mercredi 21 décembre 2016

Block 46 de Johana GUSTAWSSON







Johana GUSTAWSSON

Block 46
























4ème de couverture :
Falkenberg, Suède. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme.
Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.
Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie…
En Suède, Emily retrouve une vieille connaissance : Alexis Castells, une écrivaine pleine de charme spécialisée dans les tueurs en série.
Ensemble, ces deux personnalités discordantes se lancent dans une traque qui va les conduire jusqu’aux atrocités du camp de Buchenwald, en 1944.




J'ai longtemps vu passer des avis élogieux sur Block 46, rencontrer l'auteure a été l'occasion de la lire, et quelle rencontre, je suis tombée sous son charme.

Alexis et Alba sont très inquiètes pour leur amie Linnéa.
Cette dernière ne s'est pas présentée à une soirée plus qu'importante pour sa carrière de créatrice de mode chez Cartier.
Les deux amies n'hésitent pas à accompagner le conjoint de Linnéa en Suède, pour la retrouver et savoir pourquoi ils n'arrivent pas à la joindre...
Erich se retrouve dans un convoi où les gens ont été entassés comme du bétail, sans eau, sans nourriture, il ne peut que regarder les plus faibles mourir, au milieu des autres.
Que vont-ils trouver au bout du chemin ?

L'alternance entre le passé et le présent est très réussie, les chapitres sont courts et rendent la lecture confortable.
J'ai beaucoup aimé ce contraste saisissant où l'auteure est capable d'évoquer les contes d'Anderson et sur la page qui suit, de détailler une scène de crime plutôt vilaine.
Je pense que ça s'appelle avoir une grande maîtrise de son écriture.

Savoir que le grand-père de l'auteure a été déporté par les nazis apporte une touche glaçante, qui permet de réaliser d'autant plus qu'il s'agit de faits réels, même si on les imagine un minimum romancés.

Je me suis retrouvée face à du noir pur et dur et c'est tellement jouissif, pas de langue de bois, les scènes sont décrites de fond en comble.
Concernant la vie dans le camp de concentration, ou plutôt devrais-je dire la survie, ou la mort, c'est brut et ce qu'il s'y passe arrache les tripes.
Ce goût de réalité laisse une acidité dans l'estomac, j'aime les récits sur cette période qui sonnent comme un hommage, un respect, une trace.
Il est important de réaliser jusqu'où l'homme est capable d'aller pour assouvir sa cruauté.

Les sentiments se ressentent de façon particulièrement forte, j'ai ressenti la douleur de perdre un proche, la peur d'un monstre capable des pires tortures ou encore toute l'horreur de la guerre 39-45.
On peut dire que le courant est passé entre Block 46 et moi.
Je n'ai pas vu les pages passer, je ne me suis aperçue de rien, j'ai presque l'impression de sortir d'une séance d'hypnose. 
Mon seul but, ma seule envie a été de suivre le récit en me posant très peu de questions finalement, sauf qui et pourquoi bien entendu.

La profileuse a rendu l'enquête captivante et j'ai beaucoup aimé ses analyses.
J'ai eu l'impression de faire une confiance aveugle à l'auteure et même si elle devait me jeter dans la gueule du loup, je me suis laissée prendre par la main sans hésiter.
C'est un page-turner tout simplement.

Arrivée à la fin, je n'ai rien vu venir, j'ai pris un grand coup derrière la tête, c'était fabuleux.
C'est une évidence, Johana Gustawsson possède un énorme talent, c'est désormais une auteure que je vais suivre de près.
Ce petit tour dans les pays nordiques a été glacial et pourtant je suis prête à signer immédiatement pour y retourner. 
Et si vous aussi vous avez raté ce délicieux thriller à sa sortie, rattrapez-vous vite avec la version poche.



