Fabrice PICHON
Protocoles fatals
4ème de couverture :
Cannes, 1995 un tueur à gages s'apprête à exécuter son contrat : éliminer une jeune fille. Las, la demoiselle ne quitte pas son amoureux d'un pas. C'est donc le couple qui doit y passer. L'exécuteur tire sur la demoiselle, balance son amant par-dessus un parapet et s'enfuit. La jeune femme s'en sort, le corps de son fiancé disparaît. Vingt ans plus tard. Deux firmes très haut de gamme spécialisée dans l'élimination des gêneurs de tous poils se partagent le monde. A la première la disparition des truands, à l'autre celle des particuliers. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si un contrat destiné à l'une des sociétés ne finissait malencontreusement dans les bureaux de l'autre. De cette situation qui ne devait jamais se produire naît un imbroglio insensé. Le roi des sicaires, sorte de James Bond à la mémoire effacée, va devoir retourner sur le terrain. Et sans aucun doute remuer un passé bien troublant. Fabrice Pichon nous livre un passionnant récit sur les tueurs à gages, leurs exactions, leurs méthodes mais aussi et c'est plus rare, sur leurs doutes, leurs angoisses et - s'ils en ont- leurs états d'âme. Un roman original, diablement prenant. Mortel, en somme !
Toujours un bonheur de lire Fabrice Pichon, il n'a pas habitué ses lecteurs à des livres courts et c'est très bien de changer d'exercice.
J'approuve grandement, d'autant plus que c'est parfaitement réussi.
Un jeune couple est pris pour cible par un tueur à gages, alors qu'ils avaient toute la vie devant eux, alors qu'ils attendaient un enfant, alors qu'ils s'aimaient tant.
Seule Lisbeth s'en sort, mais à quel prix, d'ailleurs à la base c'était elle la cible...
Tout doucement, presque insidieusement, j'ai commencé à comprendre, une petite voix a commencé à chuchoter à mon oreille.
Non ce n'est pas ça, ce n'est pas possible, et là je me suis dit je m'écoute ou pas?
Je me demande sérieusement s'il y a beaucoup de tueurs à gages dans le monde, c'est assez tabou comme sujet, forcément, on ne trouvera pas de chiffres.
Je me souviens d'un documentaire sur un tueur qui s'est révélé faire les deux, tueur à gages et tueur pour son propre plaisir.
C'est d'ailleurs pour ça qu'il a dû se faire pincer, ne jamais mélanger plaisir et travail c'est bien connu.
Pas besoin d'aller bien loin, ça se passait en Corse.
J'ai bien failli lire "Protocoles fatals" d'une traite, il est vraiment prenant, j'ai souffert pour les personnages, la peine qu'ils ont prise est non seulement double, mais aussi d'une cruauté sans nom.
Oui je tiens à insister sur la douleur, autant physique que mentale, le ressenti est très fort, à la limite du supportable.
J'ai eu envie de mettre des "si" partout, et si ça ne s'était pas passé comme ça, et si ...
Je me suis faite bougée, remuée, wow.
Je me suis faite bougée, remuée, wow.
Après des études de droit qu'il abandonne au profit des paillettes de son emploi de "G. O." dans un Club de vacances à Cannes, Fabrice Pichon se range des nuits de folie en intégrant une société d'assurances.
Ses lectures sont variées avec une longue traversée du désert littéraire, uniquement consacrée aux comics pendant son adolescence. La plume le chatouille dès le collège, encouragé par une prof de français qui préférait Georges Pierquin à Émile Zola.
En 2000, il est lauréat d'un concours organisé par le journal Le Bien Public et les quotidiens de Bourgogne avec un premier thriller diffusé sous forme de feuilleton pendant six mois.
Par la suite les idées s'entassent dans un coin de son esprit et la vie poursuit son cours. Chacun porte en lui ses propres déchirures, et quitter sa ville et ses racines à l'âge de douze ans fut certainement une de celles qui marqua Fabrice Pichon le plus profondément.
C'est peut-être ce qui l'amena à faire ses premiers pas dans l'univers du polar avec Vengeance sans visage, car ce qui n'a pas été aurait pu être.
Le passé est un personnage à part entière de ses écrits, et la dualité des êtres qu'il affectionne doit être une réminiscence des comics ingurgités à haute dose.
Aujourd'hui Fabrice Pichon partage son temps entre Dijon et la Franche-Comté, où il a retrouvé ses racines.
Ses lectures sont variées avec une longue traversée du désert littéraire, uniquement consacrée aux comics pendant son adolescence. La plume le chatouille dès le collège, encouragé par une prof de français qui préférait Georges Pierquin à Émile Zola.
En 2000, il est lauréat d'un concours organisé par le journal Le Bien Public et les quotidiens de Bourgogne avec un premier thriller diffusé sous forme de feuilleton pendant six mois.
Par la suite les idées s'entassent dans un coin de son esprit et la vie poursuit son cours. Chacun porte en lui ses propres déchirures, et quitter sa ville et ses racines à l'âge de douze ans fut certainement une de celles qui marqua Fabrice Pichon le plus profondément.
C'est peut-être ce qui l'amena à faire ses premiers pas dans l'univers du polar avec Vengeance sans visage, car ce qui n'a pas été aurait pu être.
Le passé est un personnage à part entière de ses écrits, et la dualité des êtres qu'il affectionne doit être une réminiscence des comics ingurgités à haute dose.
Aujourd'hui Fabrice Pichon partage son temps entre Dijon et la Franche-Comté, où il a retrouvé ses racines.
merci beaucoup Loley pour cette chronique ...Fabrice
RépondreSupprimerMerci à toi Fabrice j'ai passé un très bon moment.
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