jeudi 28 février 2019

Réveille-toi ! de François-Xavier DILLARD






François-Xavier DILLARD

Réveille-toi !
















4ème de couverture : 
C'est lorsque vous vous réveillerez que le cauchemar va vraiment commencer...
Basile Caplain est un greffé du cœur qui vit reclus, sans travail ni perspective. Sa seule obsession : dormir le moins possible, car ses nuits sont peuplées de cauchemars. Son unique ami, Ali, le gérant d'une station-service, est passionné par les faits divers. Un soir, ce dernier lui parle du meurtre barbare d'une jeune femme. Or, ce crime atroce, c'est exactement le rêve que Basile a fait deux jours plus tôt... 

Paul est un paraplégique de dix-huit ans, génie de l'informatique, qui développe pour la police scientifique un programme baptisé Nostradamus – un algorithme révolutionnaire devant permettre de réaliser des portraits-robots hyperréalistes des criminels présumés. 

Alors que des meurtres sauvages sont perpétrés à Paris, la police judiciaire met sur le coup son meilleur atout : le Dr Nicolas Flair, psychiatre mentaliste, qui a déjà résolu de nombreuses affaires. 
Lorsque les chemins de ces trois protagonistes se croiseront, l'Inconscient, la Science et la Psychiatrie vont devoir collaborer pour essayer d'arrêter le pire des monstres...






La 4ème de couverture est alléchante et promet un thriller d'enfer.
Il faut dire qu'à chaque lecture des romans de l'auteur, je passe un moment extra.

Basile a subi une greffe du cœur et depuis il a des insomnies plus ou moins forcées à cause de cauchemars d'une grande violence.

Il va se rendre compte qu'un tueur massacre des jeunes femmes dans la région, de la même façon que ses cauchemars...

Les romans de François-Xavier Dillard sont tous d'une fluidité incroyable et c'est très agréable quand ça file tout seul de la sorte.

Dans ce dernier thriller, les meurtres sont violents, niveau ressenti, le lecteur est à bloc forcément.
J'ai d'ailleurs prié très fort pour que la jeune femme kidnappée s'en sorte.

Du côté de l'enquête, il y a des policiers, mais il y a surtout un petit surdoué, qui a inventé une application permettant de retrouver des criminels.

Cette option se révèle originale, belle idée.

Plusieurs personnages ont des problèmes personnels relativement graves et se voir introduire dans leurs familles est carrément envoûtant.

Cela n'entrave en rien l'enquête en cours, mais la création de ce parallèle fait saliver.
Et si vous rajoutez la réouverture d'un cold case pour confronter la nouvelle application "Nostradamus", dont le dénouement est indescriptible, c'est très fort.

La fin est joliment travaillée, on termine en beauté et du coup je n'ai pu décrocher de ma lecture.







François-Xavier Dillard sort son premier livre, "Un vrai jeu d'enfant", aux éditions Fleuve noir en janvier 2012. Encouragé par deux nominations pour le prix Polar Cognac et le prix Plume de Cristal de Liège, son éditeur lui fait confiance et l'auteur récidive avec "Fais-le pour maman" en 2014. Egalement nommé pour le prix Polar de Cognac, ce roman obtiendra en 2017 le prix Pocket des nouvelles voix du Polar pour son édition poche.
En 2016 l'auteur propose un roman à quatre mains, "Austerlitz 10,5" aux éditions Belfond, un thriller d'anticipation autour de la crue de la Seine qu'il co-écrit avec Anne-Laure Béatrix, Directrice des relations extérieures du Louvre.
En juin 2017 sort aux éditions Belfond "Ne dis rien à papa", thriller psychologique clin d'œil à "Fais-le pour maman", présélectionné pour le prix Polar de Cognac 2017.
Marié et père de trois enfants, Agathe, Castille et Gaspard, François-Xavier Dillard vit à Tours. 



