mercredi 28 mars 2018

Ali et les bras cassés de Michaël MOSLONKA






Michael MOSLONKA

Ali et les bras cassés












4ème de couverture : 
Rien ne va plus à Marles-les-Mines !De terrifiants bonshommes de paille déferlent dans les rues et terrorisent les habitants. Tout le monde les appelle les « épouvantaux » depuis qu'une internaute les a surnommés ainsi sur Instapic. Mais la futée Ali n'a pas peur d'eux : avec son ami Jason et Thomas, un geek étonnant, elle mène l'enquête. Que veulent ces « épouvantaux » ? Par qui sont-ils envoyés ? Peu à peu, en croisant les éléments trouvés sur Internet avec leurs découvertes, les trois amis parviennent à répondre à leurs questions. Réussiront-ils à stopper la psychose qui a gagné la ville ? Une énigme passionnante à résoudre dès 9 ans !




Louisa, 8 ans :
A chaque fois qu'on se pose une question et bien il faut pas le demander à un adulte ou à quelqu'un, la réponse est toujours marquée en dessous.
Par exemple le boulevard Gambetta : un hommage à l'honneur de l'homme politique français du XIXe siècle.
A Cahors il y a un boulevard Gambetta et un collège, c'est chez nous. 💙

Ça fait pas peur ces épouvantails, je suis pas un bébé. 👻
Dans cette histoire, il y a Tony, un youtubeur et une blogueuse comme moi.
J'ai un blog "le shoot de Louisa", mais pour de vrai ça s'appelle "le shoot de Loley".

Ali, elle est trop bien cette fille, elle cherche la vérité et mène l'enquête avec ses amis.
Je retiens qu'on ne se moque pas des autres, c'est moche, c'est pas en étant méchant avec les autres qu'on est heureux.

Je donne un A+++ à Michaël Moslonka. Bravo !!! 😺




Michaël Moslonka est un auteur.
Romancier, il écrit également des nouvelles, quelques poèmes et des articles de fond. Il est publié depuis 2004 dans des revues professionnelles et des fanzines français et québécois.
Il écrit et publie dans les genres suivants : fantastique, jeunesse, héroïc fantasy, sentimental et roman policier.
D’avril 2008 à mai 2010, il a intégré l’équipe rédactionnelle du fanzine québécois Nocturne, le fanzine culte pour assurer sa distribution en Europe.
De 2009 à 2011, il fait partie des membres du comité de lecture des éditions Les Six Brumes.
Depuis août 2010, il s’occupe du blog Riffle noir des éditions du Riffle.
Il anime également des ateliers d’écritures en milieu scolaire et milieu spécialisé. 
Il a signé quelques écrits sous le pseudonyme de R.A. Logan.
Son site d’auteur :
www.michael-moslonka.com 

lundi 26 mars 2018

Protocoles fatals de Fabrice PICHON




Fabrice PICHON

Protocoles fatals

















4ème de couverture :
Cannes, 1995 un tueur à gages s'apprête à exécuter son contrat : éliminer une jeune fille. Las, la demoiselle ne quitte pas son amoureux d'un pas. C'est donc le couple qui doit y passer. L'exécuteur tire sur la demoiselle, balance son amant par-dessus un parapet et s'enfuit. La jeune femme s'en sort, le corps de son fiancé disparaît. Vingt ans plus tard. Deux firmes très haut de gamme spécialisée dans l'élimination des gêneurs de tous poils se partagent le monde. A la première la disparition des truands, à l'autre celle des particuliers. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si un contrat destiné à l'une des sociétés ne finissait malencontreusement dans les bureaux de l'autre. De cette situation qui ne devait jamais se produire naît un imbroglio insensé. Le roi des sicaires, sorte de James Bond à la mémoire effacée, va devoir retourner sur le terrain. Et sans aucun doute remuer un passé bien troublant. Fabrice Pichon nous livre un passionnant récit sur les tueurs à gages, leurs exactions, leurs méthodes mais aussi et c'est plus rare, sur leurs doutes, leurs angoisses et - s'ils en ont- leurs états d'âme. Un roman original, diablement prenant. Mortel, en somme !





