Philippe LESCARRET
Blanc sec et série noire
4ème de couverture :
Après un premier roman remarqué par la critique Nous n'irons plus au bois, Philippe Lescarret revient avec un roman noir qui s'attaque au trafic de drogue. La jeunesse du Sud-Ouest aime s'amuser et boire du jurançon. Mais cette année la fête va virer au cauchemar entre ... Blanc sec et série noire.
J'avais fortement apprécié le précédent roman de Philippe Lescarret, publié chez ce même éditeur, donc quand c'est bon qu'est ce qu'on fait ? Je vous laisse répondre hein.
Albert Capdevielle est retrouvé mort, peu de temps après la déclaration de disparition par son épouse, auprès de la gendarmerie.
C'est la PJ qui est chargée de l'enquête et il se trouve que le nombre de potentiels acheteurs du domaine viticole en faillite est assez conséquent.
Pour une fille et une sœur de vigneron, j'ai trouvé plaisant ce moment passé dans les vignobles, les chais, sans oublier la compagnie des producteurs.
Je me sens presque à la maison sauf que chez moi on boit du Cahors, enfin on boit de tout, mais c'est du Cahors qui est produit en majorité et surtout, il n'y a pas de meurtres, enfin presque...
Quel plaisir d'enchaîner les lignes, ça glisse tout seul et quand on sort d'un pavé c'est encore meilleur.
Je sais, je sais, à chaque fois que je lis un livre de la maison d'édition Cairn, je ne peux m’empêcher de rabâcher mon adoration pour le format de petite taille et la mise en page aérée.
Je vous promets que je n'ai pas d'actions dans la société, je n'y peux rien, je pense ça à chaque fois que j'ai un de leur roman entre les mains.
En ce qui concerne l'auteur, comme je le mentionne au début de mon avis, ce n'est pas un hasard non plus.
Suis-je une lectrice sans surprises ? Je m'en fous totalement, parce que je m'éclate comme une folle.
Je ne sais pas si c'est volontaire ou pas, mais j'ai eu l'impression de voir en le lieutenant Loubeyres, un flic carrément sexy et ce n'est pas plus mal ça change du névrosé alcoolique.
Attention je ne critique pas le métier, j'ai un profond respect pour ces hommes et ces femmes qui travaillent pour la sécurité des citoyens, c'est juste qu'on peut facilement tomber dans le pathos stéréotypé à mort.
Je pourrais vous parler de l'enquête, des autres morts aussi qui ont ingurgité du Jurançon , mais je ne le ferais pas, le tout se déguste comme un bon vin, ça vous tente un p'tit verre de blanc ?
Philippe Lescarret est né en 1971 à Pau. Après des études de physique, il effectue son service national en tant que gendarme auxiliaire. Affecté dans une unité de terrain, il se retrouve confronté à la mort violente.
L'enseignement le mène ensuite en banlieue parisienne. Autre décor, autre vie. Mais la terre du rugby et des palombes lui manque. Il revient s'établir dans le Sud-Ouest.
Il habite en Béarn, non loin des montagnes, de l'océan et de la forêt landaise. Son travail auprès de jeunes influence son écriture. Chaque histoire est un témoignage, sur la prostitution étudiante, la toxicomanie ou encore les traumatismes de l'enfance.
L'enseignement le mène ensuite en banlieue parisienne. Autre décor, autre vie. Mais la terre du rugby et des palombes lui manque. Il revient s'établir dans le Sud-Ouest.
Il habite en Béarn, non loin des montagnes, de l'océan et de la forêt landaise. Son travail auprès de jeunes influence son écriture. Chaque histoire est un témoignage, sur la prostitution étudiante, la toxicomanie ou encore les traumatismes de l'enfance.
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