Nadine MONFILS
Ice cream & châtiments
4ème de couverture :
La tournée du sosie du King, Elvis Cadillac, dans une province belge tourne à l'épopée tragicomique !Elvis est seul sur la route, au volant de sa Cadillac, avec sa chienne Priscilla à ses côtés. Il a décidé de prendre quelques jours de vacances dans le Chimay et doit prochainement se produire devant un parterre de vieux dans la maison de retraite " Le rossignol guilleret ". Tout va bien... et soudain bang ! Il percute quelque chose ! Il s'arrête et constate qu'il vient de renverser un homme. Face contre terre, le corps ne bouge plus. Elvis le retourne et s'aperçoit avec stupéfaction que c'est une vedette de cinéma très connue. Ni une ni deux, il charge le type dans le coffre de sa voiture. Commence alors pour Elvis une série de folles pérégrinations à travers le Chimay pour, d'abord, se débarrasser de cet encombrant et trop célèbre cadavre, expliquer ensuite à sa conquête de la veille ? une touriste belge et majorette en vacances au camping d'à côté, et qui semble vouloir s'incruster chez lui ? la présence dudit cadavre dans sa voiture. Et assurer comme un King digne de ce nom à son concert au Rossignol guilleret, face à des retraités farouches qui ne vont pas se laisser séduire comme ça. Heureusement, un ange gardien descendu du ciel (sur un vélo un peu fatigué certes...) va venir lui apporter son aide bienveillante ? quoiqu'un peu maladroite. Pas sûr que cela suffise à le tirer d'affaire...
Je n'ai pas dû attendre bien longtemps avant de m’esclaffer, Nadine Monfils reste fidèle à elle-même et use de son talent humoristique et en abuse même, pour mon plus grand plaisir.
Elvis roule dans sa rutilante Cadillac rose et percute un animal.
Quand il se rend compte qu'il s'agit d'un papy nu et surtout connu, il l'embarque et poursuit sa route...
Ce que j'aime avec les personnages de l'auteure c'est qu'ils pensent à l'envers, ils font tout ce qu'il ne vaut mieux pas faire pour finir entre les barreaux.
Pas de morale, pas de bienséance et pas de cerveaux tout court, tout comme moi quand je le pose à côté de moi pour lire ses romans.
On ne réfléchit pas, on se laisse driver entre deux fous rires et ça fait un bien terrible.
J'ai à plusieurs reprises ouvert grands mes yeux tellement certaines scènes sont ahurissantes et ça passe tout seul, hop et on se marre encore plus.
On se dit :" non, mais non c'est pas possible, il ou elle ne va pas faire ça !!!"... et bien si, ils le font et avec cœur.
Quel bonheur de retrouver Mémé Cornemuse dans la deuxième aventure d'Elvis Cadillac.
Cette petite vieille, qui au passage est loin d'être sans défense, est fabuleuse, je l'aime d'un amour fou et je ne m'en lasserais jamais, elle vend du rêve.
On le dit et on le redit, le style de ces romans est particulier, il faut être capable de se relâcher et d'ouvrir ses chakras.
Personnellement il m'est arrivé de pleurer de rire, oui oui vraiment, avec de vraies larmes qui coulent et le mari à côté qui me prend pour une dingue, quoique maintenant il est plus que briefé.
C'est vulgaire, mais on sait qu'on a le droit avec Nadine Monfils et qu'elle ne fait pas semblant alors autant s'y vautrer à fond.
Ce dernier opus ne fait pas exception, les péripéties d'Elvis et de Mémé Cornemuse sont fantastiques et puis il y a d'autres personnages qui n'échappent pas à la dérision, mais ça c'est à vous de le découvrir.
Paradoxalement, et on en parle peu, mais il y a du sang qui coule à chaque roman.
Il y a une partie noire avec pas mal de macchabées au milieu du style léger et humoristique, le compromis parfait quoi.
Je pense toujours la même chose en tournant la dernière page : encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore...
Nadine Monfils est écrivaine et réalisatrice belge, vivant à Montmartre.
Nadine Monfils a été successivement enseignante, attachée de presse d'une maison d'édition, comédienne de théâtre et critique littéraire pour le Père Ubu, l'équivalent belge du Canard enchaîné.
Mais c’est avant tout comme auteur que Nadine Monfils s’est fait connaître avec la publication d’un recueil de contes, de poésie, de romans, de nouvelles et de plusieurs pièces de théâtre.
Je n'ai pas dû attendre bien longtemps avant de m’esclaffer, Nadine Monfils reste fidèle à elle-même et use de son talent humoristique et en abuse même, pour mon plus grand plaisir.
Elvis roule dans sa rutilante Cadillac rose et percute un animal.
Quand il se rend compte qu'il s'agit d'un papy nu et surtout connu, il l'embarque et poursuit sa route...
Ce que j'aime avec les personnages de l'auteure c'est qu'ils pensent à l'envers, ils font tout ce qu'il ne vaut mieux pas faire pour finir entre les barreaux.
Pas de morale, pas de bienséance et pas de cerveaux tout court, tout comme moi quand je le pose à côté de moi pour lire ses romans.
On ne réfléchit pas, on se laisse driver entre deux fous rires et ça fait un bien terrible.
J'ai à plusieurs reprises ouvert grands mes yeux tellement certaines scènes sont ahurissantes et ça passe tout seul, hop et on se marre encore plus.
On se dit :" non, mais non c'est pas possible, il ou elle ne va pas faire ça !!!"... et bien si, ils le font et avec cœur.
Quel bonheur de retrouver Mémé Cornemuse dans la deuxième aventure d'Elvis Cadillac.
Cette petite vieille, qui au passage est loin d'être sans défense, est fabuleuse, je l'aime d'un amour fou et je ne m'en lasserais jamais, elle vend du rêve.
On le dit et on le redit, le style de ces romans est particulier, il faut être capable de se relâcher et d'ouvrir ses chakras.
Personnellement il m'est arrivé de pleurer de rire, oui oui vraiment, avec de vraies larmes qui coulent et le mari à côté qui me prend pour une dingue, quoique maintenant il est plus que briefé.
C'est vulgaire, mais on sait qu'on a le droit avec Nadine Monfils et qu'elle ne fait pas semblant alors autant s'y vautrer à fond.
Ce dernier opus ne fait pas exception, les péripéties d'Elvis et de Mémé Cornemuse sont fantastiques et puis il y a d'autres personnages qui n'échappent pas à la dérision, mais ça c'est à vous de le découvrir.
Paradoxalement, et on en parle peu, mais il y a du sang qui coule à chaque roman.
Il y a une partie noire avec pas mal de macchabées au milieu du style léger et humoristique, le compromis parfait quoi.
Je pense toujours la même chose en tournant la dernière page : encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore, encore...
Nadine Monfils est écrivaine et réalisatrice belge, vivant à Montmartre.
Nadine Monfils a été successivement enseignante, attachée de presse d'une maison d'édition, comédienne de théâtre et critique littéraire pour le Père Ubu, l'équivalent belge du Canard enchaîné.
Mais c’est avant tout comme auteur que Nadine Monfils s’est fait connaître avec la publication d’un recueil de contes, de poésie, de romans, de nouvelles et de plusieurs pièces de théâtre.
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