jeudi 28 septembre 2017

Toulouse Polars du Sud 2017

Le week end prochain je vous donne rendez-vous à Toulouse pour son salon littéraire annuel, un rendez-vous à ne surtout pas manquer.


Les 6-7-8 octobre 2017

A Basso Cambo
Allée Marc Saint Saëns
Toulouse


Je vous invite à regarder le programme et la liste d'auteurs c'est carrément prometteur.
Retrouvant mes amis et une partie de mes auteurs favoris, je sais que je vais passer un moment de folie, venez vous éclater vous aussi !!!





lundi 25 septembre 2017

Pas de printemps pour Eli - Lynwood Miller - de Sandrine ROY






Sandrine ROY

Lynwood Miller 
Pas de printemps pour Eli














4ème de couverture : 
Lynwood Miller, le retour !
Le beau mais ténébreux ex-GI coule le parfait amour avec la jeune, belle mais très curieuse Éli. Tous deux profitent béatement des douceurs de l’été pyrénéen lorsqu'un coup de téléphone vient rompre cette quiétude : le père de Lynwood est décédé. L’ancien membre des forces spéciales américaines va devoir retourner au Texas pour l’enterrement. Il va lui falloir aussi révéler à ce qui reste de sa famillle qu’il n’est pas mort depuis vingt ans ! Sa fiancée est, bien sûr, du voyage. Tout juste arrivé dans le ranch familial pour les obsèques, le couple découvre que des truands font pression sur James, le frère de Lynwood, qui doit juger – et condamner ? – un redoutable trafiquant…
Drogue, assassinat, enlèvement, poursuites, massacre, rien ne manque à cette nouvelle aventure de Lynwood Miller au pays des cow-boys et… du gaz de schiste. Il faudra toute la détermination et les compétences particulières de l’ancien soldat et les pouvoirs quelque peu stupéfiants d’Éli pour sauver leurs proches des agissements de la pègre.
Suspense, amour, rebondissements et pouvoirs extraordinaires garantis.




J'ai cru très fort en Lynwood Miller et en son auteure quand le premier de la série est sorti l'an dernier, c'est un vrai bonheur de voir que la suite est de la même veine.

Eli et Lynwood filent le parfait amour et se découvrent chaque jour un peu plus.
Eli confie à l'homme de sa vie que ses violents saignements de nez et ses migraines sont provoqués par un problème de santé extrêmement grave.
Il faut éviter tout stress et contrariété, pourtant ils choisissent de partir ensemble pour l’enterrement du père de Lynwood et le séjour va être mouvementé...

Il est tellement bon de retrouver notre couple préféré et cette insouciance de pouvoir s'aimer avec force, sans barrage ou presque.
Il est vrai que ça ne va pas durer, mais j'ai ressenti au début une insouciance paisible, dans un cocon, à la maison.

Ces deux personnages atypiques ont des personnalités très différentes et il est touchant de voir que par amour ils doivent faire des concessions et adapter leur caractère ou du moins leur comportement.
C'est un côté du roman qui est très travaillé, leur couple est fort, malgré les défauts de chacun. 

J'ai suivi déplacements et péripéties avec gourmandise, c'est idiot, mais j'ai très envie de comparer ce roman à une énorme glace au chocolat, je l'ai savouré, je l'ai fait durer autant que possible, mais ça ne collait pas avec mon appétit d'ogre.
Lynwood est un homme bourré de charme et surtout plein de ressources, on ne s'ennuie pas avec lui c'est le cas de le dire.
Le voyage aux Etats-Unis sur ses terres natales fut grisant.

J'ai été sensible à l'évocation du gaz de schiste, j'aime énormément voir des sujets dénoncés dans les romans que je lis.
J'ai trouvé la connexion d'Eli avec les enfants et les animaux très belle, c'est un point que l'on retient je pense, et qui marque.
Ces "pouvoirs" sont légers, je ne suis pas sûre d'avoir envie de parler de fantastique, peut-être de cadeaux de la nature très développés.  
Ça chauffe, ça chauffe !! 
Dans quel sens ? Je vous aime beaucoup, mais débrouillez-vous mes chers lecteurs, il vous faut vivre cette expérience par vous-même. 

Je vous conseille de suivre Sandrine Roy coûte que coûte, elle est plus que douée, je déteste les comparaisons, mais de temps en temps il y en a qui sautent aux yeux alors je me lance.
Sandrine Roy est notre Alexis Aubenque au féminin, croyez-moi c'est un sacré compliment venant de moi, car le monsieur fait partie de mes auteurs préférés.
Je n'oublie pas Caroline, qui a fait un travail remarquable sur la couverture, elle est magnifique.
Si vous avez raté le premier tome, je vous rassure vous pouvez toujours le trouver en librairie, mais même si ce dernier roman est construit comme un oneshot pour permettre de suivre malgré tout, je conseille de commencer par le commencement, toute la magie y démarre.




