vendredi 23 novembre 2018

Licorne, sauvons les glaces d'Anne-Sophie MATRAT & ANBLEIZDU



Anne-Sophie MATRAT
&
ANBLEIZDU


Licorne, sauvons les glaces !








4ème de couverture :
C’est l’été. Les habitants de la ville ont très chaud et très soif. Il rêvent de sorbets et de crèmes glacées. Mais le méchant Sombre Héro, grand adepte de bêtises en tous genres, a vidé toutes les machines à glace de la ville. C’est Licorne qui est appelée à la rescousse pour sauver les habitants. Elle a un super pouvoir...





Louisa, 8 ans et demi :
Ça se lit super vite, c'est bien parce qu'un livre qui se lit en 3h, ça donne envie de dormir, ça donne les yeux qui brûlent. 👀
J'ai envie de dire que c'est génial pour les tout petits. 
Ca parle d'une licorne qui frotte sa corne magique, rien que moi, ma starlily, qui est une licorne en jouet, on lui frotte la corne et puis la corne change de couleur. 🐎

Ca m'a donné envie de manger des glaces, les couleurs elles étaient jolies, mais faut pas abuser des glaces. 🍨🍦






Anne-Sophie a toujours aimé la littérature... toujours. Comme une passion qui n'aura jamais de fin. Devenue éditrice de livres pour enfants, elle a eu envie d'écrire des histoires, elle aussi... Elle se glisse donc au milieu de son équipe d'illustrateurs et d'auteurs pour son plus grand plaisir !







Après avoir passé 2 ans à mettre en image les mots de mes auteurs, je me lance en 2014 dans l'écriture. Je crée des histoires imaginaires, un peu folles, qui, je l’espère, feront rêver les jeunes lecteurs.

jeudi 22 novembre 2018

La mort est dans le pré de Patrick CAUJOLLE





Patrick CAUJOLLE

La mort est dans le pré












4ème de couverture :
Le corps d'un agriculteur retrouvé dans un champ… Suicide ? Malaise ? Pas si sûr. Au sein d'un microcosme sociétal nimbé de jalousies et de rancoeur, entre une épouse infidèle, un frère mutique et un ouvrier benêt, le capitaine Escaude va tout faire pour déjouer les plans de la Grande Faucheuse et vérifier à ses dépens qu'il n'y jamais d'affaire facile. De la région toulousaine au Pays basque, ainsi va?t?il devoir enquêter ferme pour dénouer les fils de la plus machiavélique affaire criminelle de sa carrière.
Né en 1958, Patrick Caujolle passe une grande partie de sa carrière au sein de la Police Judiciaire avant de s'orienter définitivement vers l'écriture. Après plusieurs recueils de Poésie et de nombreux livres liés au terroir ou à la criminalité, après Beau temps pour les couleuvres et RIP Requiescat In Pace (Editions du Caïman), puis Le prix de la mort (De Borée), il publie là son quatrième roman policier.





Le personnage principal se présente lui-même au lecteur, j'ai trouvé ça sympathique et bien fait.
En fait, il va lui parler tout au long du roman.

Maxime Casse est retrouvé mort dans son champ, avec une petite particularité, c'est qu'il est en chaussettes.
Et des chaussettes plus propres que propres.
Très vite, l'enquête s'organise...

Quand il y a peu d'indices, il n'est pas toujours évident de savoir par où commencer, pourtant c'est certain, il s'agit bien d'un meurtre.
Le drame s'est produit aux portes de Toulouse, quand je pense que ce n'est pas très loin de chez moi, je ne peux m'empêcher de frissonner et dieu sait que j'adore ça.
J'ai pourtant conscience qu'il s'agit d'une fiction, mais j'ai l'impression que les faits divers tragiques se démultiplient ces dernières années.
Bref, le Capitaine Escaude avance pas à pas.

Je me suis demandé si le titre était un clin d’œil à "L'amour est dans le pré", en étant presque sûre de la réponse.
 L'émission est mentionnée au cours du roman, donc je l'ai ma réponse.
J'ai cherché à comprendre ce qu'il s'est réellement passé, et je me suis bien plantée, le dénouement laisse pantois.
C'est bien trouvé, la fin est une réussite comme le roman dans son ensemble.