Toujours un bonheur de lire Fabrice Pichon, il n'a pas habitué ses lecteurs à des livres courts et c'est très bien de changer d'exercice.
J'approuve grandement, d'autant plus que c'est parfaitement réussi.

Un jeune couple est pris pour cible par un tueur à gages, alors qu'ils avaient toute la vie devant eux, alors qu'ils attendaient un enfant, alors qu'ils s'aimaient tant.
Seule Lisbeth s'en sort, mais à quel prix, d'ailleurs à la base c'était elle la cible...

Tout doucement, presque insidieusement, j'ai commencé à comprendre, une petite voix a commencé à chuchoter à mon oreille.
Non ce n'est pas ça, ce n'est pas possible, et là je me suis dit je m'écoute ou pas?

Je me demande sérieusement s'il y a beaucoup de tueurs à gages dans le monde, c'est assez tabou comme sujet, forcément, on ne trouvera pas de chiffres.
Je me souviens d'un documentaire sur un tueur qui s'est révélé faire les deux, tueur à gages et tueur pour son propre plaisir.
C'est d'ailleurs pour ça qu'il a dû se faire pincer, ne jamais mélanger plaisir et travail c'est bien connu.
Pas besoin d'aller bien loin, ça se passait en Corse.

J'ai bien failli lire "Protocoles fatals" d'une traite, il est vraiment prenant, j'ai souffert pour les personnages, la peine qu'ils ont prise est non seulement double, mais aussi d'une cruauté sans nom.
Oui je tiens à insister sur la douleur, autant physique que mentale, le ressenti est très fort, à la limite du supportable.
J'ai eu envie de mettre des "si" partout, et si ça ne s'était pas passé comme ça, et si ...
Je me suis faite bougée, remuée, wow.





Après des études de droit qu'il abandonne au profit des paillettes de son emploi de "G. O." dans un Club de vacances à Cannes, Fabrice Pichon se range des nuits de folie en intégrant une société d'assurances.
Ses lectures sont variées avec une longue traversée du désert littéraire, uniquement consacrée aux comics pendant son adolescence. La plume le chatouille dès le collège, encouragé par une prof de français qui préférait Georges Pierquin à Émile Zola.
En 2000, il est lauréat d'un concours organisé par le journal Le Bien Public et les quotidiens de Bourgogne avec un premier thriller diffusé sous forme de feuilleton pendant six mois.
Par la suite les idées s'entassent dans un coin de son esprit et la vie poursuit son cours. Chacun porte en lui ses propres déchirures, et quitter sa ville et ses racines à l'âge de douze ans fut certainement une de celles qui marqua Fabrice Pichon le plus profondément.
C'est peut-être ce qui l'amena à faire ses premiers pas dans l'univers du polar avec Vengeance sans visage, car ce qui n'a pas été aurait pu être.
Le passé est un personnage à part entière de ses écrits, et la dualité des êtres qu'il affectionne doit être une réminiscence des comics ingurgités à haute dose.
Aujourd'hui Fabrice Pichon partage son temps entre Dijon et la Franche-Comté, où il a retrouvé ses racines. 





vendredi 23 mars 2018

Un charmant petit village de Jean-Michel LECOCQ






Jean-Michel LECOCQ

Un charmant petit village















4ème de couverture :

La quiétude des habitants de Villecroze, petit village situé au coeur de la Provence verte, est chamboulée par la découverte du double suicide d'un couple, gérant d'une maison d'hôtes. Pour la forme une enquête est diligentée mais la gendarmerie confirme l'hypothèse du suicide et le procureur classe l'affaire.Le maire pourtant, est plus que troublé par la mort curieuse de ses administrés. Il s'en ouvre à son ami Jouve, une vieille connaissance de Sciences-Po, devenu directeur de la police judiciaire. Sans conviction mais par amitié, le grand flic missionne le commissaire Payardelle pour aller enquêter incognito sur place. Il sera hébergé par le maire qui le fera passer pour un de ses amis en villégiature. Le jour de son arrivée le quotidien régional Le Mistral reçoit une lettre anonyme donnant de biens curieux détails sur l'étrange disparition. Cette première missive sera suivie de bien d'autres... Un journaliste est dépêché sur place pour enquêter. Il reconnaît très rapidement en Payardelle un as de la PJ parisienne qu'il a déjà croisé dans le cadre d'une autre enquête...






