seule seconde, je lui ai confié ma vie de lectrice aventurière et j'ai eu raison, il n'y a pas de hasard quand on sait de quoi est capable un auteur que l'on a déjà lu.

J'ai été sincèrement touchée par la misère dépeinte dans ce non moins célèbre quartier qu'est le Bronx.
La prostitution forcée, les gangs qui font la pluie et le beau temps, la drogue et ses morts.
Je ne saurais vous dire comment l'auteur a réussi une telle performance, mais j'ai senti une poigne brutale et glacée enserrer mon cœur.
Touchée, coulée...

Je me répète, certes, quand le sujet apparaît dans un roman, j'aime plus que tout voir de la boxe au fil des pages.
Ce sport riche, aux multiples valeurs où la défonce physique fait la loi.

D'ailleurs, ça castagne et ça saigne dans le coin, les différents chefs de meute et les flics pourris se partagent la part du gâteau.
Un canevas souvent tissé lourdement, ici c'est tout le contraire, cette partie du roman est construite avec goût.
Je n'ose pas parler de finesse, ce n'est pas vraiment adapté à ce qu'il s'y passe.

J'ai pris un pied de folie avec cette lecture et mon choix n'est pas fortuit comme je l'expliquais précédemment.
"Bronx, la petite morgue" a quand même un truc en plus, un supplément d'âme qui a réussi à me chavirer et à me rendre malheureuse.
N'ayez crainte, bien au contraire, pour faire clair le job est plus qu'accompli, car je ne lis que pour ressentir et vibrer. 



Laurent Guillaume est né le 11 mai 1967 à Mont-Saint-Martin en Meurthe-et-Moselle.
Il suit des études de droit qui l'amènent, en 1993, à l'école de police d'où il sort lieutenant de police. Pour sa première affectation, il est commandant d'unité mobile de sécurité dans le Val de Marne, une unité spécialisée en anticriminalité et en violences urbaines. Après un passage aux stups en tant que chef de groupe, il part au Mali en 2007, dans le cadre de la coopération, comme conseiller du directeur général de la police local pour les affaires de stup1. Revenu en 2011 à Annecy, il est affecté à la brigade financière
Laurent Guillaume est passionné d'histoire antique et de romans policiers.
Il vit actuellement à Bamako au Mali où il exerce ses fonctions d'officier de police en tant que coopérant. 
Mako, son premier roman policier a obtenu Prix VSD du polar 2009: Coup de Cœur de Frédéric Beigbeder (Président du Jury).