Benoît SEVERAC
Trafics
4ème de couverture :
Toulouse, quartiers nord, écrasés par la fournaise de l'été, les trafics, l'ennui, le désespoir. Sergine Hollard est de garde dans sa clinique vétérinaire quand la jeune Samia vient la chercher en pleine nuit. Il y a un chien dans une cave de la cité, il est malade, il va mourir. Sergine doit le sauver, Sergine ne doit rien dire. Et contre toutes les règles de prudence, parce que Samia la touche, la vétérinaire accepte. De soigner un chien rempli de drogue appartenant à un caïd du quartier de la ville où la criminalité est la plus élevée, un quartier pris en étau entre rêves d'argent facile et rêves de djihad. Des rêves qui risquent de transformer la vie de Sergine en cauchemar...
Le roman se déroule à Toulouse, même si je ne connais pas les lieux à la perfection, j'habite non loin de la ville rose, ça fait donc un drôle d'effet d'être en terrain connu et ça rend le tout d'autant plus réel pour moi.
Sergine se retrouve en pleine nuit dans la clinique vétérinaire où elle travaille, son compagnon vient de la plaquer et elle a besoin de se calmer.
Samia, une adolescente de la cité voisine, lui demande de l'aide, car un chien est en train de mourir et il faut aller le chercher de toute urgence.
Une fois le chien stabilisé, Sergine se rend bien compte que l'occlusion intestinale est plus que suspecte, le molosse est bourré de capsules de drogue...
L'auteur a su rester neutre dans sa façon de décrire les cités.
Entre misère sociale et dégradation du bassin de vie, on se rend bien compte de ce qu'il pourrait s'y passer.
C'est fait avec intelligence et j'en profite pour dire que j'ai trouvé "Trafics" parfaitement bien écrit.
La joute entre les différents services de flic est plaisante à suivre.
La partie qui va se jouer sera serrée, les enjeux sont importants, ça peut rendre les personnes concernées nerveuses, voire dangereuses.
Sergine est le genre de femme que je croise rarement dans les romans, elle pratique le rugby, elle est plutôt bien plantée, grande et costaude.
Sergine se retrouve en pleine nuit dans la clinique vétérinaire où elle travaille, son compagnon vient de la plaquer et elle a besoin de se calmer.
Samia, une adolescente de la cité voisine, lui demande de l'aide, car un chien est en train de mourir et il faut aller le chercher de toute urgence.
Une fois le chien stabilisé, Sergine se rend bien compte que l'occlusion intestinale est plus que suspecte, le molosse est bourré de capsules de drogue...
L'auteur a su rester neutre dans sa façon de décrire les cités.
Entre misère sociale et dégradation du bassin de vie, on se rend bien compte de ce qu'il pourrait s'y passer.
C'est fait avec intelligence et j'en profite pour dire que j'ai trouvé "Trafics" parfaitement bien écrit.
La joute entre les différents services de flic est plaisante à suivre.
La partie qui va se jouer sera serrée, les enjeux sont importants, ça peut rendre les personnes concernées nerveuses, voire dangereuses.
Sergine est le genre de femme que je croise rarement dans les romans, elle pratique le rugby, elle est plutôt bien plantée, grande et costaude.
Je le relève parce qu’il est il agréable de ne pas croiser le format filiforme, tout droit sorti du diktat de la société.
Si le roman est de taille plutôt petite, j'ai largement eu de quoi être rassasiée.
Est-ce dû à un effet de style ? Il est rappelé que les événements se sont déroulés en seulement quelques jours et j'ai pourtant eu l'impression de passer énormément de temps avec les personnages.
Ma lecture, quant à elle, a été assez rapide, ce que je veux dire c'est que l'auteur dispose du temps à sa guise et j'ai été marquée ici plus qu'ailleurs.
Pour résumer ma pensée, c'est carrément bien construit et ça se sent.
La condition de la femme ou pas encore femme, me fait trembler de rage, dont notamment le mariage de toutes les jeunes filles, pilotées par des croyances ou des traditions moyenâgeuses.
Oh oui j'ai été touchée, j'ai arrêté de respirer un moment avec une forte envie de poursuivre ma lecture.