Mais quelle sublime couverture, ça pourrait tout à fait être un village de chez moi dans le Lot, mais non c'est un peu plus loin dans le sud.

Mireille et Thierry Loret sont retrouvés morts sur leur lit, liés dans l'éternité par la main.
Fait étrange, car plusieurs éléments laissent à penser que ça ne peut pas être un suicide, ça ne colle pas à 100%.
Le Maire, fortement troublé par ce cas inhabituel dans sa petite bourgade, fait appel à un ami policier pour enquêter en off sur place.
Pendant ce temps, l'équipe éditoriale d'un journal reçoit une lettre anonyme dénonçant le crime et qui dément le suicide. 
Un de leurs journalistes est également envoyé dans le charmant village pour rendre un article rapidement...

Le petit village de Villecroze se voulait tranquille à la base, j'ai bien dit à la base, parce qu'il faut occulter les motards bruyants et les jeunes qui jouent les racailles.
Non en fait, je fais référence au couple retrouvé mort, parce que si ça arrange tout le monde de penser qu'il s'agit d'un suicide, il se pourrait que le procureur ait tiré des conclusions un peu hâtives. (no stress c'est dans le résumé)

Tour à tour, le lecteur va voir la progression de l'enquête avancer, soit grâce au policier qui séjourne chez le Maire, soit grâce au journaliste.
J'ai trouvé ce jeu très agréable, surtout rester discrets alors autant s'allier et ce journaliste apporte un vrai plus.

Comme dans tout village, certains oublient d'être avares de commentaires outranciers et n'hésitent pas à se confier.
L'enquête progresse assez rapidement, même si ce n'est pas aussi simple qu'il n'y parait.
Le final se déguste avec une rondelle de citron au bord du verre.






Jean-Michel LECOCQ est un auteur français né à BOGNY-SUR-MEUSE, dans les Ardennes, le 19 avril 1950. De formation littéraire, il complète son parcours universitaire par une formation en droit à La Sorbonne. A sa sortie de l'Ecole normale, il embrasse la carrière d'enseignant. Après un séjour professionnel au Canada, il enseignera quelques années dans les Ardennes avant d'exercer les fonctions d'inspecteur de l'Education nationale. Sa première apparition dans le monde de l'édition remonte à 1972, avec la publication, chez Millas-Martin, d'un recueil de poèmes. En 1992, il publie, sous l'égide de Centre régional de documentation pédagogique de Reims, un ouvrage consacré à l'enseignement du vocabulaire. Retiré dans le Var où il a terminé sa carrière en qualité d'Inspecteur d'académie, il publie, en 2009, son premier roman, "Le secret des Toscans", un polar historique dans lequel il dévoile sa passion pour l'Histoire. Avec "Le Christ jaune", paru en 2010, il change totalement de registre et entraîne le lecteur dans le milieu de la peinture et des musées, pour un second polar tout aussi palpitant que le précédent. Suivent, en 2012, "24", un nouveau thriller historique dont l'action se déroule dans le Paris de 1572, en 2013, "Portrait-robot", un polar entre Var et Ardennes. En 2014, il publie "Rejoins la meute !", un polar au cœur des Cévennes. Puis vient "Dans la mémoire de l'autre", en 2015, un polar azuréen. Enfin, en octobre 2016, il publie "Les bavardes", une enquête au cœur de la petite station balnéaire de Sainte-Maxime. 
Vous pouvez retrouver Jean-Michel Lecocq sur son blog http://www.mafabriquedepolars.com/

et sa page Facebook Jean-Michel LECOCQ. 
http://www.facebook.com/pages/Jean-Michel-LECOCQ/10938593251140



mercredi 21 mars 2018

Renart de Anne-Sophie MATRAT et Maureen CASULLI


Anne-Sophie MATRAT
et
Maureen CASULLI

Renart






4ème de couverture : 
Renart est malade, il rend visite à son oncle le loup Ysengrin. Ce dernier lui propose une soupe bien chaude pour le guérir. Or, à ce moment, Renart remarque la belle collection de chocolats de son oncle.





