vendredi 27 avril 2018

Le Chat Chapeauté de Dr. SEUSS





DR. SEUSS

Le Chat Chapeauté














4ème de couverture : 
Par un jour de pluie, Sally et son frère s'ennuient, s'ennuient. jusqu'à l'arrivée du Chat Chapeauté, qui sème la pagaille dans toute la maisonnée. Que faire ? Laisser le Chat Chapeauté jouer les fauteurs de trouble, ou bien le renvoyer ? Theodor Geisel, alias Dr. Seuss, (1904-1991) est né à Springfield dans le Massachussetts. Après avoir décollé à New York dans la publicité, il révolutionne le livre pour enfants grâce à la force de son imagination, à ses vers rimés et rythmés, et à son vocabulaire adapté à chaque tranche d'âge. À l'origine commande d'un éditeur scolaire pensant que les enfants n'apprenaient pas à lire parce que leurs livres sont ennuyeux, Le Chat chapeauté réussit l'exploit de n'utiliser que 250 mots jugés importants pour l'enfant ; il s'est vendu en 3 ans à un million d'exemplaires et a bouleversé les méthodes d'apprentissage de la lecture. Cet univers visuel extravagant, débordant de personnages et d'animaux insolites amusants, a été plébiscité au cinéma et dans le domaine de l'animation, et ces livres se sont vendus plus de 600 millions dans le monde dans 36 langues, dont le chinois et le latin.




Louisa, 8 ans :
Le Chat Chapeauté a plus d'un tour dans son sac, il est gentil, mais un peu encombrant. 😼
C'est mon animal préféré alors je le voudrais bien chez moi, parce que je suis fille unique et il s'entendrait bien avec ma chatte Minnie. 💞

Ma mère lui arracherait la tête s'il était horrible et qu'elle le voyait démonter la maison. 
Je m'ennuie un peu aussi au début de la pluie, mais après je trouve une occupation, comme par exemple faire à manger avec du slime dans ma cuisine ou lire. 🍯

Les illustrations sont très belles, il y a très peu de couleurs c'est toujours les mêmes et s'il y en a beaucoup c'est pas joli non plus.
Il y a des rimes :
"NON ! Pas dans la maison !
Bullurla le poisson" 🍤

Je me suis amusée dans ce livre et quand on lit, on a l'impression d'y être et de regarder à travers la pièce.
Mon personnage préféré c'est le Chat Chapeauté, mais j'hésite aussi avec les Machins 1 et 2 parce que les Machins sont fous et le Chat Chapeauté est rigolo. 😻
Je donne un A+++++





Theodor Seuss Geisel, dit Dr. Seuss, est un auteur et illustrateur américain.
Un des auteurs illustrateurs les plus réputés de la litterature jeunesse américaine, il publia une soixantaine de livres pour enfants. 
Parmi ses titres les plus connus, on retrouve des personnages dont la renommée a dépassé celle de leur créateur tels que Le Chat chapeauté (The Cat in the Hat), Le Grincheux qui voulait gâcher Noël (How the grinch stole Christmas) ou encore Horton hears a Who!
Durant la Seconde Guerre mondiale, il intégra l'armée pour travailler dans le département de l'animation de l'US Air Force, où il réalisa Design for Death, un film qui gagna en 1947 l'Oscar du meilleur film documentaire. 



lundi 23 avril 2018

Noir comme la mer de Mary HIGGINS CLARK (livre audio)






Mary HIGGINS CLARK

Noir comme la mer













Résumé du livre audio :
La croisière promettait d’être sublime. Mais peu après avoir levé l’ancre, le luxueux Queen Charlotte est le théâtre d’un mystérieux assassinat : celui de lady Em, une riche octogénaire. Et son inestimable collier d’émeraudes, censé avoir appartenu à Cléopâtre, a disparu...
Le coupable est à bord, sans aucun doute. Mais qui est-ce ? Son assistante apparemment dévouée ? Le jeune avocat qui voulait persuader lady Em de rendre le collier à l’Égypte, son propriétaire légitime ? Ou Célia Kilbride, l’experte en pierres précieuses qui s’était liée avec la vieille dame ? La liste des suspects s’allonge au fur et à mesure que le Queen Charlotte fend les flots et que la croisière tourne au drame.
Préparez-vous à embarquer avec une Mary Higgins Clark toujours aussi surprenante dans le rôle du commandant de bord pour une croisière dont vous ne reviendrez... peut-être pas.