Née en 1978 à Marseille et diplômée de Sciences Politiques, Johana Gustawsson a été journaliste pour la télévision et la presse françaises. Elle vit aujourd’hui à Londres, en Angleterre. 

lundi 19 décembre 2016

Résultats du concours : Le noël des blogueurs 2016




Voila le moment tant attendu pour certains d'entre vous ... Merci à tous, nous n'en revenons toujours pas de ce fort taux de participation ! Ce concours est un véritable plaisir pour nous, mais il ne serait rien sans vous ! Nous souhaitons aussi remercier tous les auteurs qui ont relayé le concours, sans oublier notre auteur sans qui ce concours n'aurait pas été aussi ardu 😉 Monsieur Olivier Norek ..Nous avons reçu beaucoup de commentaires des plus sympathiques, enthousiastes et motivants pour entamer cette nouvelle année qui arrive.

Passons d'abord à la réponse de l'énigme avant le tirage au sort. Pour cela, nous vous remettons le texte !

Opération Carnaval.


Le couple avait laissé derrière lui quelques vitrines brisées, des bijoutiers éplorés et des flics sur les dents. Suivant un mode opératoire précis, ces braqueurs amoureux se déguisaient différemment à chaque fois et lorsqu’il fallut créer une cellule police spécialisée, le nom d’ « Opération Carnaval » sembla évident. Autant dire que toute la PJ parisienne était à leurs trousses et plus le montant de leurs forfaits grimpait, plus la crainte de les voir disparaître à jamais augmentait.
Inquiétude confirmée lorsqu’après cinq joailleries visitées, à raison d’une par semaine, ils ne firent plus parler d’eux pendant un mois entier.
Puis ce fut le coup de chance, comme on l’espère dans chaque enquête. Une femme de ménage d’un grand hôtel retrouva, coincé entre deux plinthes de parquet d’une chambre désormais vide, un diamant qu’elle crut être un faux. Nos policiers débarquèrent, confirmèrent l’authenticité du bijou, son origine crapuleuse et jetèrent la femme de ménage dans une profonde dépression lorsqu’ils en évaluèrent le prix. Les vidéosurveillances furent réquisitionnées et nos flics firent la connaissance du couple de braqueurs, sur un vieux moniteur télé en noir et blanc à l’image saccadée et légèrement parasitée. Une fois la chambre perquisitionnée de fond en comble, le gérant des lieux informa l’équipe de la PJ que le wi-fi de l’hôtel avait été utilisé pour un achat de deux billets d’avion.
Il était temps pour le capitaine en charge de l’opération de relire ses notes et de lancer l’opération :
Trois équipes d’intervention étaient parties à Roissy, images de vidéosurveillance en main pour retrouver les malfrats. La tenue vestimentaire de nos ennemis n°1 confirmait un voyage vers l’hémisphère sud. L’homme, de type méditerranéen, portait les cheveux gominés plaqués en arrière et affichait un sourire carnassier en tout temps. La femme ne cherchait visiblement pas la discrétion tant sa vulgarité attirait l’œil. Maquillée comme une voiture volée, look de cagole premier choix.
Dans la poubelle de la chambre, une lingette de 3cm carré, imprégnée d’éthanol et d’éther fut retrouvée, ainsi qu’une plaquette de médicaments sur laquelle on pouvait lire Procuta 40mg.
Dans un coin du bac de douche, les effectifs de l’identité judiciaire prélevèrent, sur une touffe de cheveux bruns oubliés, un liquide dont la composition chimique avait été analysée. Une composition qui permettait de passer d’un RGB 91 60 17 à un RGB 255 228 54.
Sur la table de chevet, un calendrier 2016/2017. La 12ème semaine était entourée de rouge, ainsi que la 48ème. Certains jours étaient aussi soulignés : le 12 mai, le 10 février, le 13 novembre, le 12 décembre, le 4 novembre, le 4 juillet et le 29 septembre.
Vous voici donc maintenant à Roissy, à la tête de l’ « Opération Carnaval », dans un océan de touristes, à la recherche de nos criminels. Vos policiers ont déjà bien travaillé et sélectionné pour vous quatre couples dont l’apparence physique pourrait correspondre au couple recherché.

Donc cela nous donne un homme brun, cheveux gominés (bon on fait comme on a pu 😋 ) en tenue d'été avec de l’acné (le procura) et une femme enceinte (le calendrier et les dates pour des prénoms de garçons), maquillée de façon vulgaire avec des lunettes en tenue d'été.
Il ne vous reste que deux possibilités :
Céline Evitable et David Cicode !

