vendredi 28 avril 2017

Brutale de Jacques-Olivier BOSCO

 

Jacques-Olivier BOSCO

Brutale






4ème de couverture : 
Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, comme dans les films d'horreur. Les responsables ? Des cinglés opérant entre la Tchétchénie, la Belgique et la France. Les mêmes qui, un soir, mitraillent à l'arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris.
Que veulent-ils ? Qui est cet « Ultime » qui les terrorise et à qui ils obéissent ?
Face à cette barbarie, il faut un monstre. Lise Lartéguy en est un. Le jour, elle est flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne. La nuit, un terrible secret la transforme en bête sauvage. Lise, qui peut être si douce et aimante, sait que seul le Mal peut combattre le Mal, quitte à en souffrir, et à faire souffrir sa famille.





Depuis le temps que je veux lire Jacques-Olivier Bosco, c'est chose faite et là je vous demande deux minutes pour me retaper parce que ça décoiffe.

Lise assiste au cambriolage d'une bijouterie en sortant d'une boite de nuit.
Etant flic, elle se lance immédiatement à la poursuite des coupables, la course dans la ville puis sur l'autoroute va devenir plus que dangereuse.
Sa direction l'a à l’œil, la jeune femme enchaîne les dérapages du style prise de risques inconsidérés, violence physique et pétage de plomb.
Quand son frère est pris pour cible, elle ne répond plus de rien...

Lise c'est la fliquette la plus cool de la planète, mi-guerrière, mi-justicière et quand il faut foncer dans le tas on peut compter sur elle.
Sauf que parfois, elle ne peut contrôler le monstre qui couve dans ses entrailles.
Wahou ça déboîte, le rythme est fou et la puissance de ce thriller est intenable, un peu comme la moto du personnage principal féminin qui met les gaz et fait vrombir le moteur à son paroxysme.
On ne peut pas dire qu'elle soit borderline, non, en fait elle est déjà de l'autre côté, celui qui est le plus obscur.

Je me dis que de plus en plus, est évoquée l'homosexualité, c'est tellement bon à lire et même si nous sommes en 2017 il y a encore du travail à faire évoluer les mentalités. 

On peut dire que l'auteur sait secouer ses lecteurs, je suis sur le cul, oui c'est moche désolée, mais une expression correcte n'aurait pas le même impact, car c'est ce qui caractérise "brutale".
Dire que je m'attendais à un polar soft, mais quelle méprise, je suis presque victime d'un point de côté et j'adore ça.
J'ai eu ma dose, mon shoot, je suis repue, quel style c'est excellent.
L'action est violente et vive, j'aurais adoré me voir avec la crête sur la tête à la punk comme Lise quand elle sort, quelle femme !!

Jacques-Olivier Bosco est à l'écriture du polar ce que son génialissime personnage féminin est à la barrée attitude.
Nous ne sommes qu'au premier semestre de cette année et je sais déjà que Brutale va se placer dans mes lectures marquantes.
J'ai entendu dire qu'il y aurait une suite, non, mais j'en veux encore parce qu'il y a coup de foudre pour le roman, coup de foudre pour l'auteur et coup de foudre pour son personnage, c'est ce qu'on appelle un carton plein !!






Jacques Olivier Bosco est né dans le sud de la France d'un grand-père sicilien arrivé en France pendant les années 30 puis immigré plus tard en Algérie. 
Ses parents nés à Alger reviennent en France parmi les rapatriés et s'installent définitivement à Nice.
Il est balayeur, éboueur, plongeur, barman puis entre dans le milieu de cinéma où il est scénariste dans les années 90( de courts métrages ), régisseur avant de s'installer comme restaurateur sur une plage près de Gruissan. 

2 commentaires:

  1. J'ai découvert JOB avec ce roman, waow quelle claque ! Yapua se lancer dans ses précédents titres... un conseil par où commencer ? Perso j'envisageais Le Cramé, vu qu'on le croise dans Brutale

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis dans la même situation, je ne peux pas t'aider sur ce coup mais je pense qu'on peut y aller sans souci vu le talent.

      Supprimer