vendredi 11 août 2017

Mort point final de Frank KLARCZYK






Frank KLARCZYK

Mort point final














4ème de couverture : 
Dans un commissariat de la banlieue parisienne, Paul Catard est interrogé par le capitaine Vigeois. On vient de retrouver l’homme bâillonné et menotté dans la chambre de sa petite amie. La situation prêterait à sourire si la petite amie n’était pas Mélanie Vasseur, lieutenant de police travaillant dans l’équipe de Vigeois. La surprise est d’autant plus grande lorsque Catard dévoile que Mélanie a survécu à une innommable tragédie qui s’est déroulée dans un lycée de province, quelques années auparavant. Souffrant de violents traumatismes psychologiques, elle a pourtant réussi à intégrer la police et, encore mieux, à cacher son passé. Vigeois et ses hommes se questionnent encore sur la véracité de ces révélations quand ils sont appelés en renfort au parc de la Légion d’honneur de Saint-Denis, où un attentat se prépare. Le temps est compté, et la police n’a plus le droit à l’erreur ! 
L’angoisse, le drame, le suspense saisissent le lecteur là où il ne les attendait pas.








Un professeur de français qui s'inspire d'une histoire de Stephen King, ça va plaire à une paire de lecteurs c'est certain.
Ça m'a plu énormément et j'ai pas mal flippé, mais c'est tellement bon.
En tout cas l'idée est excellente, horrible, mais excellente.

Monsieur Bernard a décidé de passer les deux prochaines heures de cours dans des conditions particulières, d'abord il ferme la salle de classe à clé, ensuite il propose une dictée à ses élèves.
Il sort une arme et explique que les fautes seront punies...
Ces deux heures de cours vont devenir deux heures de cauchemar, sauf pour ceux qui mourront avant.

Voilà un moment que je n'avais pas retenu ma respiration face à la tension d'une scène.
Et quelle scène, un huis clos dans une salle de classe  avec un professeur parfaitement calme, mais armé.
Quel effet ça fait de stresser de la sorte sur un nombre de pages aussi important, et ce sans relâchement.

Bravo à l'auteur, c'est fort, puissant et bien construit. Je me suis éclatée et j'ai attendu la chute en me disant : attention, attention, il faut qu'elle soit aussi racée que le reste, je ne pardonnerais pas une faiblesse.
Ça matche, le dénouement est relativement court, mais il remplit le job. 

Ayant lu le précédent roman de l'auteur, j'ai vu une évolution de style incroyable.
Frank Klarczyk s'est montré froid et dur en proposant ce roman à ses lecteurs, c'est exactement ce que nous recherchons.
De la peur, une tension à couper au couteau et presque des sueurs froides. 
J'avoue être bluffée.





Depuis plus de vingt ans, Frank Klarczyk est un 'policier de la rue'. Après avoir fait ses premières armes en région parisienne, il a exercé dans le Pas-de-Calais où sont ses racines. Puis, tombé sous le charme du Sud-Ouest, il a aujourd'hui obtenu sa mutation en Corrèze.
Cinéphile et passionné de littérature policière, il apprécie les auteurs américains Harris, Connelly, King, Lehane comme les auteurs français Grangé, Chattam et, surtout, Thilliez. 




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