Place aux vainqueurs !























Je sais pas de Barbara ABEL










Barbara ABEL

Je sais pas























4ème de couverture : 
Une belle journée de sortie des classes qui vire au cauchemar. 
Une enfant de cinq ans a disparu. 
Que s'est-il passé dans la forêt ? 
À cinq ans, on est innocent, dans tous les sens du terme. 
Pourtant, ne dit-on pas qu'une figure d'ange peut cacher un cœur de démon ? 





Je lis Barbara Abel depuis maintenant quelques années et je ne rate pas une sortie, j'aime son style et sa façon de me bluffer.

Camille est une jeune mère de famille qui a succombé à la tentation et se retrouve à mener une double vie.
Mylène est institutrice, elle se rend compte qu'il manque une élève lors du retour d'une sortie scolaire.
Emma, un petit chou de cinq ans, a disparu, les enseignants organisent les recherches jusqu'au moment où il faut passer le relais et se rendre à l'évidence, la situation est grave... 

Je suis fâchée avec l'adultère, c'est un acte cruel mais, je peux comprendre et visualiser la routine de Camille.
Devenue plus mère et épouse corvéable à merci, que femme, on peut facilement imaginer qu'il n'y a qu'un pas à faire pour trouver cette saveur inédite et excitante.
Respirer le parfum de l'interdit et de la passion.
Les descriptions sont fabuleuses, vous rentrerez dans la vie de la jeune femme afin de comprendre ce qu'il s'y passe. 

J'ai beaucoup aimé me questionner et explorer ce qu'il peut se passer dans la tête d'une petite fille de cinq ans, l'âge de l'innocence et de la candeur.

Qu'il est agréable de rester sur une impression de beauté concernant l'écriture, ça marque, le choix des mots, la fluidité.
Une belle écriture superposée à un récit prenant et palpitant ça ressemble assez à la perfection, si elle est possible.
Ce n'est pourtant pas la première fois que je me fais avoir, si je lis un roman de l'auteure le soir et bien c'est simple, je n'arrive pas à décrocher pour partir me coucher.
Il est juste impossible de se dire : je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. 
Impossible de refermer le livre sur une scène au suspense insoutenable et elles sont nombreuses.

Voir son enfant disparaître, n'est-il pas un pur cauchemar pour tout parent?
Imaginer mille scénarios, tous plus horribles les uns que les autres, ne pas savoir...
Barbara maîtrise son sujet et appuie là où ça fait mal, très mal, la pression psychologique est à la limite du soutenable.
Elle rend son histoire douloureuse, grinçante et n'hésite pas une seconde à maltraiter son lecteur, il faut dire que c'est tellement bon.

Ce dernier roman m'a fait une très forte impression, j'en ressors un peu courbaturée et boiteuse...
J'ai vu une toile d'araignée se tisser doucement et méthodiquement autour de sa proie.
Quand le piège se referme il est trop tard, la proie suffoque et étouffe, mais avant de finir massacrée, elle va devoir affronter ce moment ignoble que personne ne voudrait avoir à vivre.
On peut parler de solde de tout compte ou encore dire passer à la caisse...

Quel magnifique travail, quelle magnifique réflexion, ne me demandez pas quel roman j'ai préféré, je vous répondrais : je sais pas, même si j'ai une vague idée.





