lundi 15 octobre 2018

Vices - épisode 3 - Butterfly de Gipsy PALADINI







Gipsy PALADINI

Vices - épisode 3

Butterfly








4ème de couverture : 
Marie Lafontaine, une jeune provinciale nourrie aux films de justicier se retrouve confrontée à la dure réalité du terrain lorsqu’elle intègre une brigade policière dans une grande ville. D’autant qu’un lourd secret la handicape…

« Et la voiture n’a pas dérapé, elle a accéléré, ça aussi, elle le jurait. Et les hommes à l’intérieur… ils ont ri. Oui, quand les os de mon petit gars se sont brisés entre la tôle et le mur, elle est certaine de les avoir vus rigoler… »

A la BJV, on traite les affaires qui concernent les mineurs et jeunes adultes. Ces derniers temps pourtant, Zolan n’a pas la tête au travail. Fou amoureux, il n’a qu’une obsession : épouser sa collègue Marie. Or les plans carriéristes de celle-ci ne s’alignent pas sur cet objectif. D’autant qu’elle le soupçonne de lui mentir et de la surprotéger. Frustrée de ne pas être prise au sérieux, elle décide de faire bande à part, aussi quand une jeune fille est kidnappée et que les premiers indices impliquent des néo nazis, elle mène sa propre enquête. Or l’affaire s’avère avoir plusieurs visages...
A la Brigade aussi les façades se craquèlent et les cicatrices apparaissent.
Il semblerait que Marie ne soit pas la seule à couver un secret…

 VICES est une série littéraire de 8 « épisodes » dont les deux premiers ont été réunis en un ouvrage et publiés aux éditions Fleuve Noir. On y suit les destins mêlés des membres de la brigade des jeunes victimes confrontés aux maux de notre société moderne.








Gispy Paladini est une très belle découverte pour moi en matière de littérature noire, il est clair qu'elle en a sous le pied. 

Lucie Saint Clair 12 ans a disparu, les parents vont déclarer sa disparition deux jours plus tard, visiblement peu présents dans la vie de la jeune fille. 

J'ai perçu une vague insistance sur la délinquance, la violence au quotidien de cette France, viciée par un gouvernement qui ne se préoccupe plus du peuple, mais de son compte en banque personnel, sans oublier de truander les Français au passage.
Oups voilà je m'emporte, vous me direz, nous sommes entourés de policiers, car oui l'équipe de personnages est un service de police, donc bien placés pour avoir la tête remplie de noirceur.
Mais quand même, j'aime ce que je lis, j'aime cette forme de clairvoyance, bienvenue dans le monde réel, un monde où les gens préfèrent détourner la tête et passer leur chemin.
L'auteure a dû faire un stage dans un commissariat à un moment de sa vie, parce que cette série est crédible, objective et tellement réaliste.
Enfin, ce sont les pensées de ses personnages, parfois, il faut savoir ne pas faire d'amalgames avec ce que pense un personnage, car il est évident que ça ne reflète en rien celles de l'auteur.

Voir les policiers se tromper est rare dans un polar, du coup je trouve qu'il faut le faire remonter, ça donne de la crédibilité au récit, car ils ne sont que des êtres humains.
Et oui, on est encore et toujours dans la crédibilité, je pense que dans une telle série, où tout va très vite, c'est la base de la forme de cette histoire.

Concernant Marie, Bia, Zolan et tous les autres flics, j'ai eu la sensation de retrouver une famille, malgré les griefs et l'animosité qui règnent entre certains d'entre eux.
J'ai pris du plaisir à les retrouver et à les voir évoluer dans leur milieu professionnel tant que privé.
D'ailleurs, je pense que c'est la solution pour que le lecteur s'attache à eux et s'en souvienne.
Pour moi c'est Marie la plus touchante, je l'aime beaucoup.

Si vous prenez l'épisode trois en cours, pas de panique, vous pouvez le lire comme un oneshot, je vous conseille de prendre les épisodes précédents bien entendu.
C'est une suite extrêmement réussie, il me tarde vraiment la suite, parce que la fin m'a sincèrement cartonnée et j'éprouve une soif  irraisonnée de poursuivre.







Gipsy Paladini commence dès seize ans à découvrir le monde et voyage de l’Autriche à l’Italie en passant par la Turquie ou encore l’ex-Yougoslavie. 
Enfin, elle se rend à San Francisco où elle séjourne pendant plusieurs mois dans une auberge de jeunesse miteuse, au milieu de dealers et de toxicomanes. 
Elle s’installe ensuite à Los Angeles où elle restera deux ans, avant de se marier et de continuer de voyager entre la France et le Brésil avec son mari, un membre des forces de l’ordre brésiliennes. 
Elle est depuis revenue habiter à Paris, avec époux et enfant.
Polyglotte (elle parle 6 langues dont 4 couramment), Gipsy Paladini a publié son premier roman, le remarqué "Sang pour sang", en 2010 aux éditions Transit.
son site : http://gipsypaladini.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/GipsyPaladiniAuteur/ 

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