Louisa 8 ans :
Renart à l'air très rusé : "rouler son oncle dans la farine", attends je vais attraper tonton et je vais renverser un sac de farine sur le sol et je vais le rouler dedans. 🙆
Ils utilisent beaucoup d'expressions, c'est hyper bien.

Je le trouve bien dessiné, il ressemble presque à un chat et les chats c'est mon animal préféré. 😺
Le loup est bleu, faut demander pourquoi à l'illustratrice.

Renart trompe les gens avec plein de mauvais tours, j'ai trouvé l'histoire trop fascinante et j'ai aimé toute l'histoire.
Ma page préférée c'est quand le petit garçon l'a pris et à mangé toutes les sucreries de la camionnette.
Il s'est fait punir trois fois, mais c'est ma punition préférée. 👮





Anne-Sophie a toujours aimé la littérature... toujours. Comme une passion qui n'aura jamais de fin. Devenue éditrice de livres pour enfants, elle a eu envie d'écrire des histoires, elle aussi... Elle se glisse donc au milieu de son équipe d'illustrateurs et d'auteurs pour son plus grand plaisir !


















Je suis née en 1989 en Lorraine. Aujourd'hui, je vis près d'Angers où je m'adonne à ma grande passion : le dessin ! Je travaille essentiellement en numérique avec une tablette graphique (intuos), ma technique de prédilection est la peinture numérique, mais il m’arrive de dessiner au crayons ou à la plume. J’adore lire, BD, mangas, romans, nouvelles, tout y passe ! J’aime plus particulièrement les univers fantastiques.

lundi 19 mars 2018

Les secrets d'Amélie ANTOINE







Amélie ANTOINE

Les secrets













4ème de couverture :
Vous l’aimez plus que tout au monde.
Vous lui faites aveuglément confiance.
Vous ne rêvez que d’une chose :
fonder une famille ensemble.
Mais rien ne se passe comme prévu.

JUSQU’OÙ IRIEZ-VOUS POUR ÉVITER DE TOUT PERDRE ?





Je ne sais pas vous, mais moi j'adore les secrets et lire une telle quatrième de couverture me fait frétiller.

D'autant plus que j'ai déjà lu l'auteure et que j'aime ce qu'elle fait.

Mathilde est enfin enceinte après des années d'attente cruelle.
Elle doit mettre un peu d'ordre dans sa vie comme par exemple mettre un terme à sa relation adultère.
Mathilde aime bien inventer, mentir, c'est une fâcheuse manie chez elle.

J'ai vu dans ce personnage, une femme traversée de douleurs, des douleurs invisibles à l’œil nu, mais sacrément profondes.
Existe-t-il pire cruauté que de vouloir un enfant plus que tout et de ne pas parvenir à en avoir un?
La douleur doit être très vive, une vraie torture quotidienne.

Et devoir accepter l'idée que l'on a un enfant alors qu'on ne le souhaite pas, qu'on n'a rien demandé à personne.
Parce que c'est aussi un droit de ne pas avoir d'enfant.
Il faut dire que ce n'est pas anodin, on en prend au moins pour 20 ans alors autant que ce soit un choix volontaire.
Là tout de suite, vous avez envie de me dire, mais il suffit de se protéger très chère, nous sommes au 21e siècle.
Oui, mais on sait tous que la vie peut réserver des surprises, qu'on ne maîtrise pas tout.

Le destin est parfois parsemée de pièges et d’épreuves.
A chacun sa façon de se battre...
J'ai semé des petites pistes dans mon avis, sans en dire trop enfin je le crois, j'espère que votre curiosité est à son comble et que vous aussi vous aurez envie de découvrir Mathilde et ce qu'elle a été capable de faire... par amour...

Si j'ai été touchée ? Non plutôt massacrée, mais dans le bon sens, c'est ce que je veux ressentir en refermant un livre. 