Auteur aux éditions De Borée, Patrick Caujolle, né en 1958, est originaire de Daumazan sur Arize, en Ariège, commune où se sont installés ses ancêtres en provenance de Contrazy. Fonctionnaire de Police à Toulouse, il publie son premier recueil de Poésie en 1988.








lundi 19 novembre 2018

L'Ex de Sophie AUBARD





Sophie AUBARD


L'Ex


















4ème de couverture :
Alors que toutes les fées semblaient s’être penchées sur son berceau, Bertille a choisi d’épouser le diable. Aux yeux de tous, il est l'homme parfait. Mais à la maison, il montre son vrai visage et l'emprisonne dans une relation toxique. Chargée de mener un plan social en Belgique, Bertille rencontre Gaspard dont elle commence à tomber amoureuse. La pression de son mari qu'elle surnomme l'Ex s'accentue. Bertille arrivera-t-elle à se défaire des griffes de son époux pervers ? 







Bertille a épousé un monstre, elle tente tant bien que mal de cacher ses blessures, aux enfants, à la famille...

Elle sourit en public et pleure une fois seule.

Le sujet me fait l'effet d'ongles qui crissent sur un tableau noir, j'ai pourtant plaisir à le rencontrer dans un roman pour le voir dénoncé.
Les pervers narcissiques sont des êtres abjects, aussi collants que des sangsues et qui jouissent en détruisant le mental de leur compagne.
Leur seul but, réduire le conjoint au doute, le rabaisser, le fragiliser psychologiquement pour mieux l'écraser.

J'ai envie de dire aux hommes violents, qu'il est sûrement difficile de se débarrasser d'eux, mais que des mecs biens y en a plein la planète.
Tôt ou tard ils se retrouveront seuls, donc il ne sert à rien d'user de perversité et de maltraiter.
Une femme, ça se respecte, ça donne la vie et ça a aussi un cerveau.
D'ailleurs on en parle peu, mais il existe aussi le contraire avec des femmes maltraitantes, dans un cas comme dans l'autre, les victimes directes sont toujours les enfants.
Et ça c'est intolérable, à dénoncer et à condamner.  

Le personnage masculin "l'Ex" est un beau spécimen, il laisse sa femme seule à l’hôpital suite à une intervention, ne prend pas de nouvelles et la laisse rentrer seule en scooter.
J'ai eu envie de lui arracher la tête, dire que ça existe des hommes toujours prêts à blesser, à décevoir, à humilier.

L'auteure a l'air de connaître parfaitement son sujet, et j'ai aimé le message que fait passer ce roman, il est pour la liberté des femmes, il ferait du bien à tous, qu'on soit confronté à la violence ou pas.
Il ouvre l'esprit sur ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
Nous sommes face à un roman noir et là, je peux vous assurer que c'est le lecteur qui a les envies de meurtres.
Ce qu'il s'y passe est rageant et désespérant, mais pas que...








Diplômée de l'Université Paris-Descartes, Sophie Aubard a exercé toute sa carrière dans les ressources humaines.
Elle signe son premier roman sous le titre de "Pas de deux" (2017), simple hommage à ses années de danse classique.
Elle vit à Levallois-Perret.
pages Facebook : 
https://www.facebook.com/sophie.aubard.DRH.PME.PMI
https://www.facebook.com/SAubard 





vendredi 16 novembre 2018

Enfermé.e de Jacques SAUSSEY





Jacques SAUSSEY

Enfermé.e















4ème de couverture :
Les premiers papillons ont éclos derrière ses paupières. Elle en avait déjà vu de semblables, enfant, un été au bord de l'océan, jaunes et violets contre le ciel d'azur. 
Elle était allongée au soleil, l'herbe souple courbée sous sa peau dorée. Le vent tiède soufflait le sel iodé de la mer dans ses cheveux. Aujourd'hui, l'astre était noir. Le sol dur sous ses épaules. Et l'odeur était celle d'une marée putride qui se retire. Les papillons s'éloignaient de plus en plus haut, de plus en plus loin. Et l'air lui manquait. Lui manquait... Elle a ouvert la bouche pour respirer un grand coup, comme un noyé qui revient d'un seul coup à la surface. Les papillons ont disparu, brusquement effrayés par un rugissement issu du fond des âges... 