Sandrine Roy est née à Bordeaux. Elle vit à Montauban où elle supporte l'équipe de rugby. Elle travaille dans un collège. Elle a commencé à écrire dès qu'elle a su tenir un stylo et est une grande lectrice, elle adore ses collègues de plume dont Sam Millar, Fred Vargas, Pierre Lemaitre...
"Lynwood Miller" est son premier roman. 


jeudi 21 septembre 2017

Iphygénie (une histoire de morsures) de Anbleizdu et Maureen CASULLI


ANBLEIZDU
et
Maureen CASULLI

Iphygénie
(une histoire de morsures)





4ème de couverture : 
Alors qu'Iphygénie mendie et meurt de froid dans la rue, elle accepte un marché et devient une princesse vampire. Mais le château où elle habite désormais possède une pièce interdite dans laquelle elle ne peut s'empêcher d'entrer.




Louisa, 7 ans et demi :
La grande fille vit dans la rue, elle n'a pas de maison, je n'aimerais pas être comme elle la pauvre.
J'adore les livres d'horreur et ça en est presque un.
Moi aussi je préfère sortir la nuit, j'adore avoir peur.
J'ai la peau blanche comme un vampire ! J'aime la chaleur, mais pas le soleil quand il brûle.

Elle n'a pas écouté son père, mais il aurait dû lui dire son secret mystérieux, souvent c'est pas bien d'avoir un secret pour les enfants.

Il y a des araignées et je les aime pas comme Iphygénie.

Ce livre était super bien, j'adore les vampires et les chauves-souris, j'ai déjà vu des chauves-souris dans une grotte avec papa, elles étaient trop mignonnes.

Les illustrations sont belles, y a pas beaucoup de couleurs, c'est normal les vampires n'aiment pas la lumière.

Le livre coûte 5€ et c'est très bien, c'est pas facile à gagner mais je les ai dans mon porte-monnaie. 





Sortie le 21 septembre, pour le commander on clique : 

mardi 19 septembre 2017

Toutes taxes comprises de Patrick NIETO







Patrick NIETO

Toutes taxes comprises










4ème de couverture : 
Pierre-Henri Sennelier, proche collaborateur du président de la République, est abattu d'une balle dans la nuque dans sa résidence secondaire de Bruniquel, paisible village du Tarn-et-Garonne. Cambriolage ayant mal tourné, crime passionnel, crime politique ou exécution d'un contrat ? Le commissaire Lemoine du SRPJ de Toulouse mène l'enquête. Entre une épouse adultère, un amant alcoolique et joueur de poker invétéré, une avocate mal dans sa peau ou un escroc à la taxe carbone, les personnages se succèdent au fil du récit, tout comme les meurtres qui se suivent et ne se ressemblent pas. Mais les enquêteurs parviendront-ils à approcher la vérité face à un tueur machiavélique, maître dans l'art de brouiller les pistes ?




Le blogueur lit en général énormément et il n'est pas à l'abri d'une panne où plus rien n'a de saveur.
Je parle sur le plan littéraire bien sûr.
"Toutes taxes comprises" m'a sortie de cette panne, il a su m'accrocher et m’agripper suffisamment fort pour que les pages se tournent d'autorité.

Pierre-Henri est tué froidement à son domicile et comme il s'agit du bras droit du président de la République, la pression sera dure à supporter pour l'équipe d'enquêteurs.

Les villes où se situent le récit sont Montauban et Caussade entre autres, c'est ainsi dire à côté de chez moi et j'adore ça, c'est presque flippant de connaître les lieux et de se savoir pas loin.
Le lecteur assiste à une exécution avec d'un côté l'avis de la victime qui trouve la punition excessive et de l'autre, le tueur qui se frotte les mains.
Le narrateur peut changer au fil des chapitres ou se concentrer sur un personnage par chapitre, ce choix est agréable et permet une bonne compréhension.
D'ailleurs, je vous conseillerais de ne jamais vous fier aux apparences, elles sont trompeuses.

En effet, j'ai ressenti une énorme pression peser sur les épaules des flics chargés d'enquêter.
Dans ce genre de cas, toute la brochette de hauts fonctionnaires y met son grain de sel et attend un résultat.

J'ai eu une impression très agréable sur ma lecture du début à la fin, j'ai pensé que l'écriture y était pour beaucoup et c'est un point très important pour moi.
C'est un premier roman et je peine à le croire, comme quoi chez certains c'est inné.
Il faut dire que monsieur Nieto a mis le paquet sur les apparences et l'injustice, ça secoue.







Originaire du sud-ouest de la France, Patrick Nieto, 54 ans, est commandant de police. Ses 30 années passées dans le domaine de l'investigation judiciaire et le traitement d'affaires sensibles lui ont permis d'acquérir une approche très fine des pratiques en vigueur dans son métier ainsi que des hommes et des femmes gravitant dans le milieu policier. Il est passionné de littérature asiatique et de polars. Toutes taxes comprises est son premier roman.


vendredi 8 septembre 2017

Le meurtre d'O'Doul Bridge de Florent Marotta







Florent MAROTTA

Le meurtre d'O'Doul Bridge
Une enquête du French coach













4ème de couverture :
San Francisco, sa baie, son océan, sa population cosmopolite.

