vendredi 25 janvier 2019

Chimères de Laurent LOISON




Laurent LOISON

Chimères














J'ai eu la chance de faire partie des blogueuses sélectionnées pour créer un personnage du roman.
Vous n'imaginez même pas comment j'ai flippé sur le coup, non parce que je ne sais pas écrire comme un auteur, c'est un art qui n'est pas donné à tout le monde.
J'ai très vite été rassurée par Laurent Loison, le personnage sera cadré et ma création encadrée.

Donc voilà ce que ça donne, je me suis finalement éclatée à le faire et je n'ai pas pu m'empêcher de mettre beaucoup de moi dans cette jeune femme.
J'espère que vous aurez la curiosité de lire Chimères, je ne donne pas mon avis sur ce coup-ci, car je suis impliquée.

Si je dois rajouter une donnée à prendre en compte, c'est que régulièrement un chèque sera versé au Collectif féministe contre le viol, sujet douloureux, mais réel du roman.
Et ça, ça n'a pas de prix tellement c'est beau.





Mon personnage s'appelle Cécilia Federighi, elle a 23 ans, née en France, elle est d'origine italienne.

Son grand-père paternel a fuit la Toscane quand il était enfant à cause de la guerre.
Elle est étudiante à Toulouse et en collocation avec deux copines, dont Louisa sa meilleure amie.
Elle est jolie, pétillante et dynamique, toujours prête à faire la fête elle manque légèrement de maturité, mais ça reste une jeune femme intelligente et intéressante.
Elle mesure 1,70m pour 58kg, brune, les yeux verts, les cheveux très longs et souples, elle n'aime pas les tatouages.

Sa passion c'est la boxe qu'elle pratique depuis trois ans, elle a une belle équipe de potes et dans son club le sexisme n'existe pas, c'est de la boxe américaine.
Les entraînements sont mixes et les combats aussi, c'est simple si tu veux garder ton visage en bon état, tu mets ta garde et tu fonces, il faut tout donner, c'est ce qu'elle adore dans ce sport, même épuisée il faut être capable d'aller chercher au plus profond de soi, le surplus d'énergie qui permettra de terminer le combat sans se faire éclater.
Et l'après est fabuleux, les cours se terminent sur des étirements et de la relaxation, on peut sentir de la chaleur s'échapper de corps, elle pense sincèrement qu'il s'agit du chi. Elle est très accès sur le Toa et la culture chinoise.
Elle a toujours l'impression d'avoir fumé un pétard, elle se sent en apesanteur.
Elle adore évoquer une anecdote, (les mecs qui font de la boxe s'imaginent que c'est inné pour eux, dans leurs gênes donc les débutants sont dangereux elle ne boxe pas avec eux.)
Un jeune de 16-17 ans lui a lancé un challenge sur les pompes pendant un entraînement, bah oui les filles c'est nul, bla bla bla. Avec 3 ans de boxe on commence à envoyer physiquement et elle l'a humilié purement et simplement, il a lâché l'affaire avant elle et en a fait moins et ce, devant ses copains, et devant tout le monde.
Cécilia en est désolée (ou pas) mais c'est le genre de truc qui la fait triper.

Elle est féministe comme jamais, elle ne déteste pas les hommes, elle déteste les hommes qui violentent les femmes et les enfants. Elle dit souvent que dans une autre vie, elle est partie rejoindre les FEMEN.

Elle est célibataire et profite de sa vie d'étudiante, sans pour autant coucher avec tous les mecs de la fac, elle est très proche de sa meilleure amie, elles sortent ensemble mais ne font pas le même sport, Louisa fait de la danse, du hip hop, elles courent souvent le long du canal du midi.
Elles suivent les mêmes cours, aiment aller au cinéma mais finance oblige elles se freinent sur ce style de sorties et préfèrent les soirées chez les potes, leurs appartements ressemblent plus à des squats qu'autre chose, difficile de poser un pied par terre sans marcher sur un carton de pizza ou un cendrier qui dégueule mais ils passent de super soirées.