Vous êtes prévenus, j'adore ce que fait Jacques Saussey dans ses livres.

Virginie va apprendre dès le plus jeune âge que la vie peut être ignoble et sans aucune pitié.
Lors d'un cambriolage, un de ses complices va tuer une personne et c'est elle qui va payer l'addition.

Mais quel excellent sujet, mais oui on n'en parle pas assez, car ça doit être encore un énorme tabou, il faut dire qu'il y a énormément de souffrance derrière.
On parle de transgenre, un garçon ou une fille né.e dans le mauvais corps.
L'expression se sentir mal dans sa peau, prend alors tout son sens.
Considéré comme maladie mentale pendant des décennies, on imagine le carnage dans la tête des concernés.
Tout comme l'homosexualité finalement, sauf que dans l'homosexualité il n'y a que de l'amour, pas de douleur.

Nous voici sur un registre noir, abyssal même, mais totalement différent de ce qu'il a fait jusqu'à présent, c'est le but d'une nouveauté.
Ca fait mal, ça fait très très mal, accompagner Virginie en prison est un vrai parcours du combattant et même pire, ce qu'il s'y passe est horrible, totalement inhumain.
C'est un vrai no man's land, alors pour elle c'est double peine.

Je ne connais pas d'enfant ou d'adulte mal né ou né avec le mauvais sexe plutôt.
Le témoignage de l'auteur, à la fin de son roman est poignant, il nous apprend qu'une personne sur 500 est concernée en France, ça donne un certain chiffre en effet.
Quand on voit comment les gens sont restés au Moyen âge, ça fait peur, parce que la douleur dont je parle vient de là.
Le problème vient de là, du regard des autres, du jugement et des moqueries des autres, le problème c'est les autres.
Même si les mentalités n'évoluent pas, il existe des traitements et des moyens pour se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

Il y a quelque chose que je ne comprendrais jamais, ce sont les hommes qui traitent les hommes transsexuels de tapette ou de pd, mais qui sont les premiers à les violer, comme en prison par exemple.
Il y a bien un problème quelque part, non? De toute façon, un violeur n'a aucun honneur à la base et ne vaut rien en tant qu'homme.
Un violeur se cache derrière une pulsion comme un animal sauvage, c'est étrangement trop facile.

Je me sens touchée par cette injustice de la nature, parfois elle merde dans les grandes largeurs.
J'espère sincèrement que beaucoup de transsexuels s'en sortent dans la vie et qu'à un moment, les brimades, le harcèlement et les violences s'arrêtent.
Existe-t-il de bonnes expériences? Sans douleur? Je le souhaite, en tout cas, pas dans Enfermé.e, le dernier roman de Jacques Saussey...







Jacques Saussey est un écrivain et un auteur de romans policiers.

Il a commencé à écrire ses premières nouvelles à 27 ans, en 1988. Deux nouvelles ont été primées dans des concours ("Quelques petites taches de sang" en 2002 aux Noires de Pau, et "Alfred Jarry est mort" en 2007) et une éditée en BD ("Le joyau du Pacifique", en 2007). 
"La Mante Sauvage" est son premier polar. Son deuxième thriller "De Sinistre Mémoire" est paru en 2010 aux Éditions des Nouveaux Auteurs.
Actuellement il travaille comme cadre technique dans une grosse société.
Il a pratiqué le tir à l'arc de compétition pendant dix ans, de 1985 à 1995, avec à la clef un titre national individuel en 95 et un par équipe en 92.
Il vit dans l’Yonne.
le blog de l'auteur:
http://jacques-saussey.over-blog.com/