C'est dans cette ville de l'Ouest américain que Michael Ballanger a décidé de se reconstruire. Loin de sa famille en lambeaux, loin de la France où un tueur en série mit sa vie en miettes.
Le coach de vie à succès renaît avec la difficulté qui suit la perte d'un être cher.
Mais le voilà mêlé au meurtre d'un notable.
Au moment de mourir, l'homme a composé un numéro, le sien.
Alors la tourmente l'emporte. Réveillant les douleurs du passé.




J'apprécie de regarder en arrière et de me dire waw je suis l'auteur depuis maintenant pas mal d'années et forcément si je le fais c'est que c'est bon.

Michael est coach, il emmène Kim sur sa moto pour un week-end apaisant dans son chalet au milieu des bois.
La police de San Francisco le sollicite à propos d'une affaire qui le concerne étrangement, il raccroche et ne veut rien savoir.
Le tout est de ne pas s'en mordre les doigts...

J'ai été prise dans un roman très rythmé, exactement comme je les aime.
Le suspense est fort et travaillé, ce qui donne une lecture attractive.
Le paradoxe dans lequel se vautre le coach français est intéressant, il prodigue toute la journée, conseil et analyse mais ne les applique pas à lui-même.
Qui a une vie parfaite me direz-vous? Il est évident que le chiffre est plus élevé chez ceux qui cherchent la perfection, bien que certains aient réellement besoin d'être coachés.
Seulement pour Michael, cela va au-delà d'une mauvaise hygiène de vie, il cache un lourd et douloureux passé.

Le personnage principal remonte le fil de l'enquête d'une façon très prenante, car forcément il y a enquête, même si j'en dis volontairement très peu dans mon petit résumé de l'histoire.
Il y mêle amitié et famille, ce qui donne un attrait sympathique, on a presque envie de participer malgré le danger.

A mon avis, la fin laisse présager une suite, je sens que nous n'en avons pas fini et tant mieux.
Je lis Florent Marotta depuis longtemps et c'est toujours un plaisir de le voir sortir un roman pour m'y jeter dedans.






Écrivain français de romans policiers ou romans noirs, Florent Marotta commence pourtant l'écriture par de la Fantasy, genre qu'il affectionne et qui est à l'origine de sa passion pour la lecture.
Aujourd'hui il compte trois romans policiers/thrillers : Projet T ; Injection de Réalité 2.0 et L'échiquier d'Howard Gray.
Créateur du personnage de Gino Paradio, agent de recherche privé et ex-flic déchu, héros de L'échiquier d'Howard Gray, il travaille à la suite des aventures de ce personnage rustre mais attachant. 




mercredi 6 septembre 2017

Crimes au musée, Nouvelles de 18 auteures






Crimes au musée

Nouvelles de 18 auteures













4ème de couverture :
Musée d'art moderne, d'histoire, d'anthropologie, de sciences, du tatouage, de cire, toutes les salles sont ouvertes. En y pénétrant, l'atmosphère feutrée génère une impression de calme, presque de recueillement. Le sentiment de paix semble total et pourtant, nous sommes déjà sur une scène de crime, les œuvres en présence ont été témoins de la violence, de l'horrible et du machiavélique. Crime d'honneur, meurtre passionnel, vengeance, copie meurtrière d'un tableau ou petit meurtre sans conséquence... Qu'on soit simple visiteur, touriste ou gangster aux mains rougies par le sang, tous les coups sont permis. 






Des meurtres dans un musée ou du moins autour de ce thème, c'est une bien bonne idée, enfin en général c'est un lieu où l'on se détend pour engranger du savoir et profiter de la culture qu'ils ont à offrir.

Dans le cas présent Richard Migneault a mis au point un recueil de nouvelles en choisissant des femmes, rien que des auteures et pas des moindres.
Quelles femmes !!

Le recueil est conçu avec une vraie présentation de l'auteure, à la suite de chaque nouvelle.
La découverte est double quand ça en est une, c'est une excellente idée.
Toutes différentes, la qualité est là, vous en trouverez de piquantes, de palpitantes, de surprenantes, quand d'autres vous laisseront bouché bée.

La diversité des nouvelles est telle que le rendu est très homogène et agréable à lire.
Richard tu attendais mon avis et bien il est enthousiaste et bravo pour la sélection de ces auteures toutes talentueuses.

J'aime énormément les nouvelles, je le répète à chaque fois que j'en lis et pour moi, ces textes courts ont pour vocation de vous brutaliser, dans le bon sens bien entendu.
Mais c'est aussi l'occasion de poursuivre avec des auteures qui vous ne connaissiez pas ou peu, de vous donner des idées de lectures futures et surtout envie de poursuivre votre envie.






Les auteures européennes (françaises et belges) : 
Karine Giebel, Barbara Abel, Ingrid Desjours, Dominique Sylvain, Elena Piacentini, Marie Vindy, Danielle Thiéry, Nathalie Hug, Stéphanie de Mecquenem. 

Les auteures québécoises : 
Andrée A. Michaud, Claudia Larochelle, Marie-Chantale Gariépy, Martine Latulippe, Geneviève Lefebvre, Florence Meney, Claire Cooke, Ariane Gélinas, Catherine Lafrance. 

Ouvrage dirigé par Richard Migneault