Barbara Abel est une auteure belge de romans policiers.
Après avoir suivi à 15 ans des cours de théâtre à l'Académie d'Etterbeek, elle étudie à l'Université Libre de Bruxelles où elle obtient une licence en philologie romane. Elle s’inscrit ensuite à l’École d’interprétation du Passage de Paris, puis exerce pour un temps le métier de comédienne et participe à des spectacles de rue.
À 23 ans, elle écrit sa première pièce de théâtre, "L'Esquimau qui jardinait", qui est montée avec succès sur des scènes bruxelloises et au Festival de théâtre de Spa. 
Elle se lance peu après dans l'écriture, publie quelques textes dans différentes revues et, en 2002, un premier roman policier, "L'Instinct maternel", lauréat du Prix du roman policier du festival de Cognac. 
Elle fait ensuite paraître d'autres récits de suspense qui évoquent souvent des milieux familiaux étouffants où germent délits et folie.
Elle assure également des chroniques culturelles diffusées sur Arte Belgique. Elle a collaboré à l'émission "Cinquante Degrés Nord" diffusée sur Arte Belgique et la RTBF.
Son roman "Un bel âge pour mourir" paru en 2003 a été adapté pour France 2 avec Marie-France Pisier et Emilie Dequenne dans les rôles principaux.
S'ensuivent "Duelle" en 2005, "La mort en écho" en 2006, "Illustre inconnu" en 2007, "Le Bonheur sur ordonnance" en 2009, "La brûlure du chocolat " en 2010, "Derrière la haine" en 2012 (Prix des lycéens de littérature belge 2015), "Après la fin" en 2013, "L'innocence des bourreaux" en 2015 et "Je sais pas" en 2016.
Ses romans sont traduits en allemand, en espagnol et en russe...


lundi 12 décembre 2016

D'occase de Marc FALVO








Marc FALVO

D'occase























4ème de couverture : 
D'occase, c'est l'histoire d'un jeune type dont le nom ne vous dira rien. Pas plus méchant qu'un autre, il essaye d'être auteur et essaye d'aimer une femme. Mais il a des problèmes parce que, comme beaucoup d'hommes, il ne sait pas faire deux choses en même temps. Et puis, tout le monde s'en mêle. Sa famille parfois encombrante. Une vieille gloire odieuse. Son éditeur un peu canaille. Ses potes. Celui qui revient de sa cambrousse sans crier gare, celui qui meurt pendant un concert de rock. Celui qui pète un plomb sur le chantier de sa nouvelle véranda. Entre virées éthyliques et dédicaces rocambolesques, de galères en galères, le jeune type mène sa barque avec une bonne dose d'humour ou d'inconscience, c'est selon. Enfin, il essaye, on vous a prévenus. Car depuis le plongeoir de cette vie, il saute les yeux fermés.





A chaque fois que je démarre une nouvelle lecture, je me demande comment l'auteur va démarrer son roman, c'est presque une appréhension.
Je me focalise sur cette première ligne, ce premier paragraphe, en imaginant que ce doit être les plus durs à trouver.
Je n'y connais pourtant rien en écriture, on a parfois des idées fixes et dans ce roman "D'occase", concernant cette première ligne et ce premier paragraphe, je suis tombée sur une introduction étonnante, mais il n'y a que Marc Falvo pour vous faire un effet pareil.

D'ailleurs, c'est son neuvième roman que je lis, on peut clairement parler de diversité, avec des styles très différents.


Un jeune auteur commence à vendre son premier roman, il a vraiment du mal à croire que ça lui arrive à lui.
Les rencontres avec le public, voir des lecteurs lire son livre dans le métro...
Il a du mal à croire que peut-être, il n'est plus le déchet inutile que lui renvoyait son miroir.
Son ami Vincent lui demande de l'aider dans la réalisation de travaux sur sa résidence secondaire et c'est avec plusieurs de ses potes, qu'ils vont passer la semaine.
Un bon moyen pour s'oxygéner et sortir de chez lui, sauf que tout ne va pas être des plus simple...

Je n'attendais pas du tout l'auteur (le vrai) sur ce terrain là, un terrain glissant, casse-gueule même et c'est réussi.
De la littérature générale, sans meurtre, sans la moindre goutte de sang, mais en gardant sa patte décontractée habituelle et au combien efficace.

J'ai suivi le quotidien d'un jeune écrivain, où comme dans la vraie vie, rien n'est facile, rien ne tombe tout seul.
J'ai aimé voir avec ses yeux et vivre de ses écrits reste rare, celui qui se lance peut s'y casser les dents très facilement.
Vous plongerez aussi dans les travers de sa maison d'édition, il est possible que l'on ait une vision tronquée de ces corps de métier littéraire.
Certains y voient un rêve, mais est-il aisé à transformer en réalité?