mercredi 27 février 2019

Je te hais de Gilles CAILLOT






Gilles CAILLOT

Je te hais














4ème de couverture :
Flic tourmenté, le capitaine Marc Kasowski aimerait pouvoir tirer un trait sur les horreurs de son passé. Mais comment oublier son père, ce bourreau qui a assassiné sa mère et sa sœur  ? Surtout au moment où celui-ci va sortir de prison…
Alors que le policier lutte contre ses terribles souvenirs d’enfance, un petit garçon et une fillette disparaissent. Et le kidnappeur envoie aux parents une lettre glaçante dans laquelle il détaille la manière dont ils les a tués.
Cette affaire, qui rappelle étrangement à Marc ce qu’il a lui-même vécu, risque de faire vaciller son fragile équilibre psychologique. Pour parvenir à démasquer le meurtrier, il va devoir plonger dans les abîmes de son histoire familiale. Et le prix à payer pour sa rédemption risque d’être terrible…  







Je suis habituée au style dur et parfois gore de l'auteur et ce, depuis maintenant un bon nombre d'années.

Marc et son collègue, et ami Sylvain, interviennent sur le braquage d'une bijouterie.
Marc se bloque et regarde son collègue partir bille en tête, sans intervenir.
La mort de Sylvain a été filmée, les conséquences pour le survivant seront doubles... 

Le récit attrape le lecteur pour ne plus le laisser reprendre sa respiration, il est passionnant.
On ne va pas se mentir, ce thriller est pour cette catégorie de lecteurs qui n'a peur de rien et qui est habituée à une telle rudesse.
Il n'est pas à mettre entre des mains inexpérimentées.
Certains passages sont difficiles à lire, ils sont heureusement brefs et apportent une vision cauchemardesque au roman.

Marc a deux vies, il y a son enfance assassinée et son activé actuelle de flic.
Il est évident qu'on peut difficilement guérir d'un tel passé, toute sa vie d'adulte repose sur ses cicatrices invisibles qui suintent.
Il va en baver, ses démons ne vont pas tarder à le rattraper.
D'ailleurs, peut-on se remettre d'être passé entre les mains d'un monstre? Ce même monstre qui vous a tout pris. Absolument tout.

La pression est tellement forte, qu'on a l'impression que tout va nous exploser au visage.
L'accent est mis sur la peur et le suspense.
Jusqu'au bout de ma lecture, je me suis demandé où commençait la réalité et où s'arrêtait le délire de ce personnage principal torturé.
L'envie de connaître le dénouement est très forte, de comprendre le pourquoi du comment de cette sordide affaire.

Petit bémol sur les passages traitant de la pédophilie, personnellement je ne prends aucun plaisir à les lire.
N'ayez crainte, je reste sur une très bonne impression, car nous sommes face à un excellent thriller.





Né en 1967 à Lyon il a toujours été un grand passionné de littérature fantastique et de romans noirs. Il a connu mes premiers émois littéraires en lisant des auteurs tels que Stephen King, Jack Vance, Jean-Christophe Grangé et plus récemment Maxime Chattam. Consultant dans les technologies de l'information, rien ne le destinait à devenir un auteur de romans policiers. 



lundi 25 février 2019

Shan, la fille aux mains d'or de Silvia BANDAS & Maria JOAO RAIMUNDO





Silvia BANDAS
&
 Maria JOAO RAIMUNDO

Shan, la fille aux mains d'or











4ème de couverture :
Par une froide après-midi de fin d’hiver, dans un village isolé de l’Empire du Milieu, Lian donnait naissance à une jolie petite fille prénommée Shan.
Ainsi débute l’histoire de cette fillette au destin surprenant. L’auteure emmène son jeune lecteur dans un joli voyage au cœur de la Chine traditionnelle, et baigne ce conte dans une ambiance de merveilleux qui ravira les enfants. 




