mercredi 8 mai 2019

Apocryphe de René MANZOR






René MANZOR

Apocryphe















4ème de couverture : 
Son nom est David de Nazareth, et ceci est son histoire.

Un adolescent en quête de justice et de vérité,
Une fresque épique, violente et émouvante,
un thriller biblique à couper le souffle,
relecture stupéfiante de l'histoire officielle.







La couverture est tellement belle, c'est une vraie invitation à tourner les pages.
Depuis le temps que je souhaite lire René Manzor, ça y est j'y suis et ça se passe en l'an 30.
Je dois dire que pour moi, ce n'est pas commun, je n'ai pas lu grand-chose sur cette période, on la voit peu passer, si on reste en dehors de la religion.

Le jeune David vit aux côtés de sa mère, dans un endroit reculé et exempt de toute civilisation.
Deux à trois fois par semaine, l'oncle du garçon les rejoint.
L'arrivée d'un étranger est accueillie avec peur et suspicion.
Est-il romain? Juif? Que leur veut-il?

Je reste bouche bée devant ce roman noir, écrire une histoire autour du Christ et des personnages qui vont avec, est une pure performance.
Personnellement, je suis athée donc peu touchée à la base, seulement, suivre leurs vies et leurs péripéties, s'est révélé aisé.
Les descriptions et les scènes sont telles, qu'on ne peut que les visualiser et du coup avancer sa lecture.
En même temps, nous avons affaire à un auteur/scénariste, alors s'il y a bien un pro du détail.

Quelle époque, la cruauté règne et les corps tombent en masse dans les rues, sous les glaives ensanglantés.
Perversion et trahison en tout genre sévissent couramment.

Il m'a été difficile de délaisser les personnages pour une autre lecture.
Ils sont attachants et touchants, leur douleur est palpable, et pour des raisons différentes, ils ont tous leur croix à porter.
L'expression est on ne peut plus adaptée, non ?

Le travail de recherche apparaît comme remarquable, car il ne s'agit pas que de fiction et d'imagination, bien qu'il y en a une grande part.
Les combats semblent tellement réels.
C'est une lecture originale, où peu ont osé y poser leur plume.





René Manzor, nom de plume de René Lalanne, est un réalisateur, scénariste et écrivain français.
Il est le frère de chanteur Francis Lalanne (1958) et de compositeur Jean-Félix Lalanne (1962).
Il débute sa carrière par la réalisation de quelques courts métrages, dont "Synapses" qui remporte le Grand prix au Festival international du jeune cinéma de Hyères. En 1986, il sort son premier long métrage, "Le Passage", un film fantastique avec Alain Delon (également producteur).
Après avoir participé à deux épisodes de la série télévisée "Sueurs froides", il met en scène son deuxième long métrage, le thriller "3615 code Père Noël" (1990). 
À la télévision américaine, il a signé la réalisation de plusieurs épisodes de série comme "Le Voyageur" (The Hitchhiker), "Highlander", "Band of Brothers", "Les Aventures du jeune Indiana Jones".
Il revient en France et au cinéma avec la comédie fantastique "Un amour de sorcière" (1997), avec Vanessa Paradis, Jeanne Moreau et Jean Reno.
En 2003, il sort son quatrième film, "Dédales", avec Lambert Wilson et Sylvie Testud. Il travaille ensuite uniquement pour la télévision. 
En 2012, il publie son premier roman "Les Âmes Rivales". Suivront "Celui dont le nom n'est plus" en 2014, "Dans les brumes du mal" en 2016 et "Apocryphe" en 2018.

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