SIRE CEDRIC
Du feu de l'enfer
Sortie le 9 mars 2017
4ème de couverture :
Manon maquille les cadavres, Ariel maquille les voitures. Elle est thanatopractrice, il est délinquant. Ils sont frère et sœur. Un jour, l'une des combines d'Ariel tourne mal et Manon se retrouve complice malgré elle. Lorsque les assassinats les plus sordides s'accumulent autour d'eux, traçant un jeu de piste sanglant vers une secte satanique, le capitaine Raynal s'intéresse à leur cas. Commence alors une traque qui brouillera les limites entre alliés et prédateurs et mettra à l'épreuve les liens du sang.
Sire Cedric revient en chef d'orchestre du suspense et des frissons, avec un nouveau concerto qui fait la part belle au souffle du vent dans la nuit noire et aux gémissements des corps torturés. Subtil et maîtrisé, ce conte d'horreur moderne allie à la justesse d'une réflexion sur les relations familiales les retournements de situation les plus ébouriffants.
Sire Cedric revient en chef d'orchestre du suspense et des frissons, avec un nouveau concerto qui fait la part belle au souffle du vent dans la nuit noire et aux gémissements des corps torturés. Subtil et maîtrisé, ce conte d'horreur moderne allie à la justesse d'une réflexion sur les relations familiales les retournements de situation les plus ébouriffants.
Vous l'attendiez vous aussi, chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de lecteurs de Sire Cédric.
Lectrice de la première heure, ce fut un vrai honneur d'assister à cette ascension fulgurante, la reconnaissance d'un vrai talent.
A la recherche de toujours plus de frissons et de qualité, j'ai la garantie de frapper à la bonne porte.
Manon n'en peut plus de ce frère, qu'elle traîne depuis l'enfance tel un boulet à son pied.
Ariel revient toujours dans ses jupes quand il a des ennuis, même en pleine nuit.
Au matin, elle est réveillée par des gouttes qui tombent du plafond, elle se rend vite compte qu'il s'agit de sang...
La jeune femme décide de se rendre à l'étage supérieur, accompagnée de son frère, vérifier ce qu'il se passe chez son voisin.
Un peu plus tard quand tout dérape, elle va se rendre compte que son frère a encore fait très fort, il s'est même surpassé cette fois...
La couverture est superbe, la couleur choisie est un choix judicieux, elle tranche totalement avec les précédentes.
Je salue souvent les auteurs qui choisissent de ne pas attendre la cinquantième page pour envoyer la scène qui retiendra l'attention du lecteur et le happera dans l'histoire pour qu'il n'en sorte qu'à la fin.
Avec "Du feu de l'enfer", l'action débute sur la première page, c'est simple, un code rouge est envoyé au cerveau et tous les sens sont immédiatement en alerte.
C'est ce qui s'appelle commencer sur les chapeaux de roues, la situation présentée est tellement inquiétante, qu'elle soulève beaucoup de questions.
J'ai apprécié de voir le métier de thanatopracteur développé, on n'en parle trop peu, ça semble tabou, un peu comme tout ce qu'il y a autour de la mort, sinon plus.
J'ai vu une très belle présentation, simple et délicate, si si c'est possible.
Les relations fraternelles sont parfois compliquées et peuvent facilement tourner au fiasco, Manon et Ariel nous fournissent un bel exemple.
Je me suis surprise à sourire sous le lancé de piques qu'ils maîtrisent à merveille, même si la plupart du temps j'ai serré les dents en soutien à Manon, aussi exaspérée qu'elle.
Je suis tombée sur un bel hommage aux libraires, c'était très sympa de voir les copains passer dans le roman.
Nous n'oublions pas que les libraires ont un rôle clé dans la littérature, ils sont aussi indispensables aux auteurs/éditeurs qu'aux lecteurs.
De l'action, toujours de l'action !
Elle est indescriptible, juste digne d'une adaptation télé, mais elle reste bien dosée et pas omniprésente non plus.
On connait tous des personnes peu recommandables, borderline ou encore pas vraiment accro au Code Civil, vous allez être confrontés à des membres d'une communauté secrète, prêts à tout pour qu'elle le reste.