Louisa, 9 ans :
C'est pas très gentil d'abandonner les filles à sa naissance, c'est sexiste et raciste. 👶
Après, c'est triste, mais c'est parce que les parents sont pauvres.
Ça pourrait être dangereux de mettre Shan devant la porte d'un inconnu, c'est moins dangereux de la passer à des amis, qui ont de l'argent.
C'est pas un animal de compagnie, notre chatte, on nous l'a donnée, mais c'est pas un enfant ! 😻

L'histoire est trop bien et c'est bien de voir des légendes dans les livres.
J'ai aimé toute l'histoire.
Mon moment préféré c'est quand Shan rencontre Tao. 💑
Tout se passe toujours en France et ça énerve, faut un peu changer et là c'est pas dans le pays si réputé.
C'est vers le continent asiatique sûrement. 👲

Donc oui je le conseille aux enfants, aux pauvres pour savoir qu'il y a pire peut-être et pour les enfants riches, ça fait pas de mal de lire ça, ça leur fera comprendre des choses. 💲
Nous on n'est pas riche, mais on est parfait en budget et j'ai compris que quand on est pauvre, parfois tout peut changer. 💟





Silvia Bandas est une auteure de livres pour enfants.
Elle a suivi des cours de puéricultrice, et a interrompu ses études en sixièmes années.
Elle est concierge d’une résidence à Bruxelles.
Site : http://silvia-bandas.iggybook.com/fr/ 



mercredi 20 février 2019

Inexorable de Claire FAVAN





Claire FAVAN

Inexorable















4ème de couverture :
Vous ne rentrez pas dans le moule ? Ils sauront vous broyer.
Inexorables, les conséquences des mauvais choix d'un père.
Inexorable, le combat d'une mère pour protéger son fils.
Inexorable, le soupçon qui vous désigne comme l'éternel coupable.
Inexorable, la volonté de briser enfin l'engrenage...
Ils graissent les rouages de la société avec les larmes de nos enfants.






L'auteur de la préface est Gabriel Favan, le fils de Claire Favan, il y parle de la différence et du handicap à l'école.
Quelques secondes ont suffi à me dresser les poils sur les bras.
J'ai été prévenue à plusieurs reprises, ce roman n'est pas un thriller et ne doit pas être lu comme un thriller.
J'aime tellement l'autrice, (tiens ça change autrice, j'aime bien) que peu importe le style, je veux tout lire d'elle, je suis une inconditionnelle, sans parler que le fait de se renouveler ne fait pas de mal. 
D'ailleurs, j'ai vite senti que le sujet allait me toucher, j'ai une petite fille différente ou presque différente et j'ai connu les galères dans ces écoles totalement inadaptées, où les enfants doivent rentrer dans des cases. 

Alexandra tombe de haut quand la police fait irruption chez elle, pour interpeller son mari.
Milo, petit garçon de 4 ans, est traumatisé par la violence du réveil.
Depuis, tout va mal pour lui à l'école, il est victime d'un trop-plein d'émotions qu'il n'arrive pas à gérer.
La jeune maman se sent rejetée de partout et peine à assimiler la situation.

C'est tout à fait le roman qu'il me fallait après un petit burn-out littéraire, trois semaines à stagner sur le même bouquin et un mois et demi de panne.
On y rentre comme dans du beurre, Claire Favan est ma sauveuse, les pages défilent seules et c'est bon pour moi, je suis à nouveau en selle.

Voir le harcèlement de rue dans un livre, fait mon bonheur, car ce n'est pas juste une invention de féministes pour emmerder le monde.
C'est une violence à ne pas banaliser, on ne va pas dans la rue pour faire une rencontre, donc la femme ne consent pas à l'échange, qui finit par une insulte dans le meilleur des cas et à une agression physique ou sexuelle dans l'autre.
On ressent réellement la peur de la jeune femme dans le roman, j'espère que ça ouvrira quelques chakras. 

Il est humain de souhaiter le meilleur pour ses enfants, les voir partir dans la mauvaise direction, doit être une douleur atroce, car il arrive un moment où on ne contrôle plus rien, ils agissent seuls.
Les parents n'ont que leurs yeux pour pleurer...

Stress, désespoir et impuissance montent crescendo, quel talent !
Jusqu'où l'amour parental est-il capable de vous porter ?
Sublime roman noir qu' "Inexorable", aussi beau et fort que l'instinct maternel.