jeudi 15 novembre 2018

Gros nounours présente Le vilain petit canard de LAYDOU et VANGOUT




LAYDU et VANGOUT

Bonne nuit les petits, gros nounours présente :Le vilain petit canard














4ème de couverture : 
Il était une fois, au bord d’une mare, raconte Nounours à Nicolas, Pimprenelle et Oscar... Une cane qui couvait avec fierté ses oeufs. C’était l’été et elle était impatiente de connaître ses petits. Dans cette revisite du Vilain Petit Canard, Nounours prend soin du petit oiseau et l’aide à se réchauffer avant qu’il ne retrouve le chemin de sa mare et de sa famille cygne.




Louisa, 8 ans et demi :
Non au racisme, non au harcèlement, parce que le vilain petit canard est pas comme les autres.
Mon personnage préféré, c'est le vilain petit canard et je ne connais pas cette histoire-là. 🐥
Aussi le gros nounours il est bien, il est joli et il change complètement l'histoire. 🐻
C'est pas l'histoire classique, qu'on a en triple et en quatriple.

Sur les illustrations on voit très bien que le cygne avance dans l'eau, ça tire l'eau vers l'avant.
On dirait que c'est fait au crayon de couleur. ✏

J'ai préféré la scène où le cygne part en lune de miel avec son amoureuse. 💖
C'était trop bien et c'est de 3 ans à 303 ans.





La famille Laydu a créé Bonne nuit les petits.
Aujourd'hui encore, pour notre plus grand plaisir, Christine, Dominique et Jean-Baptiste se plongent dans l'univers du Gros Nounours le plus célèbre de la télévision
en revisitant les contes de notre enfance.










Jeune graphiste et illustratrice autodidacte de 34 ans, Cécile Vangout a déjà travaillé pour la presse jeunesse et le parascolaire, illustrant à ce jour plus d'une dizaine de projets destinés aux enfants. Son style est délicatement coloré, tendre et rêveur. Elle donne des ailes aux crayons de couleurs. 


mardi 13 novembre 2018

Je t'aime de Barbara ABEL






Barbara ABEL

Je t'aime














4ème de couverture : 
Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au quotidien.
Lorsqu’elle découvre l’adolescente en train de fumer du cannabis dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père. Maude voit là l’occasion parfaite d’apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée.
Après tout, que feriez-vous à sa place ?
Prenez les mêmes six mois plus tard. Ajoutez Nicole et Solange, deux femmes dont les vies vont être pulvérisées le jour où l’addiction d’Alice provoque un accident… mortel.
N’oubliez pas le père, qui comprend que sa fille se drogue et que sa compagne était au courant.
Ceci n’est pas exactement une histoire d’amour, même si l’influence qu’il va exercer sur les héros de ce roman est capitale. Autant d’hommes et de femmes dont les routes vont se croiser au gré de leur façon d’aimer parfois, de haïr souvent.
Parce que dans les livres de Barbara Abel, comme dans la vie, rien n’est plus proche de l’amour que la haine…






Je lis cette auteure depuis des années et je sais que je m'éclate à chaque fois.
Voir mon avis sur : Je sais pas

Maude et Simon vivent une deuxième vie avec leurs enfants respectifs.
C'est Alice qui n'accepte pas cette famille recomposée, il s'agit de la fille de Simon qui a perdu sa mère quand elle avait 10 ans.
Alors que Maude rentre plus tôt à cause d'une méchante migraine, elle surprend la jeune fille en train de fumer de l'herbe dans sa chambre.
Elles vont finalement trouver un bon compromis en gardant le secret et la famille en sera beaucoup plus apaisée.
Jusqu'au jour où un accident se produit à cause de cette fameuse herbe...

Les événements sont durs et cruels comme peut l'être la vie parfois, j'ai vu mon cœur se serrer.
Les épreuves du quotidien s’enchaînent, surtout avec des adolescents dans une maison.
Et ce n'est pas toujours tout rose, notamment quand la drogue s'en mêle, enfin la fumette, les problèmes de comportement et la rébellion ou encore la gestion des gardes alternées quand il y a séparation.