Un sort bancal qu'il convient peut-être de redresser, afin de vivre un peu plus normalement.
Si toutefois la normalité à une définition précise.
Vouloir payer ses factures et être heureux semble être une bonne approche.

J'ai apprécié ma lecture et j'ai bien compris que Marc Falvo n'a pas dit son dernier mot, il a plusieurs cordes à son arc et je suis très curieuse de savoir dans quel style sera le prochain roman.






Marc Falvo est écrivain, auteur de romans policiers, dramaturge et scénariste. 
Il intègre la formation Médiation Culturelle en 2002 à l’université Lille 3. A la fin de sa première année, il se spécialise en cinéma, avant d’obtenir en 2007 sa licence en théâtre.
Auteur d'"Un os à ronger" (2013), il publie "L'origine du blues" en 2014. 
Il écrit également sous différents pseudonymes notamment Bob Slasher ("Bloody Gloves", 2016) et Chris Anthem ("Cavaliers de l'orage", 2016). La conception graphique de deux romans est réalisé par Bertrand Binois (Bertrand B.).
Marc Falvo réside à Lille. 

mercredi 7 décembre 2016

Ze Indice - Noël des blogueurs 2016




HO HO HO Bonjour les ami(e)s !
Tout d’abord, on vous remercie à genoux d’être venus aussi nombreux participer à notre Noël des Blogueurs ! On n’avait pas prévu un tel succès, on est tout serré sur nos 8 blogs maintenant, on arrive à peine à y mettre un pied.
Alors, évidemment, on vous remercie chaleureusement d’avoir mené l’enquête avec nous.
On croule sous les participations mais beaucoup d’entre vous n’ont pas trouvé la bonne réponse. Oh zut… C’est ballot…
Certains nous disent qu’on est trop dur avec vous… Certains nous disent que c’est pas juste… Certains nous disent « on mérite une seconde chance »…
Héhé oui oui on le savait !
Bon, on ne peut pas vous laisser dans cet état, ce ne serait pas charitable à l’aube de Noël… Qui va remplir vos chaussettes sous le sapin si on ne vous aide pas un peu ?
C’est vrai, l’esprit de Norek, c’est encore mieux que l’esprit de Noël et l’auteur, Olivier de son prénom, dans sa grande mansuétude et surtout avec sa force de persuasion légendaire (une Kalachnikov qu’il a volé dans une cave du 93, en bas de chez lui quoi !) nous a obligé à vous mâcher le travail.
Du coup, chacun des 8 blogueurs participants va vous révéler un indice sur son blog pour vous faciliter la tâche.
« Oohh merci z’êtes trop sympas ! »
C’est vrai qu’on est sympa 
D’autant que même si vous avez déjà participé et donné une mauvaise réponse, vous pouvez participer de nouveau. Si c’est pas esprit de Noël, ça…
Allez, à vos marques, jouez !!!
Pour (re)lire l’énigme et les modalités du concours, cliquez sur ce lien !







Indices des autres suspects :
The love book (Mélie)
Emotions (Yvan)

mardi 6 décembre 2016

Qui père gagne de Cicéron ANGLEDROIT








Cicéron ANGLEDROIT

Qui père gagne





















4ème de couverture :
Attention, cet ouvrage comporte certaines scènes pour adultes et un vocabulaire susceptibles de choquer les âmes chastes... Se savoir « né de père inconnu », comme on dit, et retrouver, quelque quarante ans plus tard, cet inconnu fracassé sur sa table de cuisine, c'est tout Cicéron, ça ! 
Découvrir que René a une maîtresse, ça décoiffe aussi pas mal. Quant à ces honnêtes commerçants en articles de souvenirs pieux « made in China », que viennent-ils faire dans cette embrouille ? Vous mourez d'envie d'en savoir plus ? Eh ben ça tombe vraiment bien, car tout est dans ce formidable bouquin que vous ne lâcherez qu'une fois sa lecture terminée!
Mise en garde de l'éditeur : de nombreux cas d'addiction ont été rapportés. Cette addiction semble irréversible et définitive. Toutefois, à ce jour, aucune plainte n'a été enregistrée.




