Stéphanie LEPAGE
Saison 1
La Tribu
La maison des horreurs
4ème de couverture :
Chez les Monferreau, quand on aime son grand-père, on en reprend au dessert !
Pourtant, il serait plutôt vieille carne que doux agneau, Victor. Déformation professionnelle. Du temps de sa splendeur dans la vie active, il était tortionnaire. Ça laisse des traces. De sang, bien sûr, mais aussi psychologiques. Et génétiques, a prirori. Ce cher démon se retrouve ainsi à la tête d’une horrible famille qu’il mène à la baguette et dont les membres sont tous plus dérangés du ciboulot et pervers les uns que les autres. Ils vivent sous le même toit, dans une grande maison des horreurs à l’intérieur de laquelle ils peuvent commettre les pires méfaits. C’est qu’ils sont sept, les Monferreau, comme les péchés capitaux. Voilà qui en dit long.
Alors malheur à ceux qui croisent leur route. Malheur à Anne et Ludo, une sœur et un frère en cavale, que le destin pousse en ces terres maudites et qui, bien contre leur gré, vont faire éclore un à un, comme autant de fleurs vénéneuses, les pires secrets de ces horribles gens. Mais ne croyez rien de ce que vous lirez, n’ayez confiance en personne, doutez de tout et de tous, y compris de votre raison.
Une seule chose est sûre : malheur à ceux qui tombent aux mains de la tribu. On vous aura prévenus.
Les séries littéraires de la collection « Pulp » sont conçues comme des séries télévisées, avec plusieurs saisons de six épisodes chacune, chaque épisode étant écrit pour un temps de lecture moyen de 15-20 minutes. Les six épisodes à l'unité ainsi que les intégrales de chaque saison, aux formats électronique et papier, sont proposés simultanément le jour de la parution.
Il claque ce résumé "ne croyez rien de ce que vous lisez, doutez de tout y compris de votre raison, une famille horrible..."
Je suis déjà hameçonnée sans aucun doute avec un violent besoin de savoir ce que contiennent ces pages.
Je connaissais l'auteure en tant que lectrice, j'ai d'abord été surprise d'apprendre qu'elle écrivait aussi, puis curieuse.
Je découvre avec un vrai plaisir une écriture sûre qui n'a rien d'amateur, au contraire les mots sont choisis avec soin, belle qualité.
Anne et Ludo ont visiblement eu un accident de voiture au mauvais endroit.
A proximité de la route se trouve une bâtisse des plus lugubres, les propriétaires sont tout ce que le mal peut regrouper et contenir en son sein.
Plusieurs générations vivent ensemble et leurs occupations sont cauchemardesques...
Ce qu'il s'y passe est tout simplement déroutant pour toute personne normalement constituée.
Je me suis demandée si j'allais trouver de l'humour noir et bien absolument pas, le ton est tout ce qu'il y a de plus sérieux.
En avançant dans ma lecture j'ai petit à petit compris où j'avais mis les pieds, croyez-moi ce n'est pas rassurant du tout, c'est un peu comme sentir une ombre malsaine penchée sur votre épaule.
J'ai fait la connaissance de la famille la plus horrible et la plus flippante qui soit.
L'ambiance est tendue dans cette demeure, chargée de rancoeur, de secrets et d'une aura nuisible.
Ses habitants semblent tous plus atteints les uns que les autres, le seul problème c'est qu'on ne sait pas qui est le plus dangereux, le grand-père tyrannique, les jeunes jumeaux ou encore l'inquiétant majordome ?
Il ne fait pas bon traîner sur la route des Monferreau, à mon humble avis vous risqueriez fort de ne pas revoir la lumière du jour...
L'auteure joue admirablement avec nos nerfs, elle les tient dans ses mains et tire dessus au bon moment.
J'ai à peine survolé l'histoire dans ma description, en fait c'est pire.
Vous l'aurez compris c'est du très très bon, flippant au possible, un de ces livres qui vous fait lever de votre canapé le soir pour fermer la porte d'entrée à clé.
Il s'agit donc d'une série avec des épisodes courts, j'ai besoin de la saison 2 là !!!
Stéphanie Lepage a toujours écrit des histoires abracadabrantes, horrifiques et souvent très sanglantes qui prennent le lecteur à contre-pied. Elle aime les récits qui dérangent, intriguent, et dans lesquels le suspense règne en maître. Elle brosse des personnages torturés et secrets, qu’elle plonge avec un sadisme assumé et un brio manifeste dans des situations infiniment périlleuses, au sein d’angoissants huis-clos. Le tout sans jamais se départir d’une bonne dose d’humour… noir.
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