jeudi 3 septembre 2015

Haine 13 de Stanislas PETROSKY








Stanislas PETROSKY

Haine 13











4ème de couverture : 
Chiffre 13 ! Mauvaise pioche pour une Nationale. Terminus pour un loser…
JE SAVAIS QUE CE PUTAIN DE CHIFFRE portait malheur, j’en étais intimement convaincu… Seulement après vingt-huit mois passés à la maison d’arrêt des Hauts-de-Seine, la RN 13 c’était la route directe pour rejoindre Caen en auto-stop.
La poisse lui colle à la peau comme un déterminisme fatal. Lorsqu’il lève le pouce sur la RN 13, on subodore que ce loser n’aura pas usurpé sa réputation. Pétrosky use des codes du noir avec un talent consommé. 



Et bien voila un nouvel écrit de Stanislas Pétrosky et c'est un pur bonheur de l'accueillir sur mon "Shoot". 
Rappelez-vous en mars de cette année sortait "Ravensbrück mon amour", j'ai été foudroyée par ce livre relevant clairement du génie, oui oui parfaitement et je le pense largement.


Avec "Haine 13" rien à voir nous sommes face à une nouvelle courte en lecture numérique.
Je retrouve une écriture frondeuse, sans détours et ça le fait.

Me voila en compagnie d'un bad boy qui sort de taule et fait du stop pour retrouver et dérouiller son ex, la salope qui l'y a envoyé.
Pardon il m'arrive de rentrer à fond dans une histoire et de la laisser déteindre sur moi alors vous excuserez mon langage.
Maintenant que vous connaissez les intentions de notre brave homme et situez le style d'individu, vous pouvez aisément deviner un ton familier et dur.

Avec une nouvelle pas le temps de tergiverser et ça tombe bien l'auteur ne prend pas de gants et va droit au but.
Je conseille de prendre une grande inspiration en commençant à lire ça devrait bien se passer...

Il va d'ailleurs rapidement trouver une voiture acceptant de l'avancer vers sa destination mais une fois assis un malaise va s'instaurer, glaçant, angoissant.
Le conducteur pourtant friqué, ne semble pas si net que ça ... je ne dévoilerais rien de plus juste mon ressenti. 
Angoisse, désolation, impuissance.
J'ai simplement adoré vous l'aurez compris.

Les nouvelles ont un vrai intérêt, haletantes, bluffantes, elles permettent une courte pause à nos lectures habituelles et parfois longues, on peut dévorer de sacrés pavés parfois.
Et puis à 1,49€ la pause il est impensable d'hésiter.






Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.

C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.




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