Pascal MARMET
Tiré à quatre épingles
4ème de couverture :
Parmi les milliers de voyageurs, Laurent erre seul dans le hall de la gare de Lyon, l'air paume. Il vient de rater son CAP boulangerie et sa mere l'a mis dehors. Samy, escroc a la grande gueule, le repere rapidement. Il a bien l'intention de profiter de la naivete de ce gamin aux chaussures vertes et l'entraine dans un cambriolage. L'appartement dans lequel ils penetrent est une sorte d'antichambre du musee des Arts premiers et regorge de tresors africains. Mais ils tombent nez a nez avec la proprietaire et collectionneuse. Comme elle s'est blessee en tombant dans les escaliers, ils lui viennent en aide avant de s'enfuir. Pourtant, quelques heures plus tard, elle est retrouvee morte, abattue de cinq balles tirees a bout portant. Le commandant Chanel, charge de l'enquete, s'enfonce alors dans l'etrange passe de cette victime, epouse d'un ex-prefet assassine quai de Conti peu de temps auparavant.
J'aime ce titre "Tiré à quatre épingles", c'est vrai c'est important un bon titre, certains ne font que passer on les retient ou pas, d'autres sont bien trouvés.
Laurent est un jeune homme naïf, un peu simplet que sa pseudo mère vient de jeter hors de la maison, un peu comme quand on sort notre sac poubelle pour le mettre dans la benne à ordures.
Sauf que personne ne viendra chercher ce jeune garçon qui pourtant aurait besoin d'un coup de pouce.
Il rencontre alors Samy qui lui ne cherche qu'un complice pour cambrioler un appartement ou plutôt une bonne poire pour couvrir ses arrières.
Les dés sont jetés ils s'introduisent chez Albane, la récente veuve d'un ex-préfet, situation assez insolite la propriétaire gît au bas de l'escalier de la mezzanine.
Laurent lui apporte un peu d'aide avant de prendre la fuite avec son acolyte mais à quelques minutes d'intervalle.
Quelques heures plus tard la police découvre la quadra trouée de plusieurs balles.
L'auteur a su marquer un maximum de points avec ses personnages, on finit par bien les connaître et pourquoi pas les apprécier aussi imparfaits soient-ils.
J'ai été touchée par ce petit gars vivant dans sa bulle, j'ai eu envie de le protéger et ce qu'il lui arrive par la suite est sacrément bien tourné.
L'enquête est travaillée, c'est un vrai plaisir de la suivre, le lecteur est amené à se poser des questions pour essayer de trouver le tueur, ça cogite sévère même.
Il m'a juste manquée la petite étincelle qui aurait pu mettre le feu à mon cerveau et en faire un coup de coeur mais je souligne que ma chronique est positive et que j'ai passé un excellent moment avec un polar parfaitement bien écrit, sans oublier la fin qui clôture joliment le récit.
J'attends le suivant avec impatience.
Laurent est un jeune homme naïf, un peu simplet que sa pseudo mère vient de jeter hors de la maison, un peu comme quand on sort notre sac poubelle pour le mettre dans la benne à ordures.
Sauf que personne ne viendra chercher ce jeune garçon qui pourtant aurait besoin d'un coup de pouce.
Il rencontre alors Samy qui lui ne cherche qu'un complice pour cambrioler un appartement ou plutôt une bonne poire pour couvrir ses arrières.
Les dés sont jetés ils s'introduisent chez Albane, la récente veuve d'un ex-préfet, situation assez insolite la propriétaire gît au bas de l'escalier de la mezzanine.
Laurent lui apporte un peu d'aide avant de prendre la fuite avec son acolyte mais à quelques minutes d'intervalle.
Quelques heures plus tard la police découvre la quadra trouée de plusieurs balles.
L'auteur a su marquer un maximum de points avec ses personnages, on finit par bien les connaître et pourquoi pas les apprécier aussi imparfaits soient-ils.
J'ai été touchée par ce petit gars vivant dans sa bulle, j'ai eu envie de le protéger et ce qu'il lui arrive par la suite est sacrément bien tourné.
L'enquête est travaillée, c'est un vrai plaisir de la suivre, le lecteur est amené à se poser des questions pour essayer de trouver le tueur, ça cogite sévère même.
Il m'a juste manquée la petite étincelle qui aurait pu mettre le feu à mon cerveau et en faire un coup de coeur mais je souligne que ma chronique est positive et que j'ai passé un excellent moment avec un polar parfaitement bien écrit, sans oublier la fin qui clôture joliment le récit.
J'attends le suivant avec impatience.
Pascal Marmet est né en banlieue parisienne.
Il est chef d’entreprise (dirigeant d’un hôtel), écrivain, romancier, chroniqueur radio, organisateur de rencontres littéraires.
Il a toujours eu un besoin impérieux d'écrire, il a commencé son premier journal à 12 ans.
Il notait tout comme des scènes de théâtre, déplacement, musique, costumes, décors. Il y mettait même des photos imaginaires comme dans le montage d'un spectacle.
Cette façon d'écrire a été son fil d'Ariane et quand il a fallu faire des choix d'orientation au lycée, il a tout naturellement choisi la littérature.
Après ses études, par rapport à sa famille, il a choisi la voie des affaires.
Aujourd'hui il se consacre entièrement à l'écriture et à la littérature.
Voici quelques-uns de ses romans :
- "Ludmilla", publié en 1996.
- "Le prince de Paris", en 2001 et réédité en 2011 par les éditions Frédéric Serre.
- "Il y a longtemps", en 2008.
- "Si tu savais France empire, en 2010.
- "A la folie" , France empire en 2012.
- "Le roman du parfum", Éditions Du rocher 2013.
- " Le roman du café " Éditions Du Rocher 2014
Il prépare un livre sur l'histoire du thé avec l'auteur Jean Siccardi pour 2015
Il vit actuellement à St Laurent du var
Il reçoit un Prix littéraire le 11 octobre 2013
le prix spécial du jury Albayane 2013 pour son livre : le roman du Parfum publie aux Éditions Du Rocher
Excellent .. j'ai bien aimé aussi ce polar teinté de sorcellerie et de magie noire..
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