Claire Favan est une femme de lettres française, auteure de roman policier. 
Mère de famille parisienne, elle travaille dans la finance et écrit sur son temps de loisirs. 
Son premier roman, "Le Tueur intime" (Les Nouveaux Auteurs, 2010), a remporté le Prix VSD du Polar 2010 ainsi que le Prix Sang pour Sang Polar en 2011. "Le Tueur de l’ombre" (2012), son second roman, clôture le diptyque sur le tueur en série Will Edwards.
Elle participe aux "Les aventures du Concierge Masqué" (2013) puis aux recueils de nouvelles des auteurs du noir: "Santé!" (2013) puis à "Irradié" (2014).
Son troisième livre, "Apnée Noire" est paru aux Éditions du Toucan en janvier 2014. En 2016, Claire Favan revient avec un thriller d’une noirceur absolue : "Serre-moi fort". Elle enchaîne en 2017 avec un nouvel ouvrage intitulé "Dompteur d'Anges".
page Facebook : https://www.facebook.com/claire.favan 





lundi 18 février 2019

La légende des sept pierres - Un fantôme en Artois de Gaylord KEMP





Gaylord KEMP

La légende des sept pierres
Un fantôme en Artois















4ème de couverture :
Olivia passe une semaine de vacances à Sailly-en-Ostrevent chez sa cousine Alexandra. Un brin rebelle, cette dernière traîne souvent avec un groupe d'adolescents sur le site des Bonnettes. Là se dressent d'impressionnantes pierres, tels de mystérieux menhirs. Un soir, alors que la nuit tombe et qu'une pluie torrentielle s'abat sur elle, Alexandra découvre aux Bonnettes un spectacle qui la laisse sans voix : une flûte est plantée dans le sol et des vêtements sont dispersés un peu partout. Que s'est-il passé ? À qui appartiennent ces affaires ? Alexandra et Olivia, aidées du reste de la Section Orion, mènent l'enquête. Les Bonnettes livreront-elles tous leurs secrets ?






Louisa, 9 ans : 
Y a une amie à Alexandra qui a pris des cigarettes à son père et elles ont fumé à 12 ans, alors qu'il faut pas se laisser avoir par une copine. 👧
C'est comme si je conduisais une voiture à 12 ans.
Et puis elles jettent des canettes dans la nature et la nature c'est pas une poubelle géante, parce que le monde est très grand.
Ce qui est marquant, c'est que Mattéo s'est fait casser le nez par un ballon de foot et ça doit faire mal. 

A un moment, les filles ont rencontré le fantôme et j'ai pas eu peur, mais elles oui.
Après, d'autres enfants peuvent très bien avoir peur.
J'aime les histoires qui font peur, ça me fait rire. 👻

J'aime aussi les enquêtes, c'est mieux les enfants qui enquêtent, du coup, j'ai l'impression d'être invisible, mais d'y être.
Ce livre était trop bien, parce que j'adore les mystères, si vous aussi, vous aimerez ce livre.
C'est bizarre et à la fin, ils révèlent pourquoi et tout. 💃

La fin était parfaite et après quand on lit l'épilogue, on se rend compte qu'on veut le deuxième livre, ça donne envie de l'avoir. 💕






Nordiste de 35 ans, Gaylord Kemp a tenu pendant trois ans un blog spécialisé dans la littérature noire. Fort de cette expérience, il passe de l’autre côté de la page en écrivant des nouvelles. Les métiers du livre le passionnent et, en avril 2016, il devient responsable éditorial des éditions Aconitum. Il écrit également pour la jeunesse.




jeudi 14 février 2019

Le brasier de Vincent HAUUY





Vincent HAUUY

Le brasier 















4ème de couverture : 
Quand le général Lavallée engage Noah Wallace pour retrouver les assassins de sa fille Sophie, le profiler refuse de croire à sa mort.
Persuadé que la jeune blogueuse est en danger, mais vivante, il accepte la mission et mène l'enquête avec Clémence Leduc, sa troublante partenaire. Mais tous deux vont très vite se rendre compte que cette affaire est plus vaste qu'il n'y paraît et pourrait être liées à la récente vague de meurtres et de suicides inexpliqués qui frappent l'ensemble du territoire américain.
Hanté par les visions d'un petit garçon sans visage et d'un brasier d'où s'échappent des cris d'effroi, Noah va se retrouver au cœur d'une investigation qui le mènera aux portes de la folie. 






