mardi 18 septembre 2018

Noir Vézère de Gilles VINCENT





Gilles VINCENT

Noir Vézère














4ème de couverture :
Ils ont peint sur la roche l’azur du ciel, le rouge des blessures, l’ocre des toisons de la préhistoire, sans savoir qu’un jour, sans prévenir, dominerait le sombre du.... Noir Vézère.
Il y a dix‐sept mille ans, sous une colline de Dordogne, un homme dessine une des plus belles énigmes de l’histoire humaine. En 1919, deux rescapés de la Grande Guerre vont se glisser sous terre, poser leurs yeux sur d’impressionnantes fresques plus que millénaires. De nos jours, emmurés par accident sous les roches de Lascaux, une capitaine de Gendarmerie secondée d’un préhistorien chevronné vont mettre à jour une bien ancienne et mystérieuse scène de crime...
Dans ce roman mi‐préhistorique, mi‐polar contemporain, l’auteur nous offre un voyage fascinant au coeur de toutes ces énigmes. Nous conte la décision d’un homme ; transcender sa condition d’humain en celle d’artiste.






Voilà un moment que je n'avais pas lu un livre de Gilles Vincent, je pars confiante, je sais que l'auteur est doué.
J'avais tellement aimé Djebel, ne vous privez pas de le lire aussi.


Trois temps se confrontent avec un lien entre eux.
La préhistoire et sa vie libre et sauvage avec Ngem et ses essais artistiques.
L'après-guerre en 1919 avec Bouillon et Jean Delbos et leur chasse fructueuse.
Et pour finir, les temps modernes avec Frédérique la gendarme et Léo le paléontologue, dans les grottes de Lascaux.

Nous partons donc en Dordogne, c'est le département voisin de mon Lot natal et je le trouve tellement beau, à visiter obligatoirement.
Entre émerveillement et drame, les différents personnages vont de découverte en découverte.
Sujet très intéressant que la préhistoire, j'en discutais il y a peu avec les lecteurs de mon club de lecture local et nous disions que cette période de l'histoire est peu intégrée dans les romans noirs et romans tout court.
Il est vrai que nous n'étions pas là pour témoigner, ni même nos ascendants directs, c'est forcément plus difficile d'en parler.

Il est plaisant d'alterner entre les trois époques, c'est habituellement deux, les retours en arrière se fondent parfaitement et c'est très agréable à suivre.
J'avais très envie de lire un livre court et Noir Vézère a répondu à toutes mes attentes.





Gilles Vincent est un écrivain, auteur de romans policiers et d'un recueil de nouvelles.
Sa mère, Jeannie Thomas, était professeur de lettres. Elle est l'auteure d'un unique roman publié chez Grasset: " La peine de vie ". Son père, Bernard Vincent, est un universitaire de grand renom, historien et américaniste. Le grand-père maternel de Gilles Vincent, Eugène Thomas, (1903-1969), fut un homme politique français, ancien ministre et grand résistant.
Après trente-trois ans dans le Nord et onze ans à Marseille, Gilles Vincent décidé, en 2002, de poser valises et stylos à Orthez, dans le Béarn.
Commercial, il a mis un frein à son activité professionnelle afin de se consacrer à l'écriture.
En 2008, Gilles Vincent publie aux éditions Timée, un polar intitulé "Djebel" dont les droits audiovisuels ont été achetés par Isabelle Adjani qui envisage d'en réaliser l'adaptation cinématographique.
L'année suivante, il publie la suite de "Djebel", intitulée "Sad Sunday", qui vient d’obtenir le Prix Marseillais du Polar 2010. Fin 2010, paraîtra "Peine maximum", le troisième volet de ce qui est amené à être une tétralogie.
Gilles Vincent est également l'auteur d'un recueil de nouvelles "Les essuie-glaces fatigués rendent les routes incertaines", publié en janvier 2011 par la maison d'édition Eaux-Fortes.
Il est aussi l'animateur d'ateliers d'écriture en milieu scolaire, en prison, à l'hôpital...
Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé : prix Europolar 2014 pour "Djebel", prix Cezam Inter-CE 2014 pour "Beso de la Muerte" et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert du Clain pour "Trois heures avant l'aube". 

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