Avec Cicé, on sait qu'on va passer un bon moment, son truc c'est le polar humoristique.
Si vous êtes de nature curieuse, lisez mon avis sur le précédent de la série.

Série que vous pouvez prendre en cours de route, d'ailleurs j'aime beaucoup le format poche de ce dernier.

Cicéron Angledroit est détective, il est chargé par le commissaire Saint Antoine, de vérifier si son impression d'être cocufié est juste. 
Entre ses diverses maîtresses et ses potes de bistro, c'est un homme particulièrement occupé.
Il va mettre le doigt dans un engrenage qu'il ne parviendra plus à contrôler...

Mais comment fait l'auteur pour dégoter des jeux de mots aussi marrants et des tournures détournées, le titre donne une idée.
Ne riez pas, je n'ai pas ce talent, on fait comme on peut et on a le style ou on l'a pas.
Avec Cicéron impossible de lutter, c'est inné, les boulettes pleuvent naturellement.

J'apprécie cette ambiance de détective privé rétro, adepte du bistro et des situations loufoques.
Le personnage principal est particulier et peu fréquentable, mais attachant malgré tout.
Certaines scènes sont chaudes, âmes délicates vous êtes prévenues.

Que l'auteur parle à son lecteur, enfin le personnage plutôt, je vous ai perdu là ? non c'est pas dur à comprendre, bref je disais que c'est une caractéristique que j'aime et qui me fait rire.
Je le dis à chaque fois que je la croise donc je me répète, mais j'assume mes radotages.

Pour faire clair, un p'tit Cicé c'est bon pour la santé, tu vas rire et te détendre tout en restant dans le polar.





Banlieusard pur jus, l’auteur - de son vrai nom Claude Picq - est né en 1953 à Ivry, ceinture verte de Paris transformée depuis en banlieue rouge.
« Poursuivi » par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu’au bac, il est entré dans la vie active par la voie bancaire.
Très tôt il a eu goût pour la lecture : Céline, Dard, Mallet… Et très tôt il a ressenti le besoin d’écrire.

vendredi 2 décembre 2016

Les dernières paroles des condamnés à mort de Stéphane BOURGOIN







Stéphane BOURGOIN

Les dernières paroles des condamnés à mort






















4ème de couverture : 
Réunis pour la première fois, voici les derniers mots de centaines de condamnés à mort exécutés à travers les âges et les continents depuis que la peine capitale existe. Ils ont été prononcés sous des potences,  des échafauds, dans la chambre d'exécution, juste avant l'injection létale, l’électrification ou la décapitation. Le condamné est attaché, menotté ou sanglé à une civière. Les paroles que vous allez lire sont reproduites dans leurs termes exacts et Stéphane Bourgoin livre le récit détaillé du dernier jour de ces hommes, du réveil au dernier repas, jusqu’à leur dernier souffle. Figées à l’instant crucial et fatidique, ces voix d'outretombe sont poignantes, étranges, défiantes, parfois humoristiques, mais toujours inoubliables. Certains prient, livrent des messages d’amour, d’amitié, de remerciements, d’autres demandent pardon, crient leur innocence, lancent une dernière provocation, vont jusqu’à l’ultime tentative. Quand d’autres démontrent que leur indifférence au monde ou leur haine restent inchangées. La mort nous attend tous, au bout du chemin, mais seuls les condamnés à la peine capitale en connaissent le jour et l’heure. Bienvenue sur le dernier rivage. Plus grand spécialiste mondial des tueurs en série, auteur d'une cinquantaine d'ouvrages traduits dans vingt langues, Stéphane Bourgoin a interviewé à ce jour plus de soixante-dix serial killers. Les dernières paroles des condamnés à mort est l'aboutissement de trente-cinq ans de rencontres dans le couloir de la mort.?Spécialiste mondialement reconnu des tueurs en série, auteur d’une vingtaine d’ouvrages et d’une centaine de documentaire télévisés, Stéphane Bourgoin a rencontré et interviewé plus de 70 serial killers à ce jour.