A l'occasion de "L'été des Readers", j'ai eu le plaisir de recevoir le précédent roman de Vincent Hauuy, "Le tricycle rouge".
Cette tradition du groupe Read, consiste à former un binôme avec un autre lecteur, tiré au sort, afin de s'offrir un livre mutuellement.
Elle permet de faire de jolie découverte, et sur le plan humain et sur le plan littéraire.
J'ai adoré ce bouquin à la construction parfaite, mon envie de poursuivre avec le petit nouveau est devenue une logique dans mon esprit.

Noah part chercher Clémence, son ancienne équipière pour enquêter sur l'enlèvement de Sophie, une journaliste.
Le père de cette dernière veut venger sa mort depuis la réception d'une vidéo plus qu'explicite, où elle apparaît d'abord mutilée, puis est exécutée...

Je me frotte volontiers aux agents de la CIA, du Mossad ou de n'importe quel organisme dans le genre, en général, ils sont super-entraînés.
Les personnages sont des êtres froids, insensibles, formés pour torturer voire pire.
Ce sont de vrais pros et du coup on sent que tôt ou tard ça va piquer. 

Voilà l'ambiance à laquelle nous avons droit, ça saigne, ça se bat et la tension ressentie est digne d'un séisme puissance 10 sur l'échelle de Richter.
Ah j'oubliais, rajoutez à ça la mafia russe et niveau action on est au complet.

"Le brasier" traite d'une violence, qui pour moi est sans précédent, celle d'une éducation sans amour, mais surtout sans aucune empathie, dans la plus pure violence psychologique.
Le but : voir grandir un monstre et le façonner comme de la glaise docile.
Oh oui, ça me touche et ça me prend les tripes.

Maintenant parlons de la peur ressentie, oui la trouille qui te saisit le ventre, parce qu'il y a pire que de se faire fracasser par des techniques de krav maga ou de se prendre une balle.
Il existe le vrai prédateur, bien plus dangereux et flippant, parce que c'est un être vicieux qui ne se contente pas de tuer... 
L'idéal est clairement de ne pas tomber entre ses mains, pour certains il est déjà trop tard... 

Une si jolie promesse de cauchemar.






Titulaire d'un master en information et communication à l'Université de Metz en 2000, Vincent Hauuy est concepteur de jeux vidéo.
"Le tricycle rouge", son premier roman, a obtenu le Prix VSD-RTL du meilleur thriller français 2017. Il récidive avec une nouvelle enquête, "Le Brasier", publié en 2018. 
Il vit avec sa famille au Québec.












mercredi 13 février 2019

Paris Conakry de Valentine MORNING et Jean-Pascal RUIZ





Valentine MORNING
et
Jean-Pascal RUIZ

Paris Conakry












4ème de couverture :
Une mère sculpteur aimante et loufoque, un meilleur copain aveugle qui devine tout avec son cœur, un vide à la place du père… Telle est la vie d’Hugo, jusqu’à ce qu’une jeune fille aux tresses perlées entre dans sa vie, par un jour de soleil, dans un square de Paris.





Hugo rêve de rencontrer ce père qu'il ne connait pas et dont sa mère refuse de parler. 
Il semblerait qu'il croupisse en prison pour avoir braqué une banque.
Charles, son meilleur ami, est aveugle et quand il annonce à Hugo qu'il est amoureux de la meilleure amie de ce dernier, le moral baisse.
Une rencontre pourrait tout changer...

J'ai été très sensible au handicap de Charles, mais les auteurs montrent qu'un handicap ça se surmonte, il y a des méthodes.
Ça demande plus d'efforts c'est certain, ceci dit le message est magnifique.

J'ai finalement été mêlée à une jolie histoire d'amour, où frustration et tristesse ont combattu.
C'est profond et bien rédigé, le tout est réussi.
Je recommande cette lecture agréable qui ne coûte que 2€, je le rappelle.






