Frank KLARCZYK
Les crocs de la Corrèze
4ème de couverture :
Le corps d’un notable est retrouvé égorgé en plein centre de Brive. Tout laisse à penser qu’un animal dangereux erre dans les rues de la ville.
À la suite de son affectation au commissariat de la cité gaillarde, le lieutenant Gabriel Marcini est chargé de l’enquête. Après une longue période de soins, il reprend du service dans un climat tendu, d’autant qu’une seconde victime est bientôt découverte, déchiquetée, sur les bords de la Corrèze.
L’animal serait-il dressé pour tuer ?
Tiraillé entre une affaire difficile, la garde de sa fille et la suspicion de ses nouveaux collègues, Marcini doit aussi faire face à ses démons… qui ne sont pas si vieux.
La bête est-elle réellement celle que l’on croit ?
Oh my god, ça pique vite et fort en voilà une belle promesse.
Le travail et le fonctionnement de la police est décrit avec précision, cela est un sacré avantage pour l'auteur étant donné qu'il s'agit de son métier.
J'ai beaucoup aimé voir situer ce roman à Brive, entendre parler (lire plutôt mais on se comprend) de villes comme Gramat, Limoges ou encore mieux Cahors en sachant que c'est tout près de chez moi.
C'est une sensation confortable on se sent presque à la maison enfin il vaut mieux faire l'impasse sur le danger qui est proche...
Une équipe de policiers part en intervention pour une morsure de chien dans un parc.
S'imaginant un banal accident avec un petit chien de mamie, (sans que ce soit péjoratif) ils tombent sur un vrai massacre.
Marcini est un flic qui semble revenir de loin et surtout d'avoir une histoire pas nette, ses collègues s'interrogent sur cet homme nouvellement affecté à leurs côtés.Quand une deuxième victime est découverte elle aussi dévorée par un molosse, le malaise augmente violemment et il n'est plus question d'un accident avec un chien errant.
Fil par fil la police Briviste va devoir démêler un écheveau pas si évident.
Au vu de la couverture on pouvait déjà soupçonner qu'un molosse serait de la partie, c'est un sujet que j'aime j'ai eu moi-même un bébé de 45kg, un dogue argentin victime de son apparence et pourtant une vraie pâte à modeler.
Dans ce thriller nous sommes face à un vrai monstre, impitoyable, avide de sang humain.
Frank Klarczyk a su retranscrire le danger, l'inévitable urgence de la bête se jetant sur ses proies pour les vider de leur substance vitale.
Ce que j'ai préféré ce sont les scènes d'action vous l'aurez compris elles sont saisissantes voire grisantes.
Comment peut-on jubiler devant l'horreur? Non non je ne suis pas folle c'est comme devant un film il se passe des choses en nous et bien avec un livre c'est pire, les détails sont décuplés.
A un moment j'ai été prise d'un sérieux doute et si je me trompais sur Marcini.
Son ancien équipier est prêt à tout pour le faire tomber et suite à ses antécédents les soupçons sont tout de même forts. Le lecteur va cogiter dans tous les sens...
Je me suis demandée si les phrases très courtes de ce roman n'allait pas entacher la fluidité de cette lecture et finalement il s'agit d'une signature originale.
Je recommande, c'est fort et non-conformiste!!
Maintenant je vous laisse je vais passer un moment avec mon chat (clin d’œil).
Depuis plus de vingt ans, Frank Klarczyk est un 'policier de la rue'. Après avoir fait ses premières armes en région parisienne, il a exercé dans le Pas-de-Calais où sont ses racines. Puis, tombé sous le charme du Sud-Ouest, il a aujourd'hui obtenu sa mutation en Corrèze.
Cinéphile et passionné de littérature policière, il apprécie les auteurs américains Harris, Connelly, King, Lehane comme les auteurs français Grangé, Chattam et, surtout, Thilliez.
Bonjour,
RépondreSupprimerje suis en train de le lire et je dois dire que je suis totalement pris dedans. Les scenes d'action sont saisissantes
Bonjour Sam j'en suis ravie c'est un sujet original je trouve.
SupprimerBonjour Sam j'en suis ravie c'est un sujet original je trouve.
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