vendredi 1 mars 2019

Requiem pour un fou de Stanislas PETROSKY









Stanislas PETROSKY

Requiem pour un fou












4ème de couverture : 
Pour commencer, prenez :
-Un prêtre exorciste agent du Soda-litium Pianum, les services secrets du Vatican;
-un curé qui a compris qu'il avait fait le voeu de célibat et non de chasteté;
-un homme d'Eglise qui manie la langue d'Audiard avec amour;
-un abbé qui vous confesse avec la délicatesse du marginal de Jacques Deray.
Vous obtiendrez Requiem...

LA RENCONTRE DE SAN-ANTONIO ET DE DON CAMILLO !






Petite forme pour moi en ce moment, j'ai abandonné ma lecture précédente par ennui.
Forcément, Requiem va me remettre sur pied, résultat garanti, le bougre n'en est pas à son coup d'essai et il saura m'emporter dans ses virées fantastiques.
A dos de licorne comme le dit Nadine Monfils dans sa préface, géniale préface au passage.

Requiem, prêtre ultra sexy, se trouve dans une situation délicate, un de ses romans est retrouvé à plusieurs reprises sur des scènes de crime.
Ces dernières sont théâtralisées autour de la religion, ça sent mauvais tout ça.

J'ai bien passé mon temps à glousser, le seul problème, c'est que je suis rarement seule quand je lis.
Ça donne souvent ça : 
- (ma fille) pourquoi tu rigoles ?
- (moi) non rien, c'est pour les adultes.
- allez lis-moi juste la ligne qui te fait rire.
- euh non... pas possible, Requiem c'est le mal.
Bon sinon, je confirme qu'il y a bien une enquête, Requiem cherche le tueur, étant donné que le tueur cherche requiem à coup de provocation.
Je sens que j'en ai perdu la moitié là, ce n'est pas grave, prends-toi le livre et tu comprendras que je ne suis pas perchée contrairement à certains personnages.

Rien que la présentation du zozio sur la première page est amusante.
C'est bon, je peux garder mon sourire sur ma poire, en continu.
Même son côté sexiste et misogyne me fait marrer, lui, je lui pardonne, même si j'ai envie de lui coller une baffe de temps en temps.
Allez c'est d'bonne guerre, je l'aime beaucoup ce mec disons-le.
Ah et ses chevilles, je vous ai parlé de ses chevilles ?
Là, il vaut mieux que je ne développe pas en fait.

Une mise en lumière est faite sur les SDF, on en parle trop peu, évidemment ils dérangent, alors il suffit de tourner la tête.
Le drame, c'est qu'il s'agit d'un grain de sable imprévu, qui vient se caler dans les rouages d'une vie bien huilée, pour se retrouver à la rue.
Je n'ose pas imaginer la difficulté à reprendre une vie normale, alors que vous n'intéressez personne, pas même le gouvernement.

La frontière est mince entre le personnage et l'auteur, si si Stanislas, ne dis pas le contraire, du coup je m'interroge.
Je le rappelle, Requiem est aussi auteur, donc il doit s'inspirer de son maitre, à moins que ce ne soit l'inverse. 

Cette série est magique, à mettre dans votre MAL (comprendre Montagne A Lire) d'urgence.





Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.
C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.




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