J'ai parfaitement ressenti la peur des personnages, la peur de mourir, celle qui rend une transpiration acide, vous empoigne le cœur et serre de toute ses forces.
Sire Cédric a cette faculté-là, c'est son domaine et on le sent très à l'aise à ce petit jeu.
Avec ses écrits je ne lis pas, je vis, je ressens, je vivre...
J'aime partir à l'aventure dans de telles conditions, elle est rythmée et prenante.
Dans ce dernier roman il n'y a pas de fantastique, si c'était un point qui vous freinez vous n'avez plus d'excuse pour découvrir l'auteur, attention on devient vite accro.
Dans ce dernier roman il n'y a pas de fantastique, si c'était un point qui vous freinez vous n'avez plus d'excuse pour découvrir l'auteur, attention on devient vite accro.
J'ai retrouvé une qualité de texte, un style que je connais et que j'adore, mais aussi quelques détails peu ragoutants, exactement comme on les veut.
Les personnages féminins sont marquants, effacés ou exubérants on les retient, on les aime ou on les déteste, mais c'est très fort.
Vous allez être foudroyés sur place par le dénouement, du grand Sire Cédric, ce dernier roman est orgasmique littérairement parlant.
D'ailleurs, c'était tellement bon, dites, j'ai le droit de le relire ?
Sire Cédric a grandi dans un petit village de l’Aveyron, Saint-Geniez-d’Olt.
Il a fait des études d’anglais entre Toulouse et les États-Unis puis travaillé quelques années dans le milieu de l’édition, du journalisme et de la traduction.
Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe, Stephen King et Clive Barker sont les auteurs qui l'influencent le plus, il a commencé à écrire durant l'adolescence et n'a jamais arrêté depuis.
Il a commencé par publier ses premiers textes au sein de divers magazines et anthologies durant les années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Ses œuvres mélangent thriller, surnaturel et personnages décalés. Il se consacre aujourd’hui pleinement à l’écriture.
Il reçoit de nombreux prix :
- "Déchirures": Élu "Coup de Cœur 2006" par les Bibliothèques de Paris.
- "Angemort": Prix Merlin 2007 (meilleur roman de fantasy et fantastique francophone de l'année). Il s'agit du premier roman de fantastique à avoir remporté ce prix, les romans primés les années précédentes relevant du genre fantasy.
- "L'Enfants des cimetières": Prix Masterton 2010 du roman francophone.
- "De fièvre et de Sang": Prix Polar 2010 et le Prix Cine+_Frisson 2011.
Aujourd'hui, Sire Cédric vit et écrit à Toulouse.
Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe, Stephen King et Clive Barker sont les auteurs qui l'influencent le plus, il a commencé à écrire durant l'adolescence et n'a jamais arrêté depuis.
Il a commencé par publier ses premiers textes au sein de divers magazines et anthologies durant les années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Ses œuvres mélangent thriller, surnaturel et personnages décalés. Il se consacre aujourd’hui pleinement à l’écriture.
Il reçoit de nombreux prix :
- "Déchirures": Élu "Coup de Cœur 2006" par les Bibliothèques de Paris.
- "Angemort": Prix Merlin 2007 (meilleur roman de fantasy et fantastique francophone de l'année). Il s'agit du premier roman de fantastique à avoir remporté ce prix, les romans primés les années précédentes relevant du genre fantasy.
- "L'Enfants des cimetières": Prix Masterton 2010 du roman francophone.
- "De fièvre et de Sang": Prix Polar 2010 et le Prix Cine+_Frisson 2011.
Aujourd'hui, Sire Cédric vit et écrit à Toulouse.
je ne sais pas si tu vas le relire mais moi je vais lui faire une petite place sur mon planning de lecture mais pas avant le mois d'aôut. Car comme toi je suis Sire Cédric depuis ses tout début et j'avoue que de l'avoir vu ces dernières années passer du pur fantastique ou polar m'a ravie !
RépondreSupprimerMerci miss Loley pour ce bel avis !
Merci je te souhaite une très bonne lecture future.
SupprimerJe vais finir par rejoindre les rangs de ses lecteurs...
RépondreSupprimerVas-y c'est trop bon
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