Cette nouvelle expérience du livre audio m'a tendu les bras, je me suis dit quel bonheur de fermer les yeux et de se détendre.
J'ai donc profité d'un moment de solitude pour écouter le livre.

J'avais essayé une première fois lors de ma grossesse, il y a maintenant pas mal d'années, inutile de vous dire que je n'ai pas réitéré avec un bébé ou jeune enfant.

Je pense que le livre audio a son public, c'est une évidence.
J'ai dans mon club de lecture, des personnes qui ont du mal à retenir ce qu'elles lisent suite à un problème de santé ou encore des personnes mal voyantes, le livre audio est une vraie solution.

Je ne reprocherais qu'une chose c'est le prix, 23,90€ c'est un vrai budget.
Je connais davantage les différentes étapes de la confection d'un livre papier ou numérique donc peut-être que le coût est justifié, je n'insiste pas plus.

Voici donc mon avis concernant le livre audio en lui-même, j'ai eu du mal à retenir les différents personnages, je dois être habituée à une mémorisation visuelle.
Il faut une réelle attention pour y arriver, si vous avez quelqu'un avec vous dans la pièce ça ne fonctionne pas et vous raterez des mots.
Je plaide coupable je n'ai pas pu aller au bout, la voix ne m'a pas séduite, et plus de 6h ce n'est pas rien. 
C'est sûr qu'on est loin de l’intonation de voix d'un film d'action, forcément.

Je préfère lire un livre papier et j'en relirai un de l'auteure prochainement avec plaisir, j'aime cette grande dame du thriller depuis plus de 20 ans. 
D'ailleurs, il serait judicieux de poursuivre avec ce même livre.
Pour le livre audio, je reconduirai l'expérience avec un livre pour enfant, ma fille aime beaucoup, elle en a déjà.



  

Mary Higgins Clark est d'origine irlandaise. Orpheline de père à dix ans, elle arrête très jeune ses études pour exercer la profession de secrétaire, puis celle d'hôtesse de l'air.
Elle épouse ensuite Warren Clarck, se consacre à sa famille (cinq enfants) et commence l'écriture de nouvelles. Après de nombreux refus, une première nouvelle est publiée en 1956 par un magazine. A la mort de son mari, en 1964, elle devient rédactrice de scripts pour une radio...
Parallèlement, elle continue à écrire. Son premier livre, une biographie de Georges Washington, est un échec. Elle décide alors de rédiger un roman à suspens : "La maison du guet" qui devient un best seller. En 1980, "La nuit du renard" obtient le Grand Prix du Roman Policier.
Tout en s'occupant de ses enfants, l'écrivain reprend ses études (elle obtient un doctorat de philosophie) et publie un roman par an. Aujourd'hui, elle co-écrit des livres avec sa fille, Carol Higgins Clarck. 

vendredi 13 avril 2018

Tout le monde aime Bruce Willis de Dominique MAISONS





Dominique MAISONS

Tout le monde aime Bruce Willis














4ème de couverture :
Dans les coulisses poisseuses du rêve américain, il ne fait pas bon être une actrice prometteuse.
Rose Century a vingt ans et pèse déjà des millions de dollars au box-office.
Beaucoup tueraient pour prendre sa place.
Au-delà de ces apparences, la vie de Rose n'a pourtant rien d'enviable. Un agent qui la manipule comme une enfant ; des réalisateurs qui se comportent en prédateurs sexuels ; des amis d'enfance qui sombrent dans la drogue ; une mère qui lui fait porter ses ambitions manquées ; un père milliar daire qui la méprise.
Et une soeur, morte dans des circonstances troubles.
Rose n'en peut plus, elle veut fuir ce cauchemar doré. Mais Los Angeles ne peut pas la laisser disparaître. On a besoin d'elle pour servir la machine à rêve, et les ambitions électo rales de son père.
Alors, si Rose pose problème... Il va falloir trouver très vite la solution.