Après avoir publié en 2011 un récit autobiographique, "Combien de temps", Amélie Antoine choisit l'autoédition en 2015 pour son premier roman, "Fidèle au poste", qui connaît très vite un immense succès numérique : plus de 250 000 lecteurs plébiscitent ce roman à suspense.
Il obtient en 2015 le premier Prix Amazon de l'autoédition, avant de sortir aux éditions Michel Lafon en mars 2016 puis aux Etats-Unis.
Son second roman, "Au nom de quoi", est d'abord publié sous le pseudonyme de Dorian Meune en mai 2016. Ce texte hommage revient sur la soirée du 13 novembre 2015 au Bataclan, par le biais de personnages fictifs.







lundi 12 mars 2018

Les chiens des Cairngorms de Guillaume AUDRU







Guillaume AUDRU

Les chiens des Cairngorms














4ème de couverture : 
« Je m'adosse à l'angle du chalet, un peu à l'abri du vent, le cul sur le sol dur et froid. Quatre lampées de Nikka pour réchauffer mon corps et ma conscience. Deux autres pour tenter de raisonner. Une dernière pour chasser la lassitude qui me gagne. Pour un peu, j'en voudrais à la terre entière. À mes parents, incapables de m'éduquer. À mon frère et ma sur, tellement effacés par rapport à ma personnalité. Au père Linley, dont les sermons n'ont fait qu'accentuer la colère qui sommeille en moi. Cette forêt, cette montagne n'ont plus rien à m'offrir. J'ai envie de quitter cet endroit. De m'installer dans un lieu un peu plus civilisé. De retrouver mes anciens camarades. Mais je sais que je suis seul. Duncan et Alisdair sont au trou et pour un certain temps. C'est en les dénonçant aux flics que j'ai assuré ma fuite au coeur des Cairngorms. »






Il s'agit de ma deuxième lecture concernant Guillaume Audru, il faudrait que je lise le premier, toujours à la bourre ces blogueurs.

Roy et Liam sortent de prison et devraient se présenter au poste de police tous les jours à 18h.
Le fils de Liam les conduit immédiatement à Cairngorms, c'est à dire bien trop loin pour respecter les règles.
Ça sent l'embrouille à plein nez...

Je me suis demandée avec curiosité, quelles étaient les intentions des compères franchement libres.
On peut dire que c'est cru et parfaitement à la hauteur de la finesse des personnages.
L'écriture est adaptée, c'est vraiment bien réalisé.

Sacré milieu de dégénérés, ce petit monde a été trié sur le volet et le casting est réussi.
Les enfants sont aussi cinglés que les parents, violences, abus sexuels, domination, alcoolisme, magouilles en tous genres et la liste est encore longue.
D'ailleurs, le sujet tourne autour de combats de chiens, business ô combien révoltant et cruel.
Ayant été accompagnée par un molosse, un amour de dogue argentin pendant 11 ans, je ne tolère pas qu'on puisse les maltraiter de cette façon voire les tuer.

L'histoire est prenante, l'adrénaline a fait battre mon petit cœur face au danger et aux scènes d'actions angoissantes.
Si Guillaume Audru a su conquérir la lectrice insatiable que je suis avec son précédent roman, ce dernier remporte également la mise.
Il laisse une très jolie impression de roman noir bien barré.






Guillaume Audru est salarié d'un centre d'appels dans la vie et auteur de polars à ses heures.
Il travaille pour un grand groupe privé et est aussi le vice-président de l'association poitevine "L'Instant Polar".
"L'île des hommes déchus" (2013), son premier roman, salué par la critique, a été récompensé par le prix Balai découverte 2014. 
“ Les ombres innocentes ”, un thriller social, a été publié en 2015.




vendredi 9 mars 2018

Harmony (princesse bla-bla) d'Anbleizdu et Mathilde LULL


Anbleizdu
et 
Mathilde LULL

Harmony (princesse bla-bla)






4ème de couverture : 
La princesse Harmony est une vraie pipelette. Curieuse de tout, elle arpente son château à longueur de journée pour commenter à ses parents ses découvertes et trouver toujours plus de sujets de discussion.





