lundi 24 septembre 2018

Un havre de paix de Stanislas PETROSKY






Stanislas PETROSKY

Un havre de paix















4ème de couverture :
Quand l'Embaumeur va pour récupérer un corps dans le centre pénitentiaire du Havre, et que le suicidé lui paraît suspect, il ne peut s'empêcher de mettre son nez partout, de remuer la fange à ses risques et périls. 

Surtout si le taulard décédé est un flic infiltré, un policier incarcéré pour faire tomber un monstre... 
Qui a tué William PETIT, comment, alors qu'il était seul dans sa cellule, et pourquoi ? 
Entre une affaire de corruption dans la prison, un caïd qui tente de se faire passer pour une oie blanche, c'est une nouvelle aventure plus que mouvementée pour l'Embaumeur qui a mis le doigt dans un drôle d'engrenage.






Je suis cette série depuis presque le début et j'adore son principe, soit une même histoire et un auteur différent à chaque fois.
Edité désormais chez French Pulp, je ne sais pas si la tradition sera perpétuée, pas d'inquiétude, on va suivre ça de près parce que c'est une excellente maison d'édition qui prouve à chaque nouvelle sortie, la qualité de ses ouvrages.
En attendant, je suis ravie de voir Stanislas Petrosky aux commandes.

Luc et Sullivan se retrouvent pour une nouvelle mission, leur job c'est thanatopracteur, pour faire simple on dira embaumeur.
Luc participe à l'autopsie d'un taulard particulier, qui n'aurait jamais dû se suicider, pour la simple et bonne raison que c'est un flic infiltré.
C'est pourtant ce que tout laisse croire et Luc va devoir démêler le vrai du faux et il va vite appeler son pote à la rescousse.
La belle Elisa, n'est jamais bien loin.

Alors ça c'est fort, belle imagination de la part de l'auteur, quand il veut faire parler ses personnages il y va à fond et les méthodes utilisées sont novatrices.
Il n'est pas évident de rester original avec le nombre de polars qu'il s'écrit et là on n'y est sans aucun doute, c'est du coup plaisant à lire et ça file tout seul.
D'ailleurs, j'ai un peu ri sous cape, il m'arrive rarement d'être du côté du mal et dans Un havre de paix, j'ai vraiment détesté les pourritures à abattre, j'ai donc jubilé devant leur sort.
Faites confiance à nos embaumeurs ils vont leur en faire voir des vertes et des pas mûres au compagnon de cellule du suicidé un peu forcé et déjà bien refroidi.

Ce qu'il y a d'extra c'est que deux anciens légionnaires, comprenez des killers super-entraînés utilisent des armes et se comportent de façon assez similaire avec les meurtriers, du moins contre eux.
Ça passe facilement, l'action est parfois folle et ça donnerait une série sympa à l'écran. 







Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.
C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.

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