J'ai eu la chance d'assister à une conférence donnée par Stéphane Bourgoin, entre autres et j'en suis ressortie particulièrement impressionnée.
L'auteur a dépeint son parcours et son expérience auprès des tueurs en série, c'est juste unique.

On pourrait se demander d'où vient cette fascination pour les tueurs en série ou encore la mort, pourtant on ne les aime pas vraiment à la base.
Comme nous n'avons pas de qualifications en psychologie, j'ai envie de dire peu importe, l'important avec la littérature est de se cultiver et de s'éclater. 
Dans son roman, l'auteur partage les dernières paroles de centaines de condamnés à mort, avant leur dernier souffle et l'idée que tout est vrai va vous arracher bien des frissons.

Il est relayé diverses méthodes d'exécution anecdotiques.
Le sujet exploite et passe en revue les méthodes mais aussi les exécuteurs dits bourreaux ou bourrelles.
Nous sommes dans le réel, une réalité passée voire historique, avec ses changements et ses évolutions au fil des siècles et à travers le monde.

Je m'attendais à trouver une sorte de documentaire et ce n'est pas tout à fait le cas, l'auteur a su composer son roman de façon à mixer des faits historiques mais romancés par moment et à inclure, à contrario, des paroles reportées au mot près.
C'est rédigé judicieusement et il n'y a qu'à se laisser guider.

Dire qu'en France en 1977, était guillotiné le dernier homme, chacun son avis sur le sujet, là n'est pas la question mais ça semble hallucinant et tellement proche dans le temps. 
J'ai beaucoup appris et j'étais loin d'imaginer que toutes ces méthodes barbares n'étaient pas calées à la perfection, j'en frissonne encore.
D'ailleurs, j'ai découvert avec stupeur et amusement qu'un bourreau portait mon nom de famille, une petite recherche sur google s'est imposée, brrr.

Je tiens à saluer la maison d'édition, qui se distingue par des publications atypiques.
Pourquoi prendre un chemin commun quand le lecteur lambda est à la recherche de toujours plus de plaisir littéraire et d'originalité.
Je trouve que ça déchire carrément et j'ai bien l'intention de suivre leurs parutions avec la plus grande attention.

Pendant ma lecture, l'idée de jeûner a effleuré mon esprit, vous comprendrez pourquoi quand ce sera votre tour de tenir cet ouvrage dans vos mains.
Je vous souhaite même un bon appétit par avance quand vous passerez à table.
J'espère avoir sauvagement aiguisé votre curiosité, à vous de jouer.







Le spécialiste de criminologie (notamment dans l'étude du tueur en série) et de roman noir Stéphane Bourgoin, multiple bestseller, rejoint les éditions Ring  en tant qu'auteur et directeur des collections Murder Ballads (documents et biographies criminelles) et Train de nuit (romans noirs, thrillers). Son premier document paraîtra début 2013Le site officiel des éditions Ring est en ligne à l'adresse www.ring.fr - Son lancement officiel est prévu au 16 juillet 2012.

jeudi 1 décembre 2016

Le noël des blogueurs 2016




Pour la troisième année, le groupe des blogueurs relance le méga-concours pour fêter dignement cette fin d'année !

Le principe est simple, vous devez vous glisser dans la peau d'un flic et mener une enquête !

Dans un premier temps, vous devez lire le petit texte ci-dessous. J'en profite pour remercier chaudement notre ami et auteur Olivier Norek pour sa participation à la création de cette intrigue policière.

Dans un second temps, chaque blog participant vous proposera des photos de suspects sous ce même article.

C'est un jeu de déduction, une sorte de "qui est-ce" de votre enfance ! Lisez bien le texte, trouvez les indices glissés dedans, ils vous permettront de faire un portrait-robot ! N'hésitez pas à vous munir d'un papier et d'un stylo .

Passons tout de même aux choses sérieuses ! Les Lots !


N'oublions pas les blogs (enfin les suspects  !)


The love book (Mélie)
Emotions (Yvan)

Nous ne vous demandons pas d'aimer ou de suivre tous ces blogs, mais nous vous le conseillons fortement !

