mardi 18 avril 2017

Dieu pardonne, lui pas ! de Stanislas PETROSKY







Stanislas PETROSKY

Dieu pardonne, lui pas !
Tome 2













4ème de couverture :
Estéban Lehydeux, dit Requiem, est de retour. Le curé exorciste débarque cette fois sur le port du Havre.
Il y découvre un docker bien sous tout rapport –  si, si ça existe  –, accusé de meurtre ; une boîte d’import-export d’objets et de matériel pas bien catholiques ; un syndicaliste forcené mais pas mauvais bougre ; des fanas du troisième Reich ; et bien évidemment une accorte jeune femme tellement mal fringuée qu’il s’empresse toujours, dès qu’il la croise, de la déshabiller  !
Entouré de ces drôles de paroissiens notre héros, un Don Camillo carburant à la bière plus qu’à l’eau bénite, va devoir jouer du goupillon et faire quelques entorses aux règles de son ministère pour parvenir à distinguer le bon grain de l’ivraie…

Ce deuxième épisode des aventures de Requiem est basée sur un fait réel  : l’histoire de Jules Durand, qui défraya la ville du Havre en 1910. Cette sorte d’affaire Dreyfus dans le monde ouvrier est encore dans les mémoires de nombreux havrais.





C'est ma deuxième aventure avec Requiem, voici mon avis sur Je m'appelle Requiem et je t'..., la couverture est magnifique, il est important de souligner le travail des petites fées de l'ombre.

Jules Durand assiste à l'agression de son chef d'équipe, il laisse des empreintes partout en voulant porter secours et se retrouve accusé.
Requiem, curé à la base, est intrigué par le fait divers et se fait embaucher par l'entreprise pour démêler le vrai du faux et trouver le bon tueur.
Il va vite se rendre compte qu'il n'est pas au bout de ses surprises et va mettre à jour un sombre trafic...

Je me répète, mais j'adore quand le protagoniste parle au lecteur, je ne saurais l'expliquer, j'ai immédiatement un sourire collé sur les lèvres.
C'est familier, je me sens investie, prise à partie, ceci explique cela et ça me plait.

Suivre les aventures de Requiem c'est 60% d'humour, où les fabuleuses réparties vont te faire glousser de rire (je pique l'idée, moi aussi j'adore parler aux lecteurs) et 40% de sérieux.
Le fond du récit est tout ce qu'il y a de plus grave, d'ailleurs vous pourrez voir que le lieu choisi est un hommage aux dockers nordistes victimes de l'amiante, sujet qui m'est totalement inconnu, désolée je suis du sud, mais je vais étudier ça de près.
On y parle aussi de néonazis, mais là je ne t'en dirais pas plus pour ne pas te griller l'histoire.

Ce Requiem c'est un sacré mec (jeu de mots involontaire) on l'imagine sexy avec son perfecto et ses Doc Martens, il drague lourd et ça marche, d'ailleurs il se vautre dans la luxure.
Pour un cureton ça la fout mal et c'est bien ici qu'on pose le mot "originalité", il fallait y penser, et bien moi je voudrais bien en croiser des Requiem, les églises en seraient repeuplées le dimanche matin.

Le ton se veut parfois grossier, attention pas vulgaire, il y tient le bougre, tu vas en lire des vertes et des pas mûres, mais c'est pour mieux te marrer mon enfant.
Pas d'amalgame hein, c'est un livre pour adulte.  
Je me suis esclaffée à de nombreuses reprises, mais où l'auteur va-t-il chercher ses expressions et comparaisons?
Requiem c'est une bouffée de bien-être à lui tout seul, c'est divertissant et innovant.

J'ai vu passer des clins d’œil à des amis de l'auteur, c'est plutôt sympathique de les reconnaître. 
J'ai même été nommée à mon tour, rhooo c'est extra à lire surtout qu'il est fait mention de la blogueuse et de ses orgasmes littéraires.
D'ailleurs, c'est un orgasme littéraire tout en humour, je me suis bidonnée et passer le week end de Pâques avec Requiem c'est carrément terrible. 

J'ai retenu une description très belle, d'une des églises où notre bon curé met les pieds, ça donne presque envie d'y aller, j'ai dit presque.
La fin est une vraie réussite, rendez-vous au prochain tome en ce qui me concerne, si vous n'avez pas encore craqué je vous conseille vivement de goûter au fruit défendu.
La messe est dite, foncez !!




Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.

C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.




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