Samuel GANCE
La piste de l'assassin
4ème de couverture :
Quand la volcanique Marie du Plessis est en colère, mieux vaut ne pas se retrouver sur son chemin ! Et quand on tue sauvagement l'un de ses meilleurs amis, elle est très, très en colère... Dans ce polar noir et sur-vitaminé, les rebondissements s'enchaînent pour la jolie rousse et ses deux compagnons et les mèneront en cascade de la savane surchauffée du Mpumalanga, en Afrique du Sud, jusqu'au coeur frénétique des mégapoles d'Asie. « Il n'eut pas vraiment le temps de pousser plus loin sa réflexion. Le sabre ressortit par son ventre. Pilepoil au-dessous du plexus. Son regard se figea dans une incompréhension tragi-comique.»
C'est parti pour l'exploration de la faune et la flore du bush africain.
Sa chaleur, ses terres rouges et sèches mais surtout ses animaux sauvages, souvent traqués et massacrés.
Un problème récurrent et bien connu, l'homme, l'ennemi public numéro un de la planète.
Marie est vétérinaire et travaille dans le parc de son oncle, celui qui l'a élevée depuis la mort de ses parents, disparus dans des circonstances atroces.
Depuis elle a dû développer une force, une attitude dure et têtue pour duper la douleur et le traumatisme.
A la recherche des lions du parc elle va tomber sur des rhinocéros massacrés pour leurs cornes.
Dont un qu'elle a vu grandir avant de le relâcher à la vie sauvage.
Marie et ses amis vont remonter le réseau de contrebande de ces braconniers, ils vont aller de découvertes immondes, en situations plus que dangereuses.
La proie ne sera pas vraiment celle que l'on croit...
La description de ce continent est vraiment bonne, j'ai eu l'impression de me trouver sur place avec les personnages.
J'ai d'ailleurs apprécié le dépaysement, je pars rarement en Afrique dans mes lectures et ce fût appréciable.
On a tous ragé devant ses chasseurs aussi friqués qu'ignobles, exhibant leurs trophées morts et prenant la pose en famille et ce, avec le sourire s'il vous plait, les réseaux sociaux en dégorgent.
Chasser les animaux sauvages est un plaisir, un hobby, peu importe l'extinction de la race.
Il y a aussi les braconniers prêts à tout pour ramasser leur fric plein de sang.
J'ai pu sentir une douleur vive quand le personnage principal perd des animaux qu'elle a soigné et élevé avec passion mais aussi avec amour.
Quoi de plus facile que de se donner sans concessions à un animal plutôt qu'à un être humain, pas de comptes à rendre, pas de trahison ...
Le blanc, le noir, la différence...
Le racisme est bien présent, forcément au Mozambique on y trouve l'extrême pauvreté et son contraire.
L'opulence vomissante est souvent du côté de l'homme blanc qui s'engraisse sur le dos du peuple d'en bas.
Le sujet est traité parfaitement, encore une fois c'est très crédible et intégré au récit à la perfection.
Un autre point enflamme les pages de ce roman, il s'agit de la parité homme/femme, tout aussi touchant voire rageant.
L'âme de mini féministe que je suis apprécie beaucoup.
L'auteur a visiblement choisi un lieu qu'il affectionne mais extrêmement difficile à traiter, tellement différent de l'Europe par sa culture et ses croyances.
Et pourtant tout y est, tout est réuni et développé à travers cette histoire, c'est bluffant.
Je comprends aisément les nombreux avis enthousiastes de mes amis lecteurs quand j'ai annoncé cette lecture.
Après des études de pharmacie, il part travailler en Italie puis sur l’île de la Réunion, avant de revenir s’installer dans le Limousin en 2001. En janvier 2013, il publie son premier roman « Anton ou la trajectoire d’un père » aux éditions l’Harmattan.
C'est parti pour l'exploration de la faune et la flore du bush africain.
Sa chaleur, ses terres rouges et sèches mais surtout ses animaux sauvages, souvent traqués et massacrés.
Un problème récurrent et bien connu, l'homme, l'ennemi public numéro un de la planète.
Marie est vétérinaire et travaille dans le parc de son oncle, celui qui l'a élevée depuis la mort de ses parents, disparus dans des circonstances atroces.
Depuis elle a dû développer une force, une attitude dure et têtue pour duper la douleur et le traumatisme.
A la recherche des lions du parc elle va tomber sur des rhinocéros massacrés pour leurs cornes.
Dont un qu'elle a vu grandir avant de le relâcher à la vie sauvage.
Marie et ses amis vont remonter le réseau de contrebande de ces braconniers, ils vont aller de découvertes immondes, en situations plus que dangereuses.
La proie ne sera pas vraiment celle que l'on croit...
La description de ce continent est vraiment bonne, j'ai eu l'impression de me trouver sur place avec les personnages.
J'ai d'ailleurs apprécié le dépaysement, je pars rarement en Afrique dans mes lectures et ce fût appréciable.
On a tous ragé devant ses chasseurs aussi friqués qu'ignobles, exhibant leurs trophées morts et prenant la pose en famille et ce, avec le sourire s'il vous plait, les réseaux sociaux en dégorgent.
Chasser les animaux sauvages est un plaisir, un hobby, peu importe l'extinction de la race.
Il y a aussi les braconniers prêts à tout pour ramasser leur fric plein de sang.
J'ai pu sentir une douleur vive quand le personnage principal perd des animaux qu'elle a soigné et élevé avec passion mais aussi avec amour.
Quoi de plus facile que de se donner sans concessions à un animal plutôt qu'à un être humain, pas de comptes à rendre, pas de trahison ...
Le blanc, le noir, la différence...
Le racisme est bien présent, forcément au Mozambique on y trouve l'extrême pauvreté et son contraire.
L'opulence vomissante est souvent du côté de l'homme blanc qui s'engraisse sur le dos du peuple d'en bas.
Le sujet est traité parfaitement, encore une fois c'est très crédible et intégré au récit à la perfection.
Un autre point enflamme les pages de ce roman, il s'agit de la parité homme/femme, tout aussi touchant voire rageant.
L'âme de mini féministe que je suis apprécie beaucoup.
L'auteur a visiblement choisi un lieu qu'il affectionne mais extrêmement difficile à traiter, tellement différent de l'Europe par sa culture et ses croyances.
Et pourtant tout y est, tout est réuni et développé à travers cette histoire, c'est bluffant.
Je comprends aisément les nombreux avis enthousiastes de mes amis lecteurs quand j'ai annoncé cette lecture.
Après des études de pharmacie, il part travailler en Italie puis sur l’île de la Réunion, avant de revenir s’installer dans le Limousin en 2001. En janvier 2013, il publie son premier roman « Anton ou la trajectoire d’un père » aux éditions l’Harmattan.
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