jeudi 14 février 2019

Le brasier de Vincent HAUUY





Vincent HAUUY

Le brasier 















4ème de couverture : 
Quand le général Lavallée engage Noah Wallace pour retrouver les assassins de sa fille Sophie, le profiler refuse de croire à sa mort.
Persuadé que la jeune blogueuse est en danger, mais vivante, il accepte la mission et mène l'enquête avec Clémence Leduc, sa troublante partenaire. Mais tous deux vont très vite se rendre compte que cette affaire est plus vaste qu'il n'y paraît et pourrait être liées à la récente vague de meurtres et de suicides inexpliqués qui frappent l'ensemble du territoire américain.
Hanté par les visions d'un petit garçon sans visage et d'un brasier d'où s'échappent des cris d'effroi, Noah va se retrouver au cœur d'une investigation qui le mènera aux portes de la folie. 






A l'occasion de "L'été des Readers", j'ai eu le plaisir de recevoir le précédent roman de Vincent Hauuy, "Le tricycle rouge".
Cette tradition du groupe Read, consiste à former un binôme avec un autre lecteur, tiré au sort, afin de s'offrir un livre mutuellement.
Elle permet de faire de jolie découverte, et sur le plan humain et sur le plan littéraire.
J'ai adoré ce bouquin à la construction parfaite, mon envie de poursuivre avec le petit nouveau est devenue une logique dans mon esprit.

Noah part chercher Clémence, son ancienne équipière pour enquêter sur l'enlèvement de Sophie, une journaliste.
Le père de cette dernière veut venger sa mort depuis la réception d'une vidéo plus qu'explicite, où elle apparaît d'abord mutilée, puis est exécutée...

Je me frotte volontiers aux agents de la CIA, du Mossad ou de n'importe quel organisme dans le genre, en général, ils sont super-entraînés.
Les personnages sont des êtres froids, insensibles, formés pour torturer voire pire.
Ce sont de vrais pros et du coup on sent que tôt ou tard ça va piquer. 

Voilà l'ambiance à laquelle nous avons droit, ça saigne, ça se bat et la tension ressentie est digne d'un séisme puissance 10 sur l'échelle de Richter.
Ah j'oubliais, rajoutez à ça la mafia russe et niveau action on est au complet.

"Le brasier" traite d'une violence, qui pour moi est sans précédent, celle d'une éducation sans amour, mais surtout sans aucune empathie, dans la plus pure violence psychologique.
Le but : voir grandir un monstre et le façonner comme de la glaise docile.
Oh oui, ça me touche et ça me prend les tripes.

Maintenant parlons de la peur ressentie, oui la trouille qui te saisit le ventre, parce qu'il y a pire que de se faire fracasser par des techniques de krav maga ou de se prendre une balle.
Il existe le vrai prédateur, bien plus dangereux et flippant, parce que c'est un être vicieux qui ne se contente pas de tuer... 
L'idéal est clairement de ne pas tomber entre ses mains, pour certains il est déjà trop tard... 

Une si jolie promesse de cauchemar.






Titulaire d'un master en information et communication à l'Université de Metz en 2000, Vincent Hauuy est concepteur de jeux vidéo.
"Le tricycle rouge", son premier roman, a obtenu le Prix VSD-RTL du meilleur thriller français 2017. Il récidive avec une nouvelle enquête, "Le Brasier", publié en 2018. 
Il vit avec sa famille au Québec.












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