Louisa, 8 ans :
"De 5 à 505 ans", 505 ans c'est vraiment bizarre parce que c'est pas possible, je vais taper sur google "la personne la plus âgée du monde".👅

Au début, j'aime bien tous les bla-bla qu'il y a marqués parce que Harmony ne peut pas s'empêcher de parler et c'est marrant.
Maman a chanté une chanson de plein de bla-bla et j'étais morte de rire.😂

J'ai aimé tout le livre entier, ce qui veut dire qu'il était trop bien.💚

C'est saoulant quelqu'un qui parle tout le temps, j'aimerais pas l'avoir dans la maison Harmony.
S'il faut, elle va écouter mes secrets avec mes peluches et les dire partout.
Moi je ne parle pas tout le temps, écoute le silence, je ne parle pas toutes les trois secondes.🙊

Mon illustration préférée, c'est celle où Harmony a plus de voix et elle est assise dans son donjon.
C'est très, très joli et quand on n'a pas lu l'histoire et qu'on regarde les images, on voit que Harmony est un peu triste, mais pas carrément.👸

La dernière page de lecture est belle.
Note : A +++😇




Anbleizdu : Après avoir passé 2 ans à mettre en image les mots de mes auteurs, je me lance en 2014 dans l'écriture. Je crée des histoires imaginaires, un peu folles, qui, je l’espère, feront rêver les jeunes lecteurs.








Mathilde LULL : Petite, j'avais des étoiles dans les yeux en lisant des livres pour enfant. Plus grande, je décide donc d'inverser les rôles : je veux devenir créatrice d'étoiles. Guidée par mon âme d'enfant, je gribouille dans mes carnets de petits univers colorés où les souris sont reines, en espérant embarquer vos petites bouilles à nos côtés !



jeudi 8 mars 2018

De la terre dans la bouche d'Estelle THARREAU







Estelle THARREAU

De la terre dans la bouche














4ème de couverture : 
Les vieux de Mont-Éloi savent pourquoi ils s'aiment ou se détestent, même si les autres l'ignorent. La seule histoire à laquelle il faut croire est celle qu'ils ont écrite au musée de la Chênaie.
Elsa refusera cette vérité lorsque sa grand-mère lui léguera une maison perdue dans la forêt, à deux pas d'un village martyr.
Guerre. Occupation. Épuration.
Quarante années ne seront jamais suffisantes pour oublier et chasser les fantômes du passé !





Je dois dire que j'ai beaucoup aimé le premier roman de l'auteure, très différent et tant mieux, j'aime ses auteurs capables de commettre différents délits.

Elsa hérite d'une maison "la braconne", appartenant à sa grand-mère dont elle n'avait absolument pas connaissance, les clés sont accompagnées d'une enveloppe...

Basé sur un secret de famille en temps de guerre, le début du roman me happe en un rien de temps.
Elsa a été la fille d'une vraie working girl, trop occupée à s'occuper des autres enfants pour élever sa fille.
Cette culpabilité ressentie par les femmes qui travaillent n'est pas la même pour toutes.
Je suis touchée par ce passage de ma lecture, c'est tellement difficile à doser tout ça.

L'accueil dans le village où se trouve "la Braconne" va être peu engageant, ses habitants ne souhaitent pas raviver un passé meurtri.
D'autant plus quand la guerre 39-45 est concernée, en période de guerre on survit et pour survivre il faut parfois faire des choses abominables, que l'on n'aurait jamais faites en temps normal.

Elsa va fouiner et enquêter pour comprendre ce qu'a vécu sa grand-mère Rose.
Les livres sur la guerre sont pour moi des trésors, enfin c'est plus compliqué que ça, car ce qu'il s'y passe est plus moche que beau, enfin vous comprenez.
C'est un sujet tellement vaste à explorer avec sa résistance, la peur, les morts, l'entraide ou au contraire les dénonciations et les collabos.

Le lecteur va avancer pas à pas avec la jeune femme et attraper de nouveaux morceaux du puzzle.
Certains seront surprenants, d'autres difficiles à digérer...






Passionnée de littérature depuis l'adolescence, Estelle Tharreau parcourt les genres, les époques et les pays au fil des auteurs qu'elle rencontre. De cet amour de la littérature est née l'envie d'écrire. Ayant travaillé dans le secteur public et privé, elle vit actuellement en Franche-Comté où elle partage son temps entre sa famille et l'écriture.