L'auteur nous parle entre autres des petites actrices des séries Disney Chanel, qui à l'âge adulte, jouent la surenchère au grand n'importe quoi.
Genre sextape et provocation en tous genres.
C'est plutôt original, il fallait y penser, la devise reste "souriez, vous êtes filmé".

Rose est une actrice américaine populaire, mal née, qui a tendance à faire n'importe quoi pour avoir l'impression de vivre sa vie et non celle qu'on lui a créée de toute pièce, trop bien rangée, trop parfaite.
Jusqu'au jour où c'est le gros dérapage, la boulette de trop, sa famille va faire en sorte que ça ne se reproduise pas...

Des sujets importants à mes yeux sont rencontrés, comme le tout pouvoir des producteurs sur les actrices.
Cette impunité sexuelle dans ce milieu pourri n'est pas admissible, et oui l'offre et la demande en sont la loi.
Ou encore la vie bridée d'une jeune femme en Arabie Saoudite, avec ses tonnes d'interdictions qui privent de liberté.

Le roman, composé de deux parties prend un virage à angle droit dans la dernière partie où l'action se précipite.
J'ai retenu ma respiration, l'enjeu est tellement fort, il y a vraiment de quoi devenir fou.
Autant la célébrité est extrêmement difficile à gérer, les nombreux suicides de stars peuvent en témoigner, autant ce qu'il se passe dans cette deuxième partie est à hurler de désespoir.
J'en taperais des pieds de rage, c'est indescriptible.

La fin est une véritable jubilation littéraire, vous vous êtes dit, mais quel titre bizarre, atypique et pourquoi pas attirant, Dominique Maisons a foncé dans l'originalité, je n'ai pas marché, j'ai couru.





Dominique Maisons est auteur de roman policier.
Il a été éditeur de presse, traducteur de bande-dessinée, a travaillé 10 ans dans la musique, a coproduit un long métrage (un thriller franco-chinois, "L’œil du silence" ) ainsi que les DVD de "La Vie privée des animaux" de Patrick Bouchitey.
Son premier thriller, "Le psychopompe" (2010), a été couronné du Grand Prix VSD du polar 2011 (réédité chez Pocket sous le titre "Les Violeurs d’âme").
Son précédent roman, Le festin des fauves, a été sélectionné pour le Prix Polar 2016 de Cognac.





jeudi 12 avril 2018

La gourmandise d'Anaïs de Silvia BANDAS & LOKIJIANNO




Silvia BANDAS
&
LOKIJIANNO

La gourmandise d'Anaïs














4ème de couverture :
Anaïs est une petite fille qui ne sait pas résister au chocolat et aux bonbons ! Son incorrigible gourmandise va la transporter dans d’étranges mondes aussi magiques qu’appétissants… Mais il lui faudra prendre garde de ne pas se faire dévorer toute crue ! Une histoire adaptée aux petits mais aussi aux grands gourmands !



