mercredi 10 avril 2019

La fille de Kali de Céline DENJEAN

 





Céline DENJEAN

La fille de Kali





4ème de couverture :
Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur a priori sans histoire, dont le corps décapité a fait l'objet d'une macabre mise en scène : sur le mur, un swastika tracé avec le sang de la victime et, au pied du lit, un tas de piécettes et des pétales de fleurs faisant penser à une offrande. La tête du défunt, quant à elle, demeure introuvable…
Vengeance, règlement de comptes, acte de barbarie à connotation sectaire ?
Alors que l’enquête peine à démarrer, un meurtre identique est perpétré un mois plus tard à quelques kilomètres de la ville rose. Le spectre redouté d’une tueuse en série s’inspirant de la déesse Kali se matérialise alors…
Tandis que le capitaine Éloïse Bouquet et son équipe, aidés par un profileur, tentent de remonter la piste de cette psychopathe hors norme, Amanda Kraft, jeune et ambitieuse journaliste d’investigation, et Danny Chang, détective privé enquêtant de son côté sur un prétendu suicide,  mènent chacun de leur côté des enquêtes parallèles qui vont les mener jusqu’à l’antre de la tueuse…








Je suis vite freinée par l'épaisseur d'un livre, mais il y a des découvertes qui valent la peine de la braver .
Tout est histoire d'appréciation personnelle, je rencontre souvent des lecteurs qui préfèrent les pavés.

Une femme inquiète contacte la police, car son mari ne répond plus depuis plusieurs jours.
Suite à une mutation, le père de famille est parti vivre dans le Sud, en attendant l'arrivée des siens.
Les policiers dépêchés sur place des plus macabres, avec toute une symbolique autour à décrypter.

La ville de Toulouse ou encore le Gers comme terrains de jeu, les crimes se passent tout autour de chez moi.
Je suis cernée c'est inquiétant, j'adore.
Une course contre la montre effrénée se joue pour retrouver le ou les meurtriers, mais surtout par peur de trouver un nouveau corps sans tête.

La partie concernant l'Inde est passionnante, on découvre toute une culture autour de leurs croyances et du tantrisme.
On ressent les recherches de l'auteure sur le sujet conséquentes.

Différents intervenants avancent dans l'enquête, dont certains sans le vouloir.
Ces autres liens tissés autour des meurtres apportent une belle épaisseur au roman, au propre comme au figuré.
Blague à part, l'histoire en ressort étoffée et grandie, tirer sur ces petits bouts de laine qui dépassent est un régal.

Oh mon dieu, le tueur est passé par Cahors, soit à 15km de chez moi.
Quand on sait de quoi il est capable, c'est à mourir de peur et ça donne une certaine réalité au roman.
Bon, attendez-moi deux minutes je vais fermer ma porte à clés...

Un bien bon thriller, je suis curieuse de poursuivre avec le deuxième "Le cheptel", pour voir l'évolution de l'écriture.
Et mon petit doigt me dit que ça ne saurait tarder.





Educatrice spécialisée de formation initiale, elle a travaillé pendant six ans comme chef de service. depuis un an, elle se consacre entièrement à sa passion, l'écriture.

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