lundi 9 avril 2018

Je serai le dernier homme ... de David COULON




David COULON

Je serai le dernier homme ...















4ème de couverture :
Un homme passablement éméché, rentrant de chez sa maîtresse, regagne son domicile en essayant d’éviter les contrôles de police. Fenêtre ouverte pour tenter de se dégriser, il entend un coup de feu. S’arrête, descend, tend l’oreille. Fait le tour de sa voiture. Une silhouette apparaît, se précipite au volant et tente de démarrer... Courte échauffourée, il éjecte l’intruse de son véhicule, la tête de la malheureuse heurte une pierre. Le fêtard, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, se retrouve avec le cadavre à demi-dénudé d’une jeune fille.
Pourquoi dépose-t-il le corps dans son coffre, pourquoi le garde-t-il tentant tant bien que mal de masquer les odeurs putrides qui s’en dégagent ? Pourquoi cette fille était-elle seule dans ce champ de blé ? Et pourquoi agit-il de manière aussi incohérente ?
Notre héros serait-il le dernier homme à pouvoir répondre à ses interrogations ?





J'avais très envie de lire cet auteur que je croise sur les réseaux sociaux, à croire que les Editions Lajouanie ont un 6ème sens.

Mathilde est professeur, son mari a récemment été licencié de son emploi, mais ils vont s'en sortir, elle le lui répète comme un mantra en lequel elle croit plus que tout.
Pourtant, en rentrant une nuit d'un week-end chez sa maîtresse, il tue accidentellement une jeune femme qui semble échapper au diable.
A partir de ce moment, plus rien ne va aller... non vraiment plus rien...

Comment vous parler de ce que j'ai lu, c'est assez compliqué, on pourrait presque se demander si on l'a rêvé.
C'est tellement fou, impossible et difficile à intégrer.
C'est là qu'on se demande où se trouve la limite d'un esprit malade.
La peur peut parfois pousser à réagir de façon insensée, d'ailleurs s'agit-il de peur?

Le personnage principal a fait tout ce qu'il ne faut pas faire en cas d'accident, de quoi prendre un maximum de circonstances aggravantes lors d'un procès et de passer un moment à l'abri.
J'ai senti mes yeux s'agrandir d'horreur et bien sûr dans un roman c'est jouissif.
Pour le coup, je n'ai absolument pas souhaité être à sa place, j'ai à peine osé respirer et j'étais ravie de rester chez moi, bien en sécurité.

Ce que j'aime beaucoup, c'est qu'à ce jour je n'ai rien lu de tel... non vraiment ce roman est surprenant et ça, c'est un sacré point fort. 




Né à Toulon en 1974, David Coulon a commencé par écrire beaucoup de nouvelles, en publier en revue papier et à la radio (RTBF). Puis, il est devenu psychologue, metteur en scène de théâtre, comédien.
Il vit désormais en Normandie où il exerce toujours la profession de psychologue. A côté de cela, il dirige plusieurs ateliers théâtre et ateliers d’écriture.
Et il n’a jamais cessé d’écrire. Son premier roman, « Dernière fenêtre sur l’aurore  », a été publié en juillet 2013, aux Éditions Asgard. Nommé pour trois prix, il est réédité en mars 2015 dans la collection Hélios Noir.
Intéressé par les individus en phase de rupture mentale dans un univers social qui les broie, ses écrits font le grand écart entre univers très noir, mais parfois aussi humour, noir comme il se doit.
Il obtient le prix VSD du Polar 2015-Coup de Coeur de Franck Thilliez pour son roman « Le Village des Ténèbres  ».


2 commentaires:

  1. Jean-Michel Lecocq10 avril 2018 à 06:55

    Très belle chronique. Moi aussi, j'ai beaucoup aimé ce thriller.

    RépondreSupprimer