La charge mentale est énorme pour les parents, (j'ai eu envie de dire la mère, mais non pas de vagues), bref soyons honnête c'est parfois une période qu'ils doivent rêver de voir passer vite quand ça se passe mal.
Alors quand la mort s'en mêle, c'est particulièrement horrible et traumatisant pour tout le monde, peu importe l'âge.

J'ai eu l'impression d'être un fantôme, qui tour à tour, prenait place à l'intérieur de chaque personnage.
D'être une vraie éponge capable d'absorber les douleurs les plus exterminatrices.
En terminant ce roman, je me suis dit waw, faîtes des gosses, que du bonheur.

La vraie question est : connaissons-nous réellement nos enfants?
C'est bien connu pourtant, ils ont une double vie...
Quelle sensation merveilleuse de refermer sa lecture, avec l'impression d'être dans une bulle de bien-être qui se diffuse dans tout le corps. 






Née en 1969, Barbara Abel vit à Bruxelles, où elle se consacre à l'écriture. Pour son premier roman, L'Instinct maternel (Le Masque, 2002), elle a reçu le prix du Roman policier du festival de Cognac en 2002. Aujourd'hui, ses livres sont adaptés à la télévision, au cinéma, et traduits dans plusieurs langues. Après L'Innocence des bourreaux (Belfond, 2015) et Je sais pas (Belfond, 2016), Je t'aime est son douzième roman.

vendredi 9 novembre 2018

L'amour c'est ... par 200 auteurs, illustrés par Jack KOCH




Jack KOCH 
illustre les textes de 200 auteurs 

L'amour c'est ...














Illustrateur très actif sur les réseaux sociaux, Jack Koch a invité 200 auteurs, connus et moins connus, français et étrangers, issus de tous les genres littéraires, à offrir leur définition de l'amour, qu'il a ensuite illustrée.
Le résultat : 400 pages empreintes de poésie et d'humour.






Quel bonheur de vous présenter ce livre L'amour c'est ...
J'ai eu la chance d'apporter ma contribution, d'y parler de l'amour et de voir ma tronchette réalisée par l'illustrateur Jack Koch.
Et là vous vous dites, mais qu'est-ce qu'elle fait là, car en effet je ne suis pas auteure où alors simplement de mon petit texte sur l'amour, je suis juste une blogueuse.
Je suis aux côtés de libraires, d'attachés de presse, d'autres amis blogueurs et d'immenses auteurs.



Quelle jolie aventure, je suis tellement heureuse pour cet illustrateur si doué, qui à la base, ne savait pas comment en faire un projet concret.
Le livre de poche a fait un travail magnifique, le rendu est parfait, le papier original et le tout est sublimé par la mise en page.
Ce qu'il y a de plus beau dans tout ça, c'est qu'à chaque livre, 2€ sont reversés à l'association  Le rire médecin.
Personne n'est à l'abri d'avoir un enfant malade et faire rire les enfants à l’hôpital pour leur faire oublier quelques minutes la maladie et le traumatisme des soins, j'y suis très sensible.

Je suis sûre que vos auteurs chouchous se trouvent dans ce livre, le nombre est impressionnant.
Approchez pour mieux voir, encore plus près, allez pas de timidité entre nous.
Ça en fait des bonnes raisons pour filer en librairie, n'est-ce-pas ?
Et puis, je trouve que le thème de l'amour, c'est un thème universel, intemporel, c'est une belle occasion de l'offrir à tous ceux que vous aimez, Noël arrive ça tombe bien.

Pour vous, l'amour c'est quoi ?
Prenez 200 personnes et vous n'aurez pas deux définitions similaires de l'amour. 






Jack Koch est devenu célèbre auprès de tous les instituteurs de France grâce à son blog puis à sa série d'albums Danger Ecole, relatant son propre quotidien d'enseignant d'école primaire et maternelle avec humour et tendresse. 
Jack Koch est professeur des écoles, il circule beaucoup d’une école à l’autre en tant que remplaçant, et il fait plein de dessins qu’il rassemble sur son blog. Autre particularité, il est obsédé par les stylos rouges…

Le blog : http://dangerecole.blogspot.fr/
Facebook : www.facebook.com/jack-koch-216217401745530/ 










lundi 5 novembre 2018

Et boire ma vie jusqu'à l'oubli de Cathy GALLIEGUES

          




Cathy GALLIEGUE

Et boire ma vie jusqu'à l'oubli















4ème de couverture : 
Betty s’efforce de vivre mais, à la nuit tombée, elle se cache et boit pour oublier la mort de son mari, Simon, et pour se souvenir de sa mère. Elle s’abrutit et s’effondre. Dans sa quête de la vérité, les images reviennent peu à peu. Des clichés tendres de l’enfance, une mère trop belle pour être vraie, des souliers rouges… et cette question lancinante : « Elle est où, maman ? » Cathy Galliègue aborde dans Et boire ma vie jusqu’à l’oubli un sujet tabou, celui de l’alcoolisme féminin, et nous offre un roman sans filtre sur la mémoire et le deuil, un diamant brut plein d’humanité et d’espoir. Après une carrière dans l’industrie pharmaceutique en France, elle est partie vivre en Guyane, où elle a animé pendant un saison une émission quotidienne littéraire sur la chaîne Guyane1ère et où elle se consacre désormais à l’écriture. Son premier roman, La nuit, je mens (Albin Michel, 2017), a remporté un succès d’estime, il est sélectionné pour le Prix Senghor 2018. Et boire ma vie jusqu’à l’oubli est son deuxième roman.





Cathy Galliègue a un pouvoir particulier, elle sélectionne les mots comme personne.
Retrouver mon avis sur son précédent roman : La nuit je mens.

Betty est une maman solo, depuis le décès de son mari elle se fait accompagner par l'alcool pour tenir.
Quand son père le découvre, le regard qu'il portera sur sa fille, va terriblement la blesser et elle devra lui prouver qu'elle s'occupe bien de son petit garçon malgré tout.
Ce regard elle l'a déjà vécu, quand elle était enfant...

Parfois, dans notre vie d'adulte, des moments font resurgir des traumatismes et des douleurs enfouis, c'est bien le cas pour le personnage principal féminin.
Betty souffre de l'abandon de sa mère, pourquoi est-elle partie, alors qu'elle n'était qu'une petite fille.

Faire le deuil d'une personne que l'on aime est vraiment difficile, je pense que c'est une douleur que l'on a tous ressentie. 
Cependant, certaines personnes sont frappées plus cruellement par des drames, comme la perte d'un enfant ou d'un conjoint.
S'extraire de ce vide, du plus rien du jour au lendemain, doit être ignoble.

Le lecteur réalise qu'il faut encore plus profiter des siens, personne ne sait ce que le destin lui réserve.
Le récit se poursuit sur des souvenirs d'enfance, car c'est dans l'enfance que va se construire l'adulte.

Comment vous décrire cette écriture hors norme ? Le rendu n'est comparable à aucun auteur, c'est son style et il est magnifique.
Je n'ai pas relu mon avis sur le précédent roman de l'auteure et j'en suis désolée si je me répète et qu'il en ressort la même chose, mais ce que je ressens est très marqué.
J'ai l'impression qu'elle va chercher ses mots dans ses tripes, c'est torturé et parfois douloureux, mais poétique et beau.






Cathy Galliègue a été préparatrice en pharmacie, éducatrice spécialisée, responsable de publications scientifiques, gestionnaire de pharmacovigilance ou encore attachée de presse indépendante.
Elle vit à Cayenne, en Amazonie et a animé une émission quotidienne littéraire sur la chaîne de télévision Guyane 1ère. Elle se consacre désormais à l'écriture. 
"La nuit, je mens" publié aux éditions Albin Michel en 2017 est son premier roman. 
En octobre 2018, elle publie son deuxième roman, "Et boire ma vie jusqu'à l'oubli", aux Éditions Emmanuelle Collas.