Plus que jamais d'actualité, "Trafics" nous fait affronter les trafics de drogue et les candidats au djihad, foncez !!
Benoît Séverac est auteur de romans noirs. Il est professeur d’Anglais à l’École Vétérinaire de Toulouse.
Musicien dans la fanfare jazz-latino-rock La Pêche Ô Boucan de Péchabou, membre de Toulouse Polars du Sud, il est passionné de littérature.
Il s'est d'abord fait connaître par ses nouvelles, il est lauréat des concours du Lecteur du Val (2002) et d'Encre de Garonne (2004).
En 2007, vint également la publication de son premier roman "Les Chevelues", éd. Tme (Grand Prix Littéraire de la ville de Toulouse en 2008, Prix de la ville de St-Lys, Prix Calibre 47 du salon Polar’encontre en 2009).
'Les chevelues' a été traduit aux USA.
Il a publié aux éditions Syros, Silence, L’Homme-qui-dessine, Little sister et participé à l’anthologie de nouvelles Hammett Détective.
En 2011, "Silence" obtient de nombreux prix: Prix 2012 du Polar Jeunesse de Montigny-lès-Cormeilles (95), Prix 2012 de littérature jeunesse de Balma (31), Prix 2012 du salon de littérature jeunesse de Mirande (32), Prix 2013 de la ville de Loudéac et de la Cidéral (22)...
Il vit aujourd'hui à Toulouse.
Pour en savoir plus sur l'auteur www.benoitseverac.com
Si le roman est de taille plutôt petite, j'ai largement eu de quoi être rassasiée.
Est-ce dû à un effet de style ? Il est rappelé que les événements se sont déroulés en seulement quelques jours et j'ai pourtant eu l'impression de passer énormément de temps avec les personnages.
Ma lecture, quant à elle, a été assez rapide, ce que je veux dire c'est que l'auteur dispose du temps à sa guise et j'ai été marquée ici plus qu'ailleurs.
Pour résumer ma pensée, c'est carrément bien construit et ça se sent.
La condition de la femme ou pas encore femme, me fait trembler de rage, dont notamment le mariage de toutes les jeunes filles, pilotées par des croyances ou des traditions moyenâgeuses.
Oh oui j'ai été touchée, j'ai arrêté de respirer un moment avec une forte envie de poursuivre ma lecture.
Plus que jamais d'actualité, "Trafics" nous fait affronter les trafics de drogue et les candidats au djihad, foncez !!
Benoît Séverac est auteur de romans noirs. Il est professeur d’Anglais à l’École Vétérinaire de Toulouse.
Musicien dans la fanfare jazz-latino-rock La Pêche Ô Boucan de Péchabou, membre de Toulouse Polars du Sud, il est passionné de littérature.
Il s'est d'abord fait connaître par ses nouvelles, il est lauréat des concours du Lecteur du Val (2002) et d'Encre de Garonne (2004).
En 2007, vint également la publication de son premier roman "Les Chevelues", éd. Tme (Grand Prix Littéraire de la ville de Toulouse en 2008, Prix de la ville de St-Lys, Prix Calibre 47 du salon Polar’encontre en 2009).
'Les chevelues' a été traduit aux USA.
Il a publié aux éditions Syros, Silence, L’Homme-qui-dessine, Little sister et participé à l’anthologie de nouvelles Hammett Détective.
En 2011, "Silence" obtient de nombreux prix: Prix 2012 du Polar Jeunesse de Montigny-lès-Cormeilles (95), Prix 2012 de littérature jeunesse de Balma (31), Prix 2012 du salon de littérature jeunesse de Mirande (32), Prix 2013 de la ville de Loudéac et de la Cidéral (22)...
Il vit aujourd'hui à Toulouse.
Pour en savoir plus sur l'auteur www.benoitseverac.com
Très ému par ce retour de lecture sensible ; touché par l'attention donnée au personnage de Sergine, et aux propos sur le style. L'auteur pose un bouquin à mi-chemin,le lecteur fait le reste du parcours... Alors, merci pour cette belle rencontre.
RépondreSupprimerRavie de te lire, à bientôt.
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