Louisa, 8 ans :
Quand j'ai reçu le livre d'Anaïs j'étais contente parce que c'est une grosse écriture, avec des trop petites j'arrive pas à lire.
Les chapitres prennent que quatre pages, c'est mieux. 💙


Le rose des cheveux d'Anaïs est trop beau, c'est ma 2ème couleur préférée.
La couverture est bien dessinée et elle est marrante quand elle cache un pot de chocolat derrière elle.
Elle fait ça parce que sinon sa maman va la gronder, si elle la voit manger par exemple à 2h de l'après-midi, parce qu'elle mange à toute heure. 👮

Elle est trop gourmande Anaïs et manger trop de sucreries peut abîmer les dents.
Après le dentiste, il faut qu'il nous enlève toutes nos caries. 🍬

Je trouve ça très joli d'être dans un monde de bonbons, la preuve je mange des Kitkat, ça va c'est pas trop sucré, je sens même pas le goût du sucre. 🍩

Moi à sa place, je croque le tronc d'arbre en brocolis, j'aime aussi les légumes, les pommes de terre, champignons, petits pois...

Tout à la fin il y a des pages pour dessiner Anaïs, c'est trop bien.
Je donne un A++++ parce que j'adore ce livre. 🍭







Née en 1977 à Braine-L’Alleud, j’ai suivi des cours de puéricultrice, et j’ai interrompu mes études en sixièmes années.
Je suis concierge d’une résidence à Bruxelles.
Passionnée par les enfants depuis toujours, mon intérêt pour l’écriture est parti d’un petit souci personnel.
 J’ai malheureusement des problèmes de fertilité et je n’arrive pas avoir d’enfant.
Je me suis donc plongé dans l’écriture afin d’oublier mon quotidien et tout naturellement je me suis rapproché des histoires et contes pour enfants pour réaliser ces ouvrages.
Je souhaiterai un jour, voire mes livres publiés dans différentes langues, et spécialement en portugais.

lundi 9 avril 2018

Je serai le dernier homme ... de David COULON




David COULON

Je serai le dernier homme ...















4ème de couverture :
Un homme passablement éméché, rentrant de chez sa maîtresse, regagne son domicile en essayant d’éviter les contrôles de police. Fenêtre ouverte pour tenter de se dégriser, il entend un coup de feu. S’arrête, descend, tend l’oreille. Fait le tour de sa voiture. Une silhouette apparaît, se précipite au volant et tente de démarrer... Courte échauffourée, il éjecte l’intruse de son véhicule, la tête de la malheureuse heurte une pierre. Le fêtard, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, se retrouve avec le cadavre à demi-dénudé d’une jeune fille.
Pourquoi dépose-t-il le corps dans son coffre, pourquoi le garde-t-il tentant tant bien que mal de masquer les odeurs putrides qui s’en dégagent ? Pourquoi cette fille était-elle seule dans ce champ de blé ? Et pourquoi agit-il de manière aussi incohérente ?
Notre héros serait-il le dernier homme à pouvoir répondre à ses interrogations ?





J'avais très envie de lire cet auteur que je croise sur les réseaux sociaux, à croire que les Editions Lajouanie ont un 6ème sens.

Mathilde est professeur, son mari a récemment été licencié de son emploi, mais ils vont s'en sortir, elle le lui répète comme un mantra en lequel elle croit plus que tout.
Pourtant, en rentrant une nuit d'un week-end chez sa maîtresse, il tue accidentellement une jeune femme qui semble échapper au diable.
A partir de ce moment, plus rien ne va aller... non vraiment plus rien...

Comment vous parler de ce que j'ai lu, c'est assez compliqué, on pourrait presque se demander si on l'a rêvé.
C'est tellement fou, impossible et difficile à intégrer.
C'est là qu'on se demande où se trouve la limite d'un esprit malade.
La peur peut parfois pousser à réagir de façon insensée, d'ailleurs s'agit-il de peur?

Le personnage principal a fait tout ce qu'il ne faut pas faire en cas d'accident, de quoi prendre un maximum de circonstances aggravantes lors d'un procès et de passer un moment à l'abri.
J'ai senti mes yeux s'agrandir d'horreur et bien sûr dans un roman c'est jouissif.
Pour le coup, je n'ai absolument pas souhaité être à sa place, j'ai à peine osé respirer et j'étais ravie de rester chez moi, bien en sécurité.

