jeudi 17 septembre 2015

Cette personne qui n'aimait pas les chiens de Michaël MOSLONKA





Michaël MOSLONKA

Cette personne qui n'aimait 
pas les chiens



Sortie le 11 septembre 2015







4ème de couverture : 
Un chien crucifié, près d'un clochard qui lit. 
Le nom d'un ancien flic sur la médaille du collier.
Un détective privé, dépressif, et sa jeune secrétaire disparue. 
Un policier impitoyable... 
Et la folie de l'être humain. 

L'auteur de « 666e kilomètre » frappe ici très fort, livrant un roman noir peuplé de personnages aussi troublés que touchants.



Michaël Moslonka a tapé fort avec ses personnages principaux, Blacke et Cerise, deux êtres tout sauf ordinaires mais attachants et attachés l'un à l'autre malgré les épreuves.

D'un côté nous avons un pavillon pour handicapés, puis un flic l'agent Sénachal mais aussi un détective privé Blacke et sa secrétaire Cerise et en parallèle un SFD lecteur appelé Le liseux.
Le récit est plutôt engageant, l'agent se lance sur les traces d'un tueur de chiens, après être tombé sur une scène qui ferait grincer des dents n'importe qui. 
Je vous passe les détails barbares et les sévices infligés à la brave bête, ce qui est le plus troublant c'est que "le liseux" lit tranquillement son romain à proximité de la dépouille martyrisée.
Cette attitude laisse perplexe et il est évident que le lecteur est autant en droit d'avoir une explication que le flic en question.
Si je peux vous garantir une chose c'est que les émotions passent bien à travers ce polar, c'est un point bien réussi.

Cerise décide de mettre les voiles temporairement sans en toucher mot à son employeur, ce qui va se révéler être une bien mauvaise idée, peut-être aurait-elle eu besoin de son aide...

Le lecteur sait où se trouve la jeune femme et sa situation est peu reluisante.
Je me suis sentie impuissante et frustrée, c'était rageant de la savoir incapable de se sortir de ce mauvais pas, bien que plusieurs personnes la recherchent.
C'est frustrant mais trop bien en même temps sinon où serait l'intérêt, il faut bien que les auteurs nous malmènent un peu.
C'est sûrement une des parties que j'ai préféré quand on comprend l'attachement de Blacke pour elle, il la considère comme sa fille.

Quelques touches d'humour sont glissées ça et là et j'ai aimé le côté grognon et agoraphobe du détective privé, ça met de suite en confiance ne me demandez pas pourquoi c'est toute une ambiance.
Sans oublier la fin parce que quand on croit que c'est fini et bien ce n'est pas fini et on continue d'halluciner.

Plaisant est le terme qui me vient à l'esprit pour décrire ma lecture, j'ai parfois eu un petit sourire au coin des lèvres et une mine de dégoût dans les moments noirs (on a vu pire pas de souci) mais toujours j'ai eu une sensation sympa et plaisante.
Et vous vous aimez les chiens ?




Michaël Moslonka écrit des romans ainsi que des nouvelles, quelques poèmes et des articles de fond.
Observateur du monde qui l’entoure, il y insère ses histoires, n’ayant pour seules limites que son inspiration, ses préférences et son envie de raconter.
Depuis juin 2013, il s’investit dans une activité à plein temps d'écrivain public, d'animation d’ateliers d’écriture et d'aide à l’écriture romancée : M.M. Faiseur d'histoires.
On lui doit, entre autres, les romans "À minuit, les chiens cessent d’aboyer" et "En attendant les vers", tous deux aux éditions du Riffle, "Elvis et la Fille qui rêvait debout", éditions Saint-Martin, "666ème kilomètre".
  

2 commentaires:

  1. Impossible pour moi. Rien que de lire "chien crucifié" je vais pas pouvoir...

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  2. On lit bien des livres avec des meurtres d'enfants c'est quand même pire mais ça reste une histoire

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