Ce concours est ouvert au Monde.  Nous ne sommes pas responsables en cas de perte ou détérioration du gain par le transporteur, de plus comme chaque blogueur y va de ses propres deniers aucun lot de compensation ne sera envisageable.


Il ne vous reste plus qu'à nous faire parvenir le nom des coupables par mail noeldesblogueurs@yahoo.com, vous avez jusqu'au 15 décembre inclus. Et nous mettre l'adresse du lien du partage du concours, les livres pour lesquels vous participez ainsi que votre pseudo (si vous ne souhaitez pas donner votre nom pour l'annonce des gagnants) Attention assurez-vous que le statut du partage est bien en mode public.


Rendez-vous le 19 pour le tirage au sort ! Bonne chance à tous !

                                                   Opération Carnaval.

Le couple avait laissé derrière lui quelques vitrines brisées, des bijoutiers éplorés et des flics sur les dents. Suivant un mode opératoire précis, ces braqueurs amoureux se déguisaient différemment à chaque fois et lorsqu’il fallut créer une cellule police spécialisée, le nom d’ « Opération Carnaval » sembla évident. Autant dire que toute la PJ parisienne était à leurs trousses et plus le montant de leurs forfaits grimpait, plus la crainte de les voir disparaître à jamais augmentait.
Inquiétude confirmée lorsqu’après cinq joailleries visitées, à raison d’une par semaine, ils ne firent plus parler d’eux pendant un mois entier.
Puis ce fut le coup de chance, comme on l’espère dans chaque enquête. Une femme de ménage d’un grand hôtel retrouva, coincé entre deux plinthes de parquet d’une chambre désormais vide, un diamant qu’elle crut être un faux. Nos policiers débarquèrent, confirmèrent l’authenticité du bijou, son origine crapuleuse et jetèrent la femme de ménage dans une profonde dépression lorsqu’ils en évaluèrent le prix. Les vidéosurveillances furent réquisitionnées et nos flics firent la connaissance du couple de braqueurs, sur un vieux moniteur télé en noir et blanc à l’image saccadée et légèrement parasitée. Une fois la chambre perquisitionnée de fond en comble, le gérant des lieux informa l’équipe de la PJ que le wi-fi de l’hôtel avait été utilisé pour un achat de deux billets d’avion.
Il était temps pour le capitaine en charge de l’opération de relire ses notes et de lancer l’opération :
Trois équipes d’intervention étaient parties à Roissy, images de vidéosurveillance en main pour retrouver les malfrats. La tenue vestimentaire de nos ennemis n°1 confirmait un voyage vers l’hémisphère sud. L’homme, de type méditerranéen, portait les cheveux gominés plaqués en arrière et affichait un sourire carnassier en tout temps. La femme ne cherchait visiblement pas la discrétion tant sa vulgarité attirait l’œil. Maquillée comme une voiture volée, look de cagole premier choix.
Dans la poubelle de la chambre, une lingette de 3cm carré, imprégnée d’éthanol et d’éther fut retrouvée, ainsi qu’une plaquette de médicaments sur laquelle on pouvait lire Procuta 40mg.
Dans un coin du bac de douche, les effectifs de l’identité judiciaire prélevèrent, sur une touffe de cheveux bruns oubliés, un liquide dont la composition chimique avait été analysée. Une composition qui permettait de passer d’un RGB 91 60 17 à un RGB 255 228 54.
Sur la table de chevet, un calendrier 2016/2017. La 12ème semaine était entourée de rouge, ainsi que la 48ème. Certains jours étaient aussi soulignés : le 12 mai, le 10 février, le 13 novembre, le 12 décembre, le 4 novembre, le 4 juillet et le 29 septembre.
Vous voici donc maintenant à Roissy, à la tête de l’ « Opération Carnaval », dans un océan de touristes, à la recherche de nos criminels. Vos policiers ont déjà bien travaillé et sélectionné pour vous quatre couples dont l’apparence physique pourrait correspondre au couple recherché.

Bonne chance. 
                                                                                                                                                                        Olivier Norek



Suspect :





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