Philippe GEORGET
Méfaits d'hiver
4ème de couverture :
Le retour de l'inspecteur Sebag en pays catalan. L’hiver sera rude pour Gilles Sebag, lieutenant de police à Perpignan. Après de longs mois de doute, il découvre la terrible vérité : Claire le trompe, le monde s’écroule ! Alors qu’entre déprime, whiskies et insomnies, il tente de surmonter cette douloureuse épreuve, ses enquêtes le mènent inexorablement vers d’autres tragédies : une femme abattue dans un hôtel, un dépressif qui se jette du haut de son immeuble, un homme qui menace de faire exploser le quartier… Hasard ou loi des séries, une véritable épidémie d’adultères tournant à chaque fois au drame semble en effet s’être abattue sur la ville.
A la lecture du résumé je me suis dis que le sujet allait me plaire, l'adultère incarne l'interdit, la tentation, le renouveau, c'est à l'opposé de mes convictions personnelles du coup pourquoi pas dans un roman, là tout est permis.
Certaines personnes sont extrêmement douées dans l'art de dissimuler une liaison, Philippe Georget aborde la trahison avec une vraie sensibilité, presque féminine si j'osai dire, enfin ça dépend des passages parce que certains saignent.
Ce qui est sûr c'est que je l'ai suivi sans façons.
Gilles Sebag, lieutenant de police, a des soupçons concernant la fidélité de sa femme quand il tombe sur des sms qui viennent confirmer l'impensable.
Il tombe de très haut et souffre à en crever, la tête pleine d'images de sa femme avec un autre...
Il choisi de s'immerger dans le boulot et dans l'alcool, les événements qui vont se succéder au fil de ses journées tombent bien mal et réouvrent la plaie trop récente.
Ses interventions vont en majorité le forcer à endurer des drames passionnels, comme si les administrés de Perpignan s'étaient donnés le mot pour se cocufier.
Entre suicides et meurtres, des coïncidences étranges vont ressortir pour ne ressembler qu'à une seule et même histoire.
Vous allez me dire encore un flic alcoolo et bien non cette fois-ci c'est différent on comprend parfaitement cette descente aux enfers, ce livre m'a fait réfléchir sur ce vrai problème de société, j'ai été plongée au plus profond de la douleur ressentie par le conjoint brisé.
Certains sont d'ailleurs amenés à commettre des actes irrémédiables et ce qui pimente "Méfaits d'hiver" c'est que justement le doigt est posé sur cette souffrance et même appuyé fortement.
Un peu comme quelqu'un jouerait avec une poupée vaudou mais j'arrête là mes pensées, c'est au lecteur de se faire sa propre idée.
Quand j'approche de la fin d'un livre je me dis le dénouement arrive c'est imminent je le sens et bien ici l'auteur a su prolonger le moment, l'effet fût similaire à la dégustation d'un bon Cahors (Clin d’œil à l'auteur qui a évoqué la ville dans son récit, c'est de là que je viens enfin à côté).
Bref tout ça pour dire que j'aime être bousculée par la construction d'un roman.
Je souhaite mettre l'accent sur les personnages qui sont forts, vivants et plaisants ou pas bref ils sont réussis.
Méfaits d'hiver, Méfaits divers, Mes faits divers, j'aime ce titre qui laisse place à l'imagination, je suis d'ailleurs sous le charme de cette écriture, de cet auteur doué, mes chers lecteurs vous pouvez y aller c'est du tout bon !!
Philippe Georget est né en 1963 quelques jours après la mort de Kennedy, sans qu’il n’y ait apparemment de rapport ! Bien plus tard, il opte pour le journalisme (radio, presse écrite et télévision), et poursuit aujourd’hui sa carrière du côté de France 3. "L'été tous les chats s'ennuient" est son premier roman.
"L'été tous les chats s'ennuient" est nominé en 2010 pour:
- Le Prix Sang pour Sang Polar
- La Pré sélection Printemps du Prix Polar SNCF
- Le Prix Arsène Lupin 2010
- Le Prix Polar 2010 Cognac
A la lecture du résumé je me suis dis que le sujet allait me plaire, l'adultère incarne l'interdit, la tentation, le renouveau, c'est à l'opposé de mes convictions personnelles du coup pourquoi pas dans un roman, là tout est permis.
Certaines personnes sont extrêmement douées dans l'art de dissimuler une liaison, Philippe Georget aborde la trahison avec une vraie sensibilité, presque féminine si j'osai dire, enfin ça dépend des passages parce que certains saignent.
Ce qui est sûr c'est que je l'ai suivi sans façons.
Gilles Sebag, lieutenant de police, a des soupçons concernant la fidélité de sa femme quand il tombe sur des sms qui viennent confirmer l'impensable.
Il tombe de très haut et souffre à en crever, la tête pleine d'images de sa femme avec un autre...
Il choisi de s'immerger dans le boulot et dans l'alcool, les événements qui vont se succéder au fil de ses journées tombent bien mal et réouvrent la plaie trop récente.
Ses interventions vont en majorité le forcer à endurer des drames passionnels, comme si les administrés de Perpignan s'étaient donnés le mot pour se cocufier.
Entre suicides et meurtres, des coïncidences étranges vont ressortir pour ne ressembler qu'à une seule et même histoire.
Vous allez me dire encore un flic alcoolo et bien non cette fois-ci c'est différent on comprend parfaitement cette descente aux enfers, ce livre m'a fait réfléchir sur ce vrai problème de société, j'ai été plongée au plus profond de la douleur ressentie par le conjoint brisé.
Certains sont d'ailleurs amenés à commettre des actes irrémédiables et ce qui pimente "Méfaits d'hiver" c'est que justement le doigt est posé sur cette souffrance et même appuyé fortement.
Un peu comme quelqu'un jouerait avec une poupée vaudou mais j'arrête là mes pensées, c'est au lecteur de se faire sa propre idée.
Quand j'approche de la fin d'un livre je me dis le dénouement arrive c'est imminent je le sens et bien ici l'auteur a su prolonger le moment, l'effet fût similaire à la dégustation d'un bon Cahors (Clin d’œil à l'auteur qui a évoqué la ville dans son récit, c'est de là que je viens enfin à côté).
Bref tout ça pour dire que j'aime être bousculée par la construction d'un roman.
Je souhaite mettre l'accent sur les personnages qui sont forts, vivants et plaisants ou pas bref ils sont réussis.
Méfaits d'hiver, Méfaits divers, Mes faits divers, j'aime ce titre qui laisse place à l'imagination, je suis d'ailleurs sous le charme de cette écriture, de cet auteur doué, mes chers lecteurs vous pouvez y aller c'est du tout bon !!
Philippe Georget est né en 1963 quelques jours après la mort de Kennedy, sans qu’il n’y ait apparemment de rapport ! Bien plus tard, il opte pour le journalisme (radio, presse écrite et télévision), et poursuit aujourd’hui sa carrière du côté de France 3. "L'été tous les chats s'ennuient" est son premier roman.
"L'été tous les chats s'ennuient" est nominé en 2010 pour:
- Le Prix Sang pour Sang Polar
- La Pré sélection Printemps du Prix Polar SNCF
- Le Prix Arsène Lupin 2010
- Le Prix Polar 2010 Cognac
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