lundi 11 juillet 2016

La fille au 22 de Anna-Véronique EL BAZE










Anna-Véronique 
EL BAZE

La fille au 22



















4ème de couverture :
Léa s’ennuie. Son existence terne ne lui apporte ni bonheur, ni désir. Mariée trop jeune, elle s’étiole dans une vie de couple médiocre. Sa seule évasion, cette fille de mafieux la trouve dans la lecture. Une vraie boulimie. Un livre en entraîne un autre. Puis survient une rencontre. C’est le déclic qui la fait basculer. Léa se transforme physiquement et moralement. Elle commence à tuer…



Léa nous raconte sa vie, comment on peut en arriver à glisser une arme dans sa bouche et à se donner du courage pour appuyer.
Elle raconte son enfance, son père parti trop tôt, évoluant au milieu des armes et des fréquentations interdites.
Son mari qui pendant des années l'a détruite sur le plan psychologique puis l'a jetée comme un kleenex usagé.
Deux ans après, elle sort de sa léthargie et désormais personne ne la dominera ou lui fera du mal, elle prend les décisions au lieu de subir celles des autres.
Les dommages seront irréversibles... 

La vie de Léa est déprimante, Léa est déprimante et j'ai à un moment presque cru déprimer avec elle.
L'auteure a réussi à créer un vrai malaise mais très vite le personnage principal reprend les choses en main, si l'on peut dire.

J'aime les récits qui jouent avec cet aspect psychologique où la frontière vers la folie est terriblement fine.
Où un déclic va se produire et pousser à l'inéluctable, à l'irréparable.

Après des meurtres, survient logiquement une enquête et sur ce coup le lecteur sait qui tient l'arme, tel un complice.
La question est qui sera le plus fin, qui aura le dernier mot.

Une lecture pas inutile, elle comporte quelques attraits positifs mais elle ne m'a pas transportée, je ne suis pas rentrée.
Je dois avouer que la fin m'a laissée froide, je n'ai pas su dire si c'était du lard ou du cochon.
Réalité ou délire.
Suite à une conversation sur ma lecture actuelle je sais que des lecteurs attendent mon avis, je n'ai qu'une chose à dire, d'autres ont fortement aimé ce roman atypique, il est évident que mon avis n'est que très subjectif comme n'importe quel retour de lecture.
Je pense qu'il est toujours intéressant de confronter les ressentis donc je n'espère en aucun cas freiner les craquages pour ce roman noir.

Je vous invite à lire l'avis enthousiaste de mon ami Guillaume du blog Tribulations d'une vie. 








Anna-Véronique El Baze a été traductrice-interprète avant de s’orienter vers la communication et les médias. Elle est l’auteur de plusieurs romans et récits, dont Les Œillets jaunes (Éditions Prisma, 2011), et, au cherche midi, Merci Papa (2014) et La fille au 22(2016).


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