Ce que j'aime beaucoup, c'est qu'à ce jour je n'ai rien lu de tel... non vraiment ce roman est surprenant et ça, c'est un sacré point fort. 




Né à Toulon en 1974, David Coulon a commencé par écrire beaucoup de nouvelles, en publier en revue papier et à la radio (RTBF). Puis, il est devenu psychologue, metteur en scène de théâtre, comédien.
Il vit désormais en Normandie où il exerce toujours la profession de psychologue. A côté de cela, il dirige plusieurs ateliers théâtre et ateliers d’écriture.
Et il n’a jamais cessé d’écrire. Son premier roman, « Dernière fenêtre sur l’aurore  », a été publié en juillet 2013, aux Éditions Asgard. Nommé pour trois prix, il est réédité en mars 2015 dans la collection Hélios Noir.
Intéressé par les individus en phase de rupture mentale dans un univers social qui les broie, ses écrits font le grand écart entre univers très noir, mais parfois aussi humour, noir comme il se doit.
Il obtient le prix VSD du Polar 2015-Coup de Coeur de Franck Thilliez pour son roman « Le Village des Ténèbres  ».


jeudi 5 avril 2018

Le diable s'habille en licorne (tome 3) de Stanislas PETROSKY





Stanislas PETROSKY

Le diable s'habille en licorne
(tome 3)















4ème de couverture : 
En plein carnaval de Dunkerque on fait venir notre prêtre quelque peu hors norme pour un véritable cas d’exorcisme. Notre héros est, il faut l’avouer, un peu étonné par cette divine mission, non pas qu’il ne croit pas au démon, c’est quand même un petit peu son boulot, mais il se méfie, c’est tout. Il faut dire que les festivités donnent lieux à de sacrés fiestas mais aussi à de sordides décès. Des lycéens meurent les uns après les autres, après avoir ingurgités des bonbons aux saveurs bien peu catholiques. Requiem réussira-t-il à démanteler ce trafic de « licorne » et à sauver le carnaval ? Vous le découvrirez dans ce troisième tome des aventures de Requiem, le plus déjanté des serviteurs du Seigneur...




Lire même pas 10 lignes et avoir une banane de malade, ça c'est l'effet Requiem.
Je poursuis avec le tome 3, mais je sais parfaitement dans quoi je m'engage.
En fait, j'le kiffe à donf le curé en perfecto.

Requiem, en bon prêtre exorciste est appelé sur une suspicion de possession.
La jeune Christine est morte dans des conditions douteuses et le show commence, ou plutôt l'enquête.
S'ensuit plusieurs décès de jeunes catholiques, il va falloir éradiquer le fléau...

Immédiatement, je me marre, mais quel humour ce Stanislas et ça fait vraiment du bien.
Même si tout tourne autour de la déconne et des pêchés du curé moderne, trop moderne, le sujet est profond et sérieux, il gravite autour de la drogue, du suicide ou du meurtre.
Bien sûr les décès jettent un froid c'est évident, le mélange est réussi.
Le tout évolue au milieu d'une brume épaisse qui a pour vocation de semer le doute et de creuser les neurones du lecteur.
Du coup, on a pu me voir accroché à mon livre comme une possédée pour essayer de percer l'intrigue.
Mais surtout, je dois le dire, j'ai parfois tourné la tête pour voir si quelqu'un me surprenait à rire comme une dinde.
Et oui, les aléas d'une journée font qu'on ne lit pas toujours tranquillement le soir au fond de son lit.

Voilà 3 fois que je lis Requiem et je veux déjà le 4ème.
Oui je sais c'est cruel quand tu vois le boulot derrière et que tu compares à la vitesse de lecture de sadiques de mon genre.
Promis j'irai me confesser pour la peine. (je croise les doigts dans le dos, désolée, mais pour me faire rentrer dans une église il faut se lever tôt) 
Requiem y arriverait peut-être, j'ai foi en lui.




Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.
C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.

mardi 3 avril 2018

Les passagers perdus de Stéphane BELLAT






Stéphane BELLAT

Les passagers perdus















4ème de couverture :
Marc Loebb est un homme à qui tout réussit. Il est l’un des cadres incontournables d’une grosse compagnie, roule dans de somptueuses voitures de sport, possède un appartement avec vue imprenable sur le Saint-Laurent. Une vie parfaite, une mécanique bien huilée qui ne demandait qu’à voler en éclats. C’est par un soir pluvieux d’octobre que tout a commencé. Un chien surgit de nulle part, un effroyable accident sur le pont Jacques Cartier, puis le néant.
À son réveil, tout a basculé. Plus rien ne correspond à ce que Marc a vécu. Les circonstances de l’accident, l’heure et le lieu se sont comme effacés. Une réalité différente lui apparaît. Qui est-il vraiment ? Qui est Calvin White, cet énigmatique bouquiniste croisé au cours d’une promenade ? Et cette rencontre était-elle vraiment due au hasard ? Et si il s’agissait d’une ultime chance de commencer à vivre vraiment ?




J'ai commencé à lire Stéphane Bellat il y a déjà pas mal d'années et je me suis rendue compte que quoiqu'il écrive, peu importe le style, c'est d'enfer.
Quel bonheur de le voir intégrer cette maison d'édition.

Marc Loebb est blasé par sa vie de workingman, il n'a rien d'autre qu'une voiture de luxe, un appartement magnifique et un compte en banque blindé.
On en rêverait, mais sa vie sociale est assez désertique.
Lorsqu'il se retrouve à l’hôpital suite à un accident, il va lui manquer 2h où il ne se souvient de rien et où rien ne colle.
Pour lui il y a un sérieux problème, il a été retrouvé à un autre endroit que le lieu de l'accident. 

J'ai trouvé plutôt agréable de voir Marc, personnage irritant à la base, faire amende honorable et revenir sur ses principes plus que cartésiens.
Ça me laisse à penser que si on se donne les moyens, on peut changer, lever les yeux de son nombril et voir, voir vraiment.
Oui, mais voir quoi?
Je ne vais pas vous le dire en plus...

Ce roman est déstabilisant avec sa petite touche de fantastique, d'ailleurs le terme est un peu fort.
Il s'agit peut-être plus de croyance, de croire en autre chose.
Oui, mais en quoi ?
Lis le livre bon sang!

Je suis sortie de ma zone de confort et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup.
J'ai pu franchir un autre monde avec tous les questionnements que ça soulève.
J'ai passé un bon moment, maintenant c'est à vous d'y aller, l'expérience ne se raconte pas, elle se vit.





Né en 1961 dans l’ouest de la France, Stéphane Bellat est un fonctionnaire de police. C'est un pur autodidacte, autant par nature que par choix. Très vite attiré par l’expression artistique, il commence par dessiner, puis poursuit son parcours par la peinture. Après avoir créé deux ateliers, il se dirige vers l’étude de l’histoire de la seconde guerre mondiale. Quelques années plus tard, il devient historien amateur et rédige, durant une dizaine d’années, de nombreux articles pour plusieurs magazines spécialisés. Sa passion du contact humain l’incite à devenir, en parallèle, guide et conférencier, plus particulièrement autour de la Bataille de Normandie.
En 2010, il se sent envahi par le besoin d’élargir son horizon et décide de revenir à sa première passion : la littérature fantastique. C’est ainsi que nait les Passagers Perdus, son premier roman publié par Guérin Littérature à Montreal . Avec ce virage décisif, Il souhaite maintenant s’orienter vers une carrière de romancier et se définit comme un homme de passion et de communication.
Il travaille actuellement sur son second roman, la chambre d'Hannah qui sera publié en France