lundi 5 novembre 2018

Et boire ma vie jusqu'à l'oubli de Cathy GALLIEGUES

          




Cathy GALLIEGUE

Et boire ma vie jusqu'à l'oubli















4ème de couverture : 
Betty s’efforce de vivre mais, à la nuit tombée, elle se cache et boit pour oublier la mort de son mari, Simon, et pour se souvenir de sa mère. Elle s’abrutit et s’effondre. Dans sa quête de la vérité, les images reviennent peu à peu. Des clichés tendres de l’enfance, une mère trop belle pour être vraie, des souliers rouges… et cette question lancinante : « Elle est où, maman ? » Cathy Galliègue aborde dans Et boire ma vie jusqu’à l’oubli un sujet tabou, celui de l’alcoolisme féminin, et nous offre un roman sans filtre sur la mémoire et le deuil, un diamant brut plein d’humanité et d’espoir. Après une carrière dans l’industrie pharmaceutique en France, elle est partie vivre en Guyane, où elle a animé pendant un saison une émission quotidienne littéraire sur la chaîne Guyane1ère et où elle se consacre désormais à l’écriture. Son premier roman, La nuit, je mens (Albin Michel, 2017), a remporté un succès d’estime, il est sélectionné pour le Prix Senghor 2018. Et boire ma vie jusqu’à l’oubli est son deuxième roman.





Cathy Galliègue a un pouvoir particulier, elle sélectionne les mots comme personne.
Retrouver mon avis sur son précédent roman : La nuit je mens.

Betty est une maman solo, depuis le décès de son mari elle se fait accompagner par l'alcool pour tenir.
Quand son père le découvre, le regard qu'il portera sur sa fille, va terriblement la blesser et elle devra lui prouver qu'elle s'occupe bien de son petit garçon malgré tout.
Ce regard elle l'a déjà vécu, quand elle était enfant...

Parfois, dans notre vie d'adulte, des moments font resurgir des traumatismes et des douleurs enfouis, c'est bien le cas pour le personnage principal féminin.
Betty souffre de l'abandon de sa mère, pourquoi est-elle partie, alors qu'elle n'était qu'une petite fille.

Faire le deuil d'une personne que l'on aime est vraiment difficile, je pense que c'est une douleur que l'on a tous ressentie. 
Cependant, certaines personnes sont frappées plus cruellement par des drames, comme la perte d'un enfant ou d'un conjoint.
S'extraire de ce vide, du plus rien du jour au lendemain, doit être ignoble.

Le lecteur réalise qu'il faut encore plus profiter des siens, personne ne sait ce que le destin lui réserve.
Le récit se poursuit sur des souvenirs d'enfance, car c'est dans l'enfance que va se construire l'adulte.

Comment vous décrire cette écriture hors norme ? Le rendu n'est comparable à aucun auteur, c'est son style et il est magnifique.
Je n'ai pas relu mon avis sur le précédent roman de l'auteure et j'en suis désolée si je me répète et qu'il en ressort la même chose, mais ce que je ressens est très marqué.
J'ai l'impression qu'elle va chercher ses mots dans ses tripes, c'est torturé et parfois douloureux, mais poétique et beau.






Cathy Galliègue a été préparatrice en pharmacie, éducatrice spécialisée, responsable de publications scientifiques, gestionnaire de pharmacovigilance ou encore attachée de presse indépendante.
Elle vit à Cayenne, en Amazonie et a animé une émission quotidienne littéraire sur la chaîne de télévision Guyane 1ère. Elle se consacre désormais à l'écriture. 
"La nuit, je mens" publié aux éditions Albin Michel en 2017 est son premier roman. 
En octobre 2018, elle publie son deuxième roman, "Et boire ma vie jusqu'à l'oubli", aux Éditions Emmanuelle Collas. 




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