Édith de Cornulier-Lucinière est scénariste et écrivain, auteur de fiction et de documentaires. 
Elle suit des études à l’Institut national des langues et civilisations orientales et a travaillé comme plume (discours/blogs institutionnels), en tant que salariée puis indépendante. 
Passionnée par l’Amérique du sud, elle apprend également diverses langues indigènes, dont le quechua. 










Après des études de droit (1993-1998) et de sciences politiques (1997-1998) à l'Université Paris 10 Nanterre, Jean-Pascal Ruiz est collaborateur parlementaire au Sénat depuis 2014. 

"Paris Conacry" (2017) est son premier roman. 





lundi 11 février 2019

Le sang du bourreau de Danielle THIERY







Danielle THIERY

Le sang du bourreau













4ème de couverture :
Entièrement dévêtue, Nicole Privat est allongée sur un lit. A son côté, un homme séduisant beaucoup plus jeune qu'elle, de ceux avec qui elle n'a jamais osé rêver avoir une aventure. Alors qu'il s'attarde dans la salle de bains, elle s'impatiente. Mais quand la porte s'ouvre enfin, surgit une femme aux cheveux blonds, outrageusement maquillée et perchée sur de hauts talons. Nicole éclate d'abord de rire avant de remarquer la folie dans son regard... Plusieurs jours plus tard, c'est une véritable boucherie que découvre la commissaire Marion. Et ce n'est que le début d'une succession de meurtres semblables. Qui a bien pu commettre ces crimes atroces ? Un authentique sadique ? Un monstre se faisant passer pour un homme ordinaire ? Ou peut-être même quelqu'un de l'entourage de la commissaire...







J'avais envie de lire l'auteure depuis un bon moment, ça y est, ça y est j'arrive.
Je m'attendais à un polar assez soft, j'étais loin du compte ...

Nicole Privat est retrouvée morte dans sa chambre, dans une posture plus qu'horrible.
La mise en scène a été soignée, reste à trouver qui a pu faire une chose pareille, l'équipe du Commissaire Marion va en baver.
D'ailleurs la Commissaire Marion va voir son couple battre de l'aile, elle aimerait bien savoir pourquoi son compagnon s'éloigne d'elle peu à peu.

Je découvre l'auteure et ses personnages, et le premier ressenti est puissant.
C'est bel et bien un thriller, rhaa ça pète dès le début, tout ce que j'aime, les détails ne sont pas pour les êtres sensibles et c'est trop bon.
Le roman est maîtrisé à la perfection, c'est un très beau texte.

Le travail sur le développement de l'enquête est très appréciable, la dame étant du métier, on imagine la crédibilité sur les procédures policières au top.
En tout cas, c'est accrocheur et agréable à lire.
Dans la biographie de Danielle Thiéry, on apprend qu'elle a été la première commissaire divisionnaire de la police française, waw c'est impressionnant et ça force le respect.

Si nous avons l'impression de connaitre le meurtrier, il n'empêche que le "triturage" de méninges a bel et bien lieu et pas qu'un peu.
Ce qu'il se passe est tellement étrange, que rien n'est certain concernant les personnages.
L'équipe de flics est particulièrement sympa et la commissaire Marion a un sacré tempérament, elle pimente bien le jeu.
Superbe découverte, j'en veux encore.





Danielle Thiéry fut la première femme commissaire divisionnaire en France en 1991. Elle a entre autres dirigé la sécurité d'Air France. Mauvaise graine, son premier polar a paru en 1997. Beaucoup d'autres ont suivi, dont certains ont été traduits. Elle est également l'auteur de la série télévisée Quai n°1 diffusée sur France 2.

Elle a obtenu des prix littéraires,notamment le Prix Polar et le Prix Charles Exbrayat pour "Mises à mort", le Prix Gayant Lecture - Catégorie 3 pour "Nuit blanche au musée" et le Prix du Quai des Orfèvres 2013 pour "Des clous dans le cœur".