mardi 13 novembre 2018

Je t'aime de Barbara ABEL






Barbara ABEL

Je t'aime














4ème de couverture : 
Après un divorce difficile, Maude rencontre le grand amour. Un homme dont la fille, Alice, lui mène hélas une guerre au quotidien.
Lorsqu’elle découvre l’adolescente en train de fumer du cannabis dans sa chambre, celle-ci la supplie de ne rien dire à son père. Maude voit là l’occasion parfaite d’apaiser les tensions au sein de sa famille recomposée.
Après tout, que feriez-vous à sa place ?
Prenez les mêmes six mois plus tard. Ajoutez Nicole et Solange, deux femmes dont les vies vont être pulvérisées le jour où l’addiction d’Alice provoque un accident… mortel.
N’oubliez pas le père, qui comprend que sa fille se drogue et que sa compagne était au courant.
Ceci n’est pas exactement une histoire d’amour, même si l’influence qu’il va exercer sur les héros de ce roman est capitale. Autant d’hommes et de femmes dont les routes vont se croiser au gré de leur façon d’aimer parfois, de haïr souvent.
Parce que dans les livres de Barbara Abel, comme dans la vie, rien n’est plus proche de l’amour que la haine…






Je lis cette auteure depuis des années et je sais que je m'éclate à chaque fois.
Voir mon avis sur : Je sais pas

Maude et Simon vivent une deuxième vie avec leurs enfants respectifs.
C'est Alice qui n'accepte pas cette famille recomposée, il s'agit de la fille de Simon qui a perdu sa mère quand elle avait 10 ans.
Alors que Maude rentre plus tôt à cause d'une méchante migraine, elle surprend la jeune fille en train de fumer de l'herbe dans sa chambre.
Elles vont finalement trouver un bon compromis en gardant le secret et la famille en sera beaucoup plus apaisée.
Jusqu'au jour où un accident se produit à cause de cette fameuse herbe...

Les événements sont durs et cruels comme peut l'être la vie parfois, j'ai vu mon cœur se serrer.
Les épreuves du quotidien s’enchaînent, surtout avec des adolescents dans une maison.
Et ce n'est pas toujours tout rose, notamment quand la drogue s'en mêle, enfin la fumette, les problèmes de comportement et la rébellion ou encore la gestion des gardes alternées quand il y a séparation.

La charge mentale est énorme pour les parents, (j'ai eu envie de dire la mère, mais non pas de vagues), bref soyons honnête c'est parfois une période qu'ils doivent rêver de voir passer vite quand ça se passe mal.
Alors quand la mort s'en mêle, c'est particulièrement horrible et traumatisant pour tout le monde, peu importe l'âge.

J'ai eu l'impression d'être un fantôme, qui tour à tour, prenait place à l'intérieur de chaque personnage.
D'être une vraie éponge capable d'absorber les douleurs les plus exterminatrices.
En terminant ce roman, je me suis dit waw, faîtes des gosses, que du bonheur.

La vraie question est : connaissons-nous réellement nos enfants?
C'est bien connu pourtant, ils ont une double vie...
Quelle sensation merveilleuse de refermer sa lecture, avec l'impression d'être dans une bulle de bien-être qui se diffuse dans tout le corps. 






Née en 1969, Barbara Abel vit à Bruxelles, où elle se consacre à l'écriture. Pour son premier roman, L'Instinct maternel (Le Masque, 2002), elle a reçu le prix du Roman policier du festival de Cognac en 2002. Aujourd'hui, ses livres sont adaptés à la télévision, au cinéma, et traduits dans plusieurs langues. Après L'Innocence des bourreaux (Belfond, 2015) et Je sais pas (Belfond, 2016), Je t'aime est son douzième roman.

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