Les parents de Cécilia habitent en Dordogne à Sarlat, elle les rejoint régulièrement, ce n'est pas très loin mais elle privilégie ses études quand même avant tout.
Elle est à l'université lll Paul Sabatier, filière Génie de l'habitat.
Ses parents viennent de la classe moyenne, ils travaillent mais ne roulent pas sur l'or, Véronique travaille dans une boutique qui vend des alcools, la Distillerie du Périgord (elle existe je ne sais pas si on a le droit d'en parler)
Mario, lui est agent technique à la mairie de Sarlat la Canéda.
Ils l'aident financièrement autant que possible, elle a obtenu une bourse étudiant (voir si crédible).










mardi 22 janvier 2019

Alice au pays des casseroles de Maud BRUNAUD





Maud BRUNAUD

Alice au pays des casseroles
















4ème de couverture : 
Il était une fois... Moi ! Alice ! jeune femme douce et timide dans la trentaine (on ne demande JAMAIS son âge exact à une femme !). Célibataire. 90/60/90 (enfin, à peu près... à la louche quoi ! à la bonne grosse louche !). De loin et sans lunettes, on me dit que je ressemble assez à Émily Blunt… Heureuse propriétaire d’un chien-saucisse et de deux perruches. Je demeure en pleine campagne berrichonne où je tiens le restaurant familial depuis que maman (contrainte et forcée) m’a passé la main. Je bous souvent intérieurement et je ne sais pas pourquoi je n’arrive jamais à me lâcher ! C’est un peu comme si le chanteur de Kiss était coincé dans le corps d’Édith Piaf ou comme si on voulait apprendre à mordre à un ours en peluche. Je ne suis donc ni une princesse de conte de fées ni une icône mode du XXIe siècle à la Kim Kardashian, vous l’aurez peut-être remarqué… Ainsi, commence « l’histoire de ma vie » ! Jusqu’ici, je me suis toujours évertuée à ne pas me montrer trop gourmande et j’ai goûté, avec parcimonie, aux plaisirs de la vie. Mais, un jour, mon petit château de convenances et de solitudes s’est envolé aux quatre vents... tout ça à cause d’un food-truck installé devant ma porte et de son séduisant propriétaire !






Cette couverture n'est-elle pas superbe ? Je l'ai vue passer sur les réseaux sociaux une fois, deux fois et puis j'ai craqué.
Alors oui je suis faible, mais la littérature n'est qu'affaire de plaisir, donc nous serons d'accord pour dire qu'il faut s'écouter. 

Alice a repris le restaurant familial et avec l'aide de sa mère, tente de contenter ses clients.
Lorsqu'un food-truck se place juste en face de son business et qu'elle voit la fréquentation de son établissement baisser en flèche, une guérilla se met en place...

On peut facilement imaginer que l'auteure aime cuisiner, le sujet n'a sûrement pas été choisi par hasard.
D'ailleurs, à la fin du roman, vous trouverez des recettes de cuisine.
Je n'aime pas coller d'étiquette aux livres, mais ici on peut parler de roman feel-good.
Il y a un poil d'humour, avec des scènes du quotidien où nous pourrions être nombreux à s'y retrouver.

Entre concurrence, jalousie, remise en question, menaces et amour, Alice ne va plus savoir où donner de la tête.
J'avoue que je ne m'attendais pas à une telle fin, qui retombe un peu, je me suis sentie déroutée, je dois trop être habituée aux thrillers.
Mon avis reste positif, j'ai passé un bon moment de détente et je garde une bonne impression.







Maud Brunaud est journaliste et écrivain.
Elle a écrit de nombreux ouvrages, notamment sur le Berry, dont elle est native.
Auteur de "Talons aiguilles et chapeau de paille" (2016), roman pétillant et plein d'humour, elle se lance avec "Face à elle" (2016) dans un autre style littéraire, celui du polar. 
Maud Brunaud est originaire de Châteauroux où elle vit et travaille.
page Facebook : https://www.facebook.com/maud.brunaud