Jacques SAUSSEY
Ne prononcez jamais leurs noms
4ème de couverture :
« Le train roulait de plus en plus vite. Il passa sur un aiguillage qui le fit tanguer comme un navire pris dans les vagues d’un chenal agité par le vent. Les yeux écarquillés de Karine s’abaissèrent vers le plancher. Sous le siège 66, la poignée du sac avait basculé en pleine lumière. Elle s’accroupit et le tira vers elle, et ce fut soudain comme si elle avait pu voir au travers du tissu. Comme si cette forme oblongue qui le déformait lui avait murmuré quelques mots funestes à l’oreille. Elle eut juste le temps de prendre une profonde respiration pour pousser un hurlement. Et puis le monde s’éteignit dans un grand éclair blanc. »
Ne prononcez jamais leurs noms est la sixième enquête du Capitaine Daniel Magne et du Lieutenant Lisa Heslin. Certainement la plus dangereuse...
Comme toujours, je suis en osmose avec Gérard Collard, si vous vous posez la question, je fais référence à son commentaire sur la couverture.
Il y a des auteurs bourrés de talent qui font un sacré effet, même avant de commencer à lire leurs romans.
Je savais que je prendrais mon pied, c'est toujours le cas avec Jacques Saussey.
Le capitaine Daniel Magne se trouvait dans un bar quand l'explosion a eu lieu.
Souhaitant comprendre ce qu'il se passe et surtout porter secours, il croise un homme sur les quais de la gare, qui a un comportement anormal et part à sa poursuite.
Daniel va disparaître, blessé et en grande difficulté...
Quelle jubilation de retrouver cette écriture sûre et de s'y abandonner entièrement.
Les phrases sont riches et puissantes, cet auteur, c'est une leçon de littérature à lui tout seul.
Ce roman traite en partie de la destruction psychologique progressive chez l'enfant.
Avec des humiliations et des coups répétés quotidiennement, il est facile de détruire un jeune esprit à l'équilibre fragile.
Il arrive parfois que la victime se transforme en monstre, quand la coupe est pleine, quand la soupape explose et qu'il n'est plus possible de subir une seule humiliation de plus.
Cette partie-là est extrêmement réussie, elle rend la lecture addictive, il y a du travail derrière et ça se ressent.
J'ai beaucoup aimé retrouver Daniel et Lisa, on peut dire qu'ils m'auront donné plus d'un cheveu blanc, leurs péripéties sont explosives, c'est le cas de le dire.
La situation du capitaine Magne est extrêmement périlleuse, j'ai souffert pour lui, j'ai eu peur pour lui...
Je me suis demandée si l'auteur nous aurait fait l'affront de laisser mourir son personnage récurent, parce que c'est le genre d'événement qui peut arriver.
Vous n'en saurez rien à travers mon avis, c'est à vous de le vérifier en lisant le roman.
J'ai beaucoup aimé les affrontements entre le poseur de bombes et Daniel Magne.
Quand l'un tente de tout ce qu'il peut pour rester en vie et que l'autre n'a aucun sens humain et a pour but de faire le plus possible de morts.
D'année en année, Jacques Saussey monte le niveau, je me demande comment sera le prochain, c'est vraiment très fort.
le blog de l'auteur:
http://jacques-saussey.over-blog.com/
Ne prononcez jamais leurs noms est la sixième enquête du Capitaine Daniel Magne et du Lieutenant Lisa Heslin. Certainement la plus dangereuse...
Comme toujours, je suis en osmose avec Gérard Collard, si vous vous posez la question, je fais référence à son commentaire sur la couverture.
Il y a des auteurs bourrés de talent qui font un sacré effet, même avant de commencer à lire leurs romans.
Je savais que je prendrais mon pied, c'est toujours le cas avec Jacques Saussey.
Le capitaine Daniel Magne se trouvait dans un bar quand l'explosion a eu lieu.
Souhaitant comprendre ce qu'il se passe et surtout porter secours, il croise un homme sur les quais de la gare, qui a un comportement anormal et part à sa poursuite.
Daniel va disparaître, blessé et en grande difficulté...
Quelle jubilation de retrouver cette écriture sûre et de s'y abandonner entièrement.
Les phrases sont riches et puissantes, cet auteur, c'est une leçon de littérature à lui tout seul.
Ce roman traite en partie de la destruction psychologique progressive chez l'enfant.
Avec des humiliations et des coups répétés quotidiennement, il est facile de détruire un jeune esprit à l'équilibre fragile.
Il arrive parfois que la victime se transforme en monstre, quand la coupe est pleine, quand la soupape explose et qu'il n'est plus possible de subir une seule humiliation de plus.
Cette partie-là est extrêmement réussie, elle rend la lecture addictive, il y a du travail derrière et ça se ressent.
J'ai beaucoup aimé retrouver Daniel et Lisa, on peut dire qu'ils m'auront donné plus d'un cheveu blanc, leurs péripéties sont explosives, c'est le cas de le dire.
La situation du capitaine Magne est extrêmement périlleuse, j'ai souffert pour lui, j'ai eu peur pour lui...
Je me suis demandée si l'auteur nous aurait fait l'affront de laisser mourir son personnage récurent, parce que c'est le genre d'événement qui peut arriver.
Vous n'en saurez rien à travers mon avis, c'est à vous de le vérifier en lisant le roman.
J'ai beaucoup aimé les affrontements entre le poseur de bombes et Daniel Magne.
Quand l'un tente de tout ce qu'il peut pour rester en vie et que l'autre n'a aucun sens humain et a pour but de faire le plus possible de morts.
D'année en année, Jacques Saussey monte le niveau, je me demande comment sera le prochain, c'est vraiment très fort.
Merci pour le clin d’œil ❤
Jacques Saussey est un écrivain et un auteur de romans policiers.
Il a commencé à écrire ses premières nouvelles à 27 ans, en 1988. Deux nouvelles ont été primées dans des concours ("Quelques petites taches de sang" en 2002 aux Noires de Pau, et "Alfred Jarry est mort" en 2007) et une éditée en BD ("Le joyau du Pacifique", en 2007).
"La Mante Sauvage" est son premier polar. Son deuxième thriller "De Sinistre Mémoire" est paru en 2010 aux Éditions des Nouveaux Auteurs.
Actuellement il travaille comme cadre technique dans une grosse société.
Il a pratiqué le tir à l'arc de compétition pendant dix ans, de 1985 à 1995, avec à la clef un titre national individuel en 95 et un par équipe en 92.
Il vit dans l’Yonne.
Il a commencé à écrire ses premières nouvelles à 27 ans, en 1988. Deux nouvelles ont été primées dans des concours ("Quelques petites taches de sang" en 2002 aux Noires de Pau, et "Alfred Jarry est mort" en 2007) et une éditée en BD ("Le joyau du Pacifique", en 2007).
"La Mante Sauvage" est son premier polar. Son deuxième thriller "De Sinistre Mémoire" est paru en 2010 aux Éditions des Nouveaux Auteurs.
Actuellement il travaille comme cadre technique dans une grosse société.
Il a pratiqué le tir à l'arc de compétition pendant dix ans, de 1985 à 1995, avec à la clef un titre national individuel en 95 et un par équipe en 92.
Il vit dans l’Yonne.
le blog de l'auteur:
http://jacques-saussey.over-blog.com/
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