Nick GARDEL
Laisse tomber
4ème de couverture :
Antoine Spisser est obèse. Ça ne le définit pas, mais ça le décrit assez bien. Surtout quand il se retrouve en équilibre sur la rambarde d'un balcon à 15 mètres du sol. Mais ce qui l'a amené dans cette situation est une autre histoire. Et ce ne sont pas les copropriétaires de son petit immeuble qui vous diront le contraire. Enfin... Ceux qui sont encore en vie...
Je ne connaissais pas encore l'écriture de Nick Gardel, et la trouve facile à suivre, agréable, les phrases s'enchaînent avec une parfaite fluidité.
En bref, vous arrivez à la moitié du roman sans vous en rendre compte.
Antoine Spisser est un homme sans aucune vie sociale, obèse et totalement inactif.
A la mort de ses parents il avait amassé un bon pécule, seulement, il se rend compte qu'au rythme de ses dépenses, il ne va pas tenir indéfiniment...
Les personnages sont particuliers et un peu bizarres, mais c'est très bien, ça change, ici pas de fioriture et pas de guimauve non plus.
Ça donne une ambiance assez loufoque et lui donne une petite touche d'humour noir.
Quoique c'est indiqué sur le couverture, me direz-vous.
Sur le coup, je me suis dis que finalement je ne prendrai pas ma retraite, le moment venu (oui on a le temps), passez ses journées chez soi à s'agacer des bruits que font les voisins, finit par rendre fou.
On ne pense plus qu'à ça, entre celui qui claque les portes, celle qui porte des talons pour marcher sur son parquet, ou encore celui qui met le son de la télé trop fort, ou a la musique à fond.
Il y a de quoi avoir des envies de meurtre.
Finalement, je me suis rappelée que j'avais de la chance de ne pas avoir de voisins à moins de 100 mètres.
Par contre, j'ai un grand jardin si ça peut rendre service.
C'est pour ça que j'adore trouver ce genre d'histoire dans des polars.
Dans le cas présent, nous sommes dans un immeuble et les voisins sont assez nombreux et inactifs pour que ça saigne.
Quant à l'enquête, elle est terriblement nulle, ah ah je trouve ça génial de pouvoir dire ça, en fait c'est le flic qui totalement nul.
Il est tellement à côté de la plaque que ça me fait mourir de rire.
C'est un bon polar, original, à la construction bien trempée.
Si Desproges revêtait ses plus beaux atours pour agacer la libido d'un Exbrayat ayant viré sa cuti, le résultat de telles amours coupables aurait sans doute donné une calamité biblique comme l'est Nick Gardel.
Ni Rasta ni danseur de Tango, le type s'ingénue à valser avec les mots. Son quadrille lexical n'a aucun sens, mais il lui arrive de lorgner du côté des aînés illustres. Ça tombe bien, Nick Gardel est né dans les années 70, élevé par des tontons, biberonné au Bebel magnifique ou marginal et il balance des mandales comme Lino.
Mais, chez lui, point de nostalgie, le verbe se mâchonne avec des pâtes et des potes, entre Brassens et Thiéfaine.
Le noir et le polar n'ont qu'à bien se tenir, c'est avec le sourire qu'il les alambique. Le roman de gare y retrouvera au moins ses lettres de noblesse.
Je ne connaissais pas encore l'écriture de Nick Gardel, et la trouve facile à suivre, agréable, les phrases s'enchaînent avec une parfaite fluidité.
En bref, vous arrivez à la moitié du roman sans vous en rendre compte.
Antoine Spisser est un homme sans aucune vie sociale, obèse et totalement inactif.
A la mort de ses parents il avait amassé un bon pécule, seulement, il se rend compte qu'au rythme de ses dépenses, il ne va pas tenir indéfiniment...
Les personnages sont particuliers et un peu bizarres, mais c'est très bien, ça change, ici pas de fioriture et pas de guimauve non plus.
Ça donne une ambiance assez loufoque et lui donne une petite touche d'humour noir.
Quoique c'est indiqué sur le couverture, me direz-vous.
Sur le coup, je me suis dis que finalement je ne prendrai pas ma retraite, le moment venu (oui on a le temps), passez ses journées chez soi à s'agacer des bruits que font les voisins, finit par rendre fou.
On ne pense plus qu'à ça, entre celui qui claque les portes, celle qui porte des talons pour marcher sur son parquet, ou encore celui qui met le son de la télé trop fort, ou a la musique à fond.
Il y a de quoi avoir des envies de meurtre.
Finalement, je me suis rappelée que j'avais de la chance de ne pas avoir de voisins à moins de 100 mètres.
Par contre, j'ai un grand jardin si ça peut rendre service.
C'est pour ça que j'adore trouver ce genre d'histoire dans des polars.
Dans le cas présent, nous sommes dans un immeuble et les voisins sont assez nombreux et inactifs pour que ça saigne.
Quant à l'enquête, elle est terriblement nulle, ah ah je trouve ça génial de pouvoir dire ça, en fait c'est le flic qui totalement nul.
Il est tellement à côté de la plaque que ça me fait mourir de rire.
C'est un bon polar, original, à la construction bien trempée.
Si Desproges revêtait ses plus beaux atours pour agacer la libido d'un Exbrayat ayant viré sa cuti, le résultat de telles amours coupables aurait sans doute donné une calamité biblique comme l'est Nick Gardel.
Ni Rasta ni danseur de Tango, le type s'ingénue à valser avec les mots. Son quadrille lexical n'a aucun sens, mais il lui arrive de lorgner du côté des aînés illustres. Ça tombe bien, Nick Gardel est né dans les années 70, élevé par des tontons, biberonné au Bebel magnifique ou marginal et il balance des mandales comme Lino.
Mais, chez lui, point de nostalgie, le verbe se mâchonne avec des pâtes et des potes, entre Brassens et Thiéfaine.
Le noir et le polar n'ont qu'à bien se tenir, c'est avec le sourire qu'il les alambique. Le roman de gare y retrouvera au moins ses lettres de noblesse.
Tiens tiens, il me semble que j'aurais besoin de ce genre de roman ... Je pars à sa recherche... (Tu sais, ici au Québec... on reçoit pas tout de la France ...) XOX
RépondreSupprimerBonjour si vous ne pouvez vous le procurer : https://www.editionsducaiman.fr/boutique/polars-en-france/laisse-tomber-nick-gardel.html
SupprimerEt un grand merci Loley !
(signé : l'éditeur)
Richard, je suis sûre qu'il te plairait et je me doute que ce n'est pas évident au Canada, tiens-moi au jus.
RépondreSupprimerJean-Louis merci pour cette lecture et le commentaire, j'allais vous envoyer mon retour de lecture, vous m'avez devancé :)
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