Marc FALVO
D'occase
4ème de couverture :
D'occase, c'est l'histoire d'un jeune type dont le nom ne vous dira rien. Pas plus méchant qu'un autre, il essaye d'être auteur et essaye d'aimer une femme. Mais il a des problèmes parce que, comme beaucoup d'hommes, il ne sait pas faire deux choses en même temps. Et puis, tout le monde s'en mêle. Sa famille parfois encombrante. Une vieille gloire odieuse. Son éditeur un peu canaille. Ses potes. Celui qui revient de sa cambrousse sans crier gare, celui qui meurt pendant un concert de rock. Celui qui pète un plomb sur le chantier de sa nouvelle véranda. Entre virées éthyliques et dédicaces rocambolesques, de galères en galères, le jeune type mène sa barque avec une bonne dose d'humour ou d'inconscience, c'est selon. Enfin, il essaye, on vous a prévenus. Car depuis le plongeoir de cette vie, il saute les yeux fermés.
A chaque fois que je démarre une nouvelle lecture, je me demande comment l'auteur va démarrer son roman, c'est presque une appréhension.
Je me focalise sur cette première ligne, ce premier paragraphe, en imaginant que ce doit être les plus durs à trouver.
Je n'y connais pourtant rien en écriture, on a parfois des idées fixes et dans ce roman "D'occase", concernant cette première ligne et ce premier paragraphe, je suis tombée sur une introduction étonnante, mais il n'y a que Marc Falvo pour vous faire un effet pareil.
D'ailleurs, c'est son neuvième roman que je lis, on peut clairement parler de diversité, avec des styles très différents.
Un jeune auteur commence à vendre son premier roman, il a vraiment du mal à croire que ça lui arrive à lui.
Les rencontres avec le public, voir des lecteurs lire son livre dans le métro...
Il a du mal à croire que peut-être, il n'est plus le déchet inutile que lui renvoyait son miroir.
Son ami Vincent lui demande de l'aider dans la réalisation de travaux sur sa résidence secondaire et c'est avec plusieurs de ses potes, qu'ils vont passer la semaine.
Un bon moyen pour s'oxygéner et sortir de chez lui, sauf que tout ne va pas être des plus simple...
Je n'attendais pas du tout l'auteur (le vrai) sur ce terrain là, un terrain glissant, casse-gueule même et c'est réussi.
De la littérature générale, sans meurtre, sans la moindre goutte de sang, mais en gardant sa patte décontractée habituelle et au combien efficace.
J'ai suivi le quotidien d'un jeune écrivain, où comme dans la vraie vie, rien n'est facile, rien ne tombe tout seul.
J'ai aimé voir avec ses yeux et vivre de ses écrits reste rare, celui qui se lance peut s'y casser les dents très facilement.
Vous plongerez aussi dans les travers de sa maison d'édition, il est possible que l'on ait une vision tronquée de ces corps de métier littéraire.
Certains y voient un rêve, mais est-il aisé à transformer en réalité?
Un sort bancal qu'il convient peut-être de redresser, afin de vivre un peu plus normalement.
Si toutefois la normalité à une définition précise.
Vouloir payer ses factures et être heureux semble être une bonne approche.
J'ai apprécié ma lecture et j'ai bien compris que Marc Falvo n'a pas dit son dernier mot, il a plusieurs cordes à son arc et je suis très curieuse de savoir dans quel style sera le prochain roman.
Marc Falvo est écrivain, auteur de romans policiers, dramaturge et scénariste.
Il intègre la formation Médiation Culturelle en 2002 à l’université Lille 3. A la fin de sa première année, il se spécialise en cinéma, avant d’obtenir en 2007 sa licence en théâtre.
Auteur d'"Un os à ronger" (2013), il publie "L'origine du blues" en 2014.
Il écrit également sous différents pseudonymes notamment Bob Slasher ("Bloody Gloves", 2016) et Chris Anthem ("Cavaliers de l'orage", 2016). La conception graphique de deux romans est réalisé par Bertrand Binois (Bertrand B.).
Marc Falvo réside à Lille.
A chaque fois que je démarre une nouvelle lecture, je me demande comment l'auteur va démarrer son roman, c'est presque une appréhension.
Je me focalise sur cette première ligne, ce premier paragraphe, en imaginant que ce doit être les plus durs à trouver.
Je n'y connais pourtant rien en écriture, on a parfois des idées fixes et dans ce roman "D'occase", concernant cette première ligne et ce premier paragraphe, je suis tombée sur une introduction étonnante, mais il n'y a que Marc Falvo pour vous faire un effet pareil.
D'ailleurs, c'est son neuvième roman que je lis, on peut clairement parler de diversité, avec des styles très différents.
Un jeune auteur commence à vendre son premier roman, il a vraiment du mal à croire que ça lui arrive à lui.
Les rencontres avec le public, voir des lecteurs lire son livre dans le métro...
Il a du mal à croire que peut-être, il n'est plus le déchet inutile que lui renvoyait son miroir.
Son ami Vincent lui demande de l'aider dans la réalisation de travaux sur sa résidence secondaire et c'est avec plusieurs de ses potes, qu'ils vont passer la semaine.
Un bon moyen pour s'oxygéner et sortir de chez lui, sauf que tout ne va pas être des plus simple...
Je n'attendais pas du tout l'auteur (le vrai) sur ce terrain là, un terrain glissant, casse-gueule même et c'est réussi.
De la littérature générale, sans meurtre, sans la moindre goutte de sang, mais en gardant sa patte décontractée habituelle et au combien efficace.
J'ai suivi le quotidien d'un jeune écrivain, où comme dans la vraie vie, rien n'est facile, rien ne tombe tout seul.
J'ai aimé voir avec ses yeux et vivre de ses écrits reste rare, celui qui se lance peut s'y casser les dents très facilement.
Vous plongerez aussi dans les travers de sa maison d'édition, il est possible que l'on ait une vision tronquée de ces corps de métier littéraire.
Certains y voient un rêve, mais est-il aisé à transformer en réalité?
Un sort bancal qu'il convient peut-être de redresser, afin de vivre un peu plus normalement.
Si toutefois la normalité à une définition précise.
Vouloir payer ses factures et être heureux semble être une bonne approche.
J'ai apprécié ma lecture et j'ai bien compris que Marc Falvo n'a pas dit son dernier mot, il a plusieurs cordes à son arc et je suis très curieuse de savoir dans quel style sera le prochain roman.
Marc Falvo est écrivain, auteur de romans policiers, dramaturge et scénariste.
Il intègre la formation Médiation Culturelle en 2002 à l’université Lille 3. A la fin de sa première année, il se spécialise en cinéma, avant d’obtenir en 2007 sa licence en théâtre.
Auteur d'"Un os à ronger" (2013), il publie "L'origine du blues" en 2014.
Il écrit également sous différents pseudonymes notamment Bob Slasher ("Bloody Gloves", 2016) et Chris Anthem ("Cavaliers de l'orage", 2016). La conception graphique de deux romans est réalisé par Bertrand Binois (Bertrand B.).